Ce fut la grandeur de la France d’en faire un chevalier, un polytechnicien, un colonel, un général, un prix Goncourt, un président du Sénat. Ils furent tous noirs et français. Encore faut-il ne pas les oublier.
[qcm]
Q 1 Le chevalier de Saint George est un des premiers noirs a avoir marqué l’histoire de France. Ce personnage extraordinaire ne passe pas inaperçu. C’est un ?
P1 Aristocrate plutôt orléaniste P2 Bourgeois révolutionnaire P3 Aristocrate plutôt légitimiste P4 Républicain proche de Robespierre
R1
[texte]
[qcm]
Q 2 En 1788 fut fondée la Société des amis des Noirs. Certains de ses membres laissèrent une trace dans nos manuels d’histoire. Et pourtant certains ratèrent le coche. Parmi les noms qui suivent, un au moins ne fut pas membre de cette Société. Lequel ?
P1 Condorcet P2 La Fayette P3 Bonaparte P4 l’abbé Grégoire
R3
[texte]
[qcm]
Q 3En 1802, le général de Richepance réinstaura manu militari l’esclavage en Guadeloupe. Le nom de ce général est inscrit sur un monument parisien. Lequel ?
P1 L’Arc de triomphe P2 Le Panthéon P3 L’Elysée P4 Les Invalides
R1
[texte]
[qcm]
Q 4Quand le premier noir a-t-il intégré l’École Polytechnique ?
P1 1870 P2 1802 P3 1832 P4 1978
R3
[texte]
[qcm]
Q 5De quand date le décret qui abolit définitivement l’esclavage en France ?
P1 1870. C’est sous la Commune de Paris que fut définitivement mis fin à l’esclavage. P2 En 1936, c’est au Front Populaire que l’on doit ce décret. P3 En 1848, sous la seconde république, le décret suivant est publié « l’esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises ». P4 En 1794.
R3
[texte]
[qcm]
Q 6Quel est le nom de l’homme qui est considéré comme le père de l’abolition de l’esclavage ?
P1 Mirabeau. P2 L’abbé Grégoire. P3 Marat. P4 Victor Schoelcher
R4
[texte]
[qcm]
Q 7Pour recruter ses frères, Blaise Diagne, le député du Sénégal promet beaucoup aux jeunes hommes de l’AOF. Que leur promet-il ?
P1 La nationalité française au titulaire de la croix de guerre ou de la médaille militaire. P2 La nationalité française post mortem. P3 La possibilité de devenir électeur s’ils s’engagent. P4 La même solde que les métropolitains.
R1
[texte]
[qcm]
Q 8Quand est-ce que le Goncourt fut-il attribué pour la première fois à un noir ?
P1 1876 P2 1921 P3 1945 P4 1976
R2
[texte]
[qcm]
Q 9 La famille de Félix Eboué, originaire de Cayenne, eut à son service un « libéré » blanc. Qu’est-ce que signifie ce terme ?
P1 Un ancien esclave que sa condition de « libéré » a « blanchi ». P2 Un ancien forçat « libéré ». P3 Un ancien esclave qui a acheté sa liberté, et qui s’est donc libéré comme un blanc, par son travail. P4 Un des rares esclaves blancs qui ont profité au même titre que les noirs à la fin de l’esclavage.
R2
[texte]
[qcm]
Q 10Qui le Général de Gaulle proclame « grand Français africain » ?
P1 Felix Eboué. P2 Léopold Sédar Senghor P3 Aimé Césair P4 Gaston Monnerville
R1
Sympathique, ce petit quizz ! Je vis actuellement en Quercy et j’ignorais tout de Gaston Monnerville… Mis à part le fait que c’était le nom d’une rue et celui d’un lycée… Du coup je me sens un peu moins con, con !
Signé : un citoyen issu de la majorité visible…
Etudiant en histoire, je n’ai pourtant obtenu que 5/10. Au-delà de mon ignorance crasse certaine, je pense que ça révèle un des grands problèmes de l’éducation nationale française et même du système universitaire : l’occultation d’une partie de l’histoire de ce pays.
En licence d’histoire dans ma fac de province, pas un cours sur la colonisation, pas un cours sur les esclavages, et bien évidemment pas un sur l’histoire de l’Afrique noire…
Décidemment, si l’Afrique est belle et bien entrée dans l’histoire (depuis longtemps n’en déplaise à certains), elle n’est pas encore entrée à l’université.
Cher Gérard,
Sachez que je n’ai aucunement besoin de vos sermons insolents et péremptoires pour savoir comment mener ma formation intellectuelle.
Je ne faisais que constater une défaillance de l’enseignement de l’histoire dans le secondaire et dans l’université française. En effet, je confirme qu’après l’espoir suscité par la prise en compte de la pensée braudélienne, l’enseignement historique dans ce pays s’est refermé sur lui-même, n’en déplaise à Pierre Nora.
Enfin, je note que cela doit faire un certain nombre d’années que vous n’avez pas du poser vos fesses sur un banc d’amphi (l’avais-vous fait…). En effet, sachez qu’au-delà du travail personnel, rien ne remplace un cours. Celui-ci structure et affine les réflexions.
Vous en auriez peut-être besoin, qui sait ?
Bien cordialement.
Twitter
Facebook
Imprimer
Commenter
Recommander à un ennemi