Le web et l’écrit ne sont pas des ennemis. Et Bakchich propose de signer l’armistice !
Quand en 1963 le mythique patron de France-Soir, Pierre Lazareff, créa « Cinq colonnes à la Une », il eut cette phrase prémonitoire : « Jusqu’à présent, quand il y avait un événement, on descendait dans la rue pour le lire ; désormais, on rentrera chez soi pour le voir ». Il constaterait aujourd’hui qu’il n’est même plus besoin de rentrer : sur son portable, on peut lire, voir et entendre l’actualité. France-Soir est tombé du million à moins de 40 000 exemplaires et le lectorat de toute la Presse quotidienne s’effondre depuis plus de 20 ans. L’information immédiate ce n’est plus seulement la radio et la télé ; ce sont les sites Web d’information « labellisés » (à ne pas confondre avec les blogs), dont BAKCHICH est « le » modèle.
Ce n’est donc pas Internet qui menace la Presse : c’est la Presse qui a besoin d’Internet pour survivre. Désormais, l’information se décline sur le papier et sur le Web. La survie des journaux dépend de ce nouveau paradigme : la conjugaison du support papier et de l’Internet.
En un mot, « l’écran sauvera l’écrit ».
Ce 23 septembre, BAKCHICH pousse mon théorème jusqu’au bout : un authentique site web d’information accouche d’un hebdomadaire.
L’écran ne sauve pas seulement l’écrit : il le génère !
Lire ou relire sur Bakchich :
Certaines fois, le mercredi, je succombe à une pénible (com)pulsion, qui me fait acheter "Paris Match".
Ca m’est arrivé ce matin, et c’est comme ça que je suis tombé, choc des mots, sur deux pages si indécentes, qu’elles me font penser qu’il manque (…)
Le mariage du Web et de l’écrit : avec consentement mutuel ? pour le meilleur et pour le pire !!! pour fêter "les noces de papier" ,c’est 37 ans de sauvetage mutuel
Le pacs serait peut être la meilleure solution …