Les gendarmes ont perquisitionné plusieurs associations liées au Conseil général des Bouches-du-Rhône histoire de voir si leurs comptes sont en règle. On rechercherait quelques centaines de milliers d’euros…
On croyait que dans les Bouches du Rhône la justice avait fini de passer la serpillère, d’éponger les débordements des vases trop communicants entre collectivités locales et partis politiques.
On pouvait croire l’hémorragie stoppée après le travail des magistrats qui, entre 2005 et 2008, ont évalué à 700 000 euros l’évaporation d’argent public pour arroser une myriades d’associations plus ou moins bidon du nord de Marseille dans le but, avoué par certains mis en examen, d’empêcher cette petite troupe de « voter à droite ». Un clientélisme politique pour lequel la socialiste Sylvie Andrieux, fille d’Antoine feu baron du Defferrisme, trinque. Pour l’instant.
Mais la serpillère continue de s’activer. Samedi dernier les gendarmes ont perquisitionné plusieurs associations liées au Conseil général, parmi elles l’Adrim et Vivre et Quotidien. Descente de pandores curieux de voir si les comptes sont en règle…
Bakchich croit qu’il y a un doute puisqu’hier c’est le président de l’une de ces associations qui a été entendu dans les bureaux de la gendarmerie mardi 1er juin. Les militaires n’ont pas interrogé le jeune homme sur l’humanisme débordant de son association, dont l’objet avoué embrasse un vaste champ. « Tous les domaines de la vie sociales par tous les moyens existant dans notre société moderne, au profits de l’ensemble de populations dites sensibles ». Non, les képis ont posé des questions sur une comptabilité jugée acrobatique, où il s’agit d’expliquer où sont passés quelques centaines de milliers d’euros.
Nul doute que ce responsable associatif trouvera une bonne explication pour expliquer ce qui apparait, aujourd’hui, comme un trou.
Ce qui est gênant dans cette affaire c’est que les associations, visées samedi par la rafle gendarmesque, sont en prise directe avec Jean-Noël Guérini, l’excellent et dévoué président PS du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Un Nono qui connaît bien les locaux des associations perquisitionnées par les gendarmes, au 66 rue Louis Astruc. Il y avait établi son siège de campagne municipale en 2008. Et ce n’est pas la seule sardine de gauche à être passé par là. Antoine Rouzaud, l’ancien vice-président du Conseil Général, passé depuis à la communauté urbaine et en charge des ordures, avait également établi sa permanence rue Astruc…
« Cela arrive souvent que des associations voient le jour juste avant une élection, glisse une vieille huile du Port, bénéficient de subventons de collectivités territoriale…puis fasse des ’dons’ aux comités de campagne ».
Une bien mauvaise bouillabaisse pour Nono.
Guérini serait-il assez distrait pour cautionner des gens malhonnêtes. Ou qui ne savent pas compter ?
A lire sur Bakchich.info :
9/07/2010
Bonjour.
Encore un tour de passe passe de nos élus Madame Andrieux et Mr le president du conseil general Mr Guerini qui nous donnent un exemples des tours de magie qu’ils peuvent accomplir 700.000 Euros distribués a des associations fictives il faut le faire quand même ! Ils nous prennent vraiment pour des c… essayez de voler 700.000 Euros et on verra si vous vous n’allez pas en prisons en plus détournements de biens sociaux . Et il sortent du palais de justices avec le sourire en plus Il faut mettre un coup de karcher la dedans oui ! car a nous on nous demandes toujours plus et eux jonglent avec notre pognon !