Le gouvernement helvète reconnaît qu’il s’est introduit dans un dossier instruit par la justice pour effacer les preuves d’un trafic de technologie nucléaire entre le Pakistan et la Libye. Explosif.
C’est James Bond au pays du gruyère. Le 4 octobre 2003, on découvre dans un bateau allemand, baptisé BBC China, dans le port italien de Tarente, des conteneurs contenant des pièces de centrifugeuses pouvant produire de l’uranium enrichi, utilisable pour fabriquer une bombe atomique. L’opération a été montée par Abdul Qadeer Khan, le père de la bombe atomique pakistanaise. Le matériel a été fabriqué par une société de Malaisie, Scope, sous le contrôle de trois ingénieurs suisses. L’heureux bénéficiaire ? La Libye.
Aussitôt, la CIA et le MI6 mettent sous le nez du colonel Kadhafi les preuves de son programme nucléaire secret. Le maître de Tripoli tourne aussitôt sa veste : il déclare renoncer à la bombe à condition que l’Occident lui ouvre les portes et ne le considère plus son pays comme un État voyou.
Mais pendant ce temps, l’enquête continue. La justice suisse inquiète trois ingénieurs suisses installés dans le canton de Saint-Gall : Friedrich Tinner, et ses deux fils, Urs et Marco. Ainsi qu’un ingénieur allemand, établi en Suisse, Gotthard Lerch. Friedrich Tinner est en contact avec Abdul Qadeer Khan depuis le début des années 1980. Son nom apparaît dans des dossiers concernant la contrebande de matériel nucléaire en direction de l’Iran et de l’Irak.
Les Tinner se retrouvent en prison pour participation présumée à un trafic international de matériaux atomiques. Ils sont accusés de « violation de la loi fédérale sur l’exportation de matériel de guerre ». Or, le 8 février 2008, des parlementaires découvrent que le Conseil fédéral (le gouvernement suisse) a fait détruire des informations ultrasensibles provenant de ce trafic de matériel nucléaire instruit par la justice fédérale depuis quatre ans.
De quel droit le politique intervient-il dans un dossier judiciaire ? Pascal Couchepin, le président de la Confédération, répond que le dossier « contenait des plans détaillés pour la fabrication d’armes nucléaires, de centrifugeuses à gaz permettant d’obtenir l’uranium enrichi nécessaire à cette fin ainsi que des systèmes de guidage de missiles. Il s’agissait d’éviter à tout prix que ces informations ne tombent entre les mains d’une organisation terroriste ou d’un État non autorisé ».
En clair, quand la justice possède des dossiers trop sensibles, le gouvernement se donne le droit de les détruire. Cette façon d’agir pourrait inspirer l’Élysée ! Pour les socialistes et les Verts suisses, il s’agit d’une atteinte grave à la séparation des pouvoirs. Le Conseil fédéral (gouvernement) a outrepassé ses compétences. La délégation des commissions de gestion, l’équivalent d’une commission d’enquête parlementaire, doit rendre un rapport d’ici l’automne sur cette affaire. Elle a déjà exprimé, part écrit, sa désapprobation à l’égard de la destruction des documents.
En fait, certains élus soupçonnent des pressions américaines sur le gouvernement suisse. Washington craint que cette enquête ne puisse prouver que le Pakistan, allié des États-Unis, garde les mains libres pour commercialiser son savoir-faire en matière nucléaire. Islamabad vendrait des composants servant à la fabrication d’une arme nucléaire à des États voyous avec la bénédiction (sinon avec la protection) de la Maison-Blanche ! Explosif.
Je rigole dans mon coin, c’est seulement le 6 que vous venez avec cette histoire et en plus vous n’êtes pas au fait des dernières infos :
Le procureur neuchâtelois Pierre Cornu enquêtera sur les soupçons de violations de secrets de fonction, dans l’affaire de contrebande de matériel nucléaire vers la Libye. Le Conseil fédéral l’a nommé procureur fédéral extraordinaire. Les soupçons de violations de fonctions pourraient viser des collaborateurs de la Confédération. La procédure ne peut donc pas être menée par le MPC (Ministère public de la Confédération, (organe d’investigation et accusateur public fédéral, le Ministère public de la Confédération est compétent pour la poursuite de certains types d’infractions. Il s’agit, d’une part, de crimes et de délits dirigés contre l’Etat fédéral ou la collectivité et, d’autre part, de procédures complexes concernant des affaires de criminalité internationale organisée et de criminalité économique)). Pour garantir l’objectivité de l’enquête à mener, il est fréquent, dans ce cas, de confier la responsabilité de la procédure à un procureur extraordinaire, indique le département fédéral de justice et police.
Donc ; le gouvernement dépassant ses limites (séparation du pouvoir) cherche à faire payer quelqu’un d’autres pour leurs propre abus de pouvoir !
La fin de l’article me fait penser aux informations qu’a revelé Siebel Edmonds ; ancienne traductrice au FBI, elle serait tombée sur des informations qui montrent que ça fricote, au plus haut niveau de l’état US, avec du trafic de matériel nucléaire.
Le site de Siebel Edmonds : www.justacitizen.org
Bilderberg un fantasme gauchiste ? Le groupe Bilderberg, ou conférence de Bilderberg, ou encore Club Bilderberg est un rassemblement annuel et non-officiel d’environ 130 membres, dont la plupart sont des personnes d’influence dans les domaines des affaires, des médias et de la politique. L’idée de la création de ce groupement date de 1952. Depuis 1954, cette conférence réunit sur invitation environ 130 personnalités diverses issues du milieu des affaires, des études académiques ou politiques de différents pays. Ses membres, des hommes politiques, des industriels, et des banquiers, s’appellent eux-mêmes les « Bilderbergers » ou « groupe Bilderberg ». L’objectif initial du groupe aurait été, dans le contexte de la guerre froide, de renforcer la coopération entre les États-Unis et leurs partenaires européens, notamment via l’OTAN . Aussi, du fait du caractère très confidentiel des conférences et de sa non-médiatisation, le groupe a longtemps été considéré par certains comme une société secrète. Parmi les reproches exercés à l’encontre de ce groupement, on notera la crainte de voir une structure collégiale abritant un petit nombre de personnes influentes et puissantes prendre des décisions importantes en économie ou en politique sans aucun contrôle démocratique par des tiers. Le groupe Bilderberg demeure toujours aujourd’hui l’un des dossiers du conspirationnisme. Depuis la chute de l’empire soviétique, on reproche notamment à ce puissant lobby l’orchestration de la mondialisation économique. je sais pas si c’est fantasme de gauchiste mais en tout cas çà existe ! je te conseil une petite visite sur ce site pour éclairer ta lanterne, j’espère que tu comprend l’anglais !
http://www.bilderberg.org/
C’est vrai qu’en France pendant la guerre il n’y avait que des résistants, que les entreprises US n’ont pas collaboré avec les sociétés Nazies et que dans ce beau pays de France tout est toujours fait au grand jour et sans magouilles.. (les frégates de Taiwan, Les Irlandais de Vincennes, les comptes de l’UIMM, le transport des déchets nucléaires en France…et j’en passe et des meilleures…) Et la France, elle fait quoi sous la pression des US ??? Les atterrissages d’avions de la CIA c’est quoi ? Laissé donc un peu la Suisse tranquille et regardé ce qu’il ce passe chez vous en premier ! La règle de la paille dans l’œil du voisin s’applique tout particulièrement bien au Français qui ne voient que très rarement la forêt dans le leur !
Philbee
qu’est qui te fait croire que mon article sous entend une quelconque indulgence vis à vis de la France ? si tu te donne la peine de lire mes différents articles notamment sur la corruption des syndicat en France et sur ça politique étrangère au lieu de parler à torts et à travers, tu t’apercevra que ne je fait preuve d’aucune complaisance à l’égard de personne ,même pas pour ceux avec qui j’ai un peu de sympathie !
cordialement cher lecteur !
paisiblenuit