Des émissions en pagaille, à la télé, à la radio, un livre.. A 68 printemps, l’increvable Michel Drucker n’est pas près de battre en retraite.
Une rentrée pleine de projets pour Michel Drucker. Des émissions en pagaille, à la télé, à la radio, un livre sur son frère (feu Jean, père de Marie et de M6) à paraître à la fin d’octobre, mais aussi les suites de ses mésaventures immobilières à Eygalières (Bouches-du-Rhône), où l’animateur de "Vivement dimanche" possède une somptueuse villa construite sur une zone protégée.
Homme très occupé, le dinosaure du PAF a quand même trouvé le temps de se rendre à la fête de l’Humanité, le 10 septembre. L’occasion de rendre un hommage à Jean Ferrat, « son ami », et de « rencontrer son public » (sic). Une foule en liesse qui l’aura touché… jusqu’au porte-monnaie.
Selon nos informations, le copain de pédale de Sarko Ier a versé 60 000 euros au journal l’Humanité. Il est comme ça, Michel : ami des puissants, il n’en oublie pas pour autant les prolos. À quand Pierre Laurent, nouveau secrétaire général du Parti communiste, assis sur le canapé rouge de "Vivement dimanche" ? À moins que ce ne soit Marine Le Pen, à propos de qui le Canard enchaîné assurait que le CSA souhaitait la présence dans l’émission. Une information démentie plus tard, aussi bien par le CSA que par Drucker lui-même. Affaire à suivre.
En tout cas, à 68 printemps, Michel n’est pas près de battre en retraite. Son émission Champs-Élysées, arrêtée en 1990 sur Antenne 2, va ressusciter dès novembre sur France 2. De la continuité du service public. Avec des premiers invités iconoclastes : Gad Elmaleh et Dany Boon !
La resucée a provoqué quelques jaloux en cette période de renégociation de contrats. Aussi Drucker s’est-il pris une flèche acide de la part de Daniela Lumbroso. Un peu amère d’avoir été, selon elle, mise « au placard » à cause de ses réseaux sous Patrick de Carolis, la speakerine s’est étonnée qu’on ne reproche pas à l’animateur d’« avoir fait du vélo avec Sarkozy ».
De son côté, Guillaume Durand, tout à sa tâche de conquérir le cœur du nouveau président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, est allé jusqu’à critiquer le trop-plein d’émissions dites « populaires » sur le service public, raillant au passage l’humoriste de "Vivement dimanche", Anne Roumanoff. Mais Michel a le cuir aussi épais que les audiences de ses émissions. Saine protection avant l’hiver.