Christian Bîmes, le patron de la Fédération française de tennis, aime les raquettes, sa Fédération, et les petites combines qui vont avec…
Tout puissant patron qu’il est de la Fédération française de tennis (soit plus d’un million de licenciés) depuis 1993, Christian Bîmes s’est pris un beau revers surprise. Les policiers parisiens, probablement passionnés de petites balles jaunes, n’ont pas pu s’empêcher de le garder deux jours en février dans leurs locaux, avant de lui présenter la juge Xavière Siméoni, qui l’a mis en examen.
Les flics, qui enquêtent depuis deux ans, ont fait quelques belles trouvailles. Bîmes aime tellement le tennis que sa vie a été minutieusement organisée autour de la Fédération et des courts. Qu’il prenne un avion ou utilise son téléphone, la Fédé remboursait sans rechigner. Que sa femme travaille dans la société d’hôtesses Funkom, qui œuvre à la demande de la Fédération pour le tournoi de Roland Garros, ne semblait pas le gêner. Au contraire, la société a pu continuer à travailler sans souci. Autre petite combine, Christian Bîmes se faisait domicilier à Toulouse alors qu’il réside à Paris. Ce qui lui a permis, sûrement un pur hasard, de percevoir en permanence des indemnités de déplacement de la part de la Fédération. Investi en tant que président de la FFT d’une « délégation ministérielle » pour « promouvoir, organiser et développer » le tennis en France, il négociait avec la chaîne de télé Eurosport pour diffuser les tournois. Alors qu’en même temps, il était salarié – pour quelque 300 000 euros par an, une broutille – du groupe TF1, dont Eurosport est une filiale.
Aux yeux de la juge, tout cela équivaut à un joyeux mélange des genres : de quoi gagner, à défaut d’un saladier d’argent, une mise en examen pour « prise illégale d’intérêts » et « abus de confiance ». Mais pas de quoi perturber le bon Bîmes. Après son petit séjour dans les mains de la justice, il s’envolait pour des vacances reposantes.
"Le patron du tennis français mobilise sa cour" écrit le Canard Enchaîné du 17 septembre venant confirmer votre information.
Et ceci n’est pas indifférent aux petits accommodements entre copains que la République au plus haut niveau est en train de nous concocter !
un voleur de plus, quoi qu’il en soit, les gens savent qu’il est voleur, et que les gens sont punis pour cela, quand tu vois qu’un voleur de sac dans la rue prend presque 1 ans de prison et la le bimes prend juste 3 mois avec sursis alors qu’il a volé l’argent du contribuable, c’est une honnnte
l’etat va mal