Pas beaucoup de suspense cette année, porte d’Auteuil où Rafael Nadal a remporté pour la quatrième fois d’affilée le tournoi. Même en tribune présidentielle l’ambiance était morose.
Cette 80e édition de Roland Garros ne fut certainement pas la meilleure pour le toujours très sémillant Christian Bîmes, patron de la fédération française de tennis.
Outre une météo calamiteuse, les juges qui instruisent son dossier pour abus de confiance et prise illégale d’intérêts et celui de son épouse n’ont rien trouvé de mieux que de se rappeler à son bon souvenir juste avant l’ouverture de ces deux semaines de mondanités…
En outre, il a fallu gérer les egos de ceux qui ont été mais qui voudraient toujours être, à l’exemple de l’ancien ministre des Dom-Tom, Olivier Stirn, bien décidé à ne pas être présent sur le central pour de la figuration et scandalisé par le fait que sa chère petite tête blonde, son fils, ne soit pas prioritaire à ses côtés dans la tribune présidentielle…
Que dire de l’humeur morose de PPDA, placé à côté de l’autre retraité de TF1 Charles Villeneuve et de Lionel Jospin qui après avoir arrêté la politique a arrêté de s’habiller : costumes trop grands, chemise mal fermée dans un pantalon sans ceinture…
Michel Leeb lui ne commentait pas les matchs, mais la victoire de Barack Obama qui semblait le réjouir, une nouvelle imitation pour son grand talent…
Bernard Laporte, notre ministre des sports semblait ravi de la compagnie de Christian Bîmes, il est vrai que les hommes d’affaires s’entendent toujours très bien entre eux…
La finale dans la tribune présidentielle tenait plus de la foire d’empoigne que d’une compétition sportive. Même les riches amis du Président Bîmes, pourtant peu avare de largesses, n’y avaient plus leur place. Seule la gouaille de notre Régine nationale permit à certains de se faire entendre. Et surtout de rappeler au Président qu’il ne va pas être facile de préparer un renvoi en correctionnelle et une réélection dans ses conditions.
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