En Birmanie, le généraux de la junte n’ont qu’une idée en tête : se doter de l’arme nucléaire. Total, qui exploite un gisement dans le pays, leur donne un sérieux coup de main.
Total n’a décidément pas de chance. Alors que les malheurs de BP dans le golfe du Mexique ont fait passer ses propres turpitudes à l’arrière-plan, voilà que surgit un gros pépin : les généraux birmans mettent le paquet pour se doter de l’arme nucléaire.
Et Total est leur premier financeur… Les investigations de l’ONG Earth- Rights International (ERI) établissent clairement la responsabilité du pétrolier dans l’acquisition en cours de nucléaire militaire par la junte birmane auprès de la Corée du Nord. ERI s’est penché sur le gisement gazier offshore en mer d’Andaman, dans les eaux territoriales birmanes, exploité par Chevron, Total et le thaïlandais PTT, un consortium au doux nom de Yadana. Et qui aurait rapporté des milliards aux généraux.
Selon des informations obtenues par Bakchich, la banque française BNP Paribas a été, de 1995 à 2008, l’intermédiaire financier entre Total, chef de file du consortium Yadana, et les généraux birmans.
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