Pour séduire les salariés lors des élections prud’homales du 3 décembre, les syndicats s’en prennent au patronat sur internet. Les « buzz »… et les « bides ».
Le 3 décembre, 19 millions de salariés devront élire leurs représentants syndicaux aux conseils de prud’hommes. Pour les convaincre de voter dans un contexte où la réforme enclenchée par Rachida Dati en juin dernier met les tribunaux de prud’hommes sous pression (suppression d’un quart d’entre eux, jugements chronométrés, suppression d’indemnités repas, …) et où les salariés s’abstiennent traditionnellement à 70%, les syndicats se sont mis au marketing viral… avec plus ou moins de réussite.
Spots pédagogiques pour la CGT et la CFDT, plus caricaturaux pour FO, qui s’en prend aux "vilains patrons". Quand au petit syndicat chrétien CFTC, il "cartonne" sur la toile avec "Dark élevator". Initié par un ancien de M6, ce feuilleton dénonce notamment le "blocage de l’ascenseur social" et la "novlangue" qui se généralise dans les entreprises. Fous-rire garantis…
A lire ou relire sur Bakchich.info
Les syndicats sont-ils vendus?
Curieuse cette info, on ne la trouve nulle part sauf sous votre plume ici et et là http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Bethune/actualite/Secteur_Bethune/2008/12/01/article_les-urnes-succedent-a-l-electronique-pou.shtml
Quelle est votre source svp ?
Bien sûr la démonstration de la nécessité absolue d’avoir des Prud’hommes dignes de ce nom n’est pas à faire. C’est d’ailleurs pour cela que les médias sarkoziens s’en donnent à coeur joie en faisant la part belle aux "anciens syndicats", vous savez ceux qui ont bénéficié des largesses de l’UIMM ou des millions de la gestion de l’Unedic… Des syndicats bien sages dont les grèves ne dépassent pas la journée pour le bien des usagers et des directions de grosses boîtes. Quand on peut s’arranger…
Bien évidemment, pas de SUD ou de Solidaires (ces gauchistes, communistes ou terroristes) dans tous ces interviews et cette profusion d’images médiatiques. C’est qu’ils sont dangereux ces cons. Sont capables de tout mettre sur le dos du patron dans les procès.
Donc, le moins possible de représentants du Facteur (qui est à SUD) dans ces instances dans lesquelles les "fournisseurs d’emplois" seront écoutés avec un peu plus de condescendances. C’est qu’avec cette crise les actionnaires en bavent !
Je pense que vous avez compris M. Anthony Lesme et Mme Karina YkrelefBakchich que cette novlangue du néolibéralisme dans la Pub de ces syndicats est à l’image d’une maladie vénérienne qui ne s’attrape qu’avec des contacts profonds et prolongés avec un sujet malade.
Si en plus Rachida s’en mêle, tout çà va devenir une usine à gaz ou un gros bordel. Mais dans tous les cas, le but recherché c’est de faire trinquer l’ouvrier ou à minima le patron…