Johnny Hallyday va-t-il mieux ou non ? Ce qui est sûr, c’est qu’il faut faire tourner le business. Un système efficace piloté par le producteur Jean-Claude Camus sur un principe simple : faire payer les autres.
Attention dernière minute, la plus vieille star du rock à la française a été réopérée dans la nuit de mercredi à jeudi à Los Angeles. Son service de presse a fait savoir qu’"à la faveur de l’hospitalisation de Johnny Hallyday, il a été constaté par les médecins de l’hopital Cedars-Sinaï de Los Angeles des lésions résultant de l’opération qu’il a subie le 26 novembre à Paris [intervention pour une hernie discale] et qui ont nécessité une opération réparatrice la nuit dernière". "La situation en l’état est sous contrôle. Un autre bulletin sera communiqué dans 48 heures".
Les rédactions sont sur les dents, mais pas que. A 66 ans, l’idole des plus trop jeunes est victime d’ennuis de santé à répétition depuis un cancer du côlon opéré cet été.
Ce "petit cancer" avait par exemple justifié la décision de Télé Star de précipiter d’urgence la sortie dans les kiosques de son numéro, daté du 3 au 9 octobre pour publier le bulletin de santé de l’idole des jeunes. Il importait de faire vite. Comme le précisait bien l’un des titres à la Une du magazine il s’agit du "combat gagné" contre la vilain Crabe, à propos duquel Johnny soulignait :"aujourd’hui je vais bien ". Ouf !
Et même plus que bien lors de l’entrevue ! Selon les informations recueillies par Bakchich, Johnny Hallyday était particulièrement en forme au moment de bredouiller le mot "cancer" lors de cette interview accordée au magazine télé le 15 septembre dernier à Toronto. Quand l’Elvis du pauvre se retrouve soumis au feu des questions de Télé Star, aux dires des témoins ayant assistés à l’entretien, il est déjà dans un état pas loin de second. "Plus proche du Beaujolais que de Toronto", rigole un proche.
L’abus d’alcool et de médicaments anti-inflammatoires (en raison d’une nécrose de la hanche) affectent quelque peu son discernement et pousse aussi, un peu, à l’apitoiement. Même l’interviewer s’en est rendu compte et s’en est ouvert auprès de ses confrères. Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse du scoop ! Bien échauffé Johnny évoque bien un "petit" cancer. Si c’est lui qui le dit ! L’exclusivité est bien là même si la vérité est un peu malmenée. L’entourage de Jojo, qui ne le prend pas pour un intellectuel, "lui a expliqué avec des mots qu’il pouvait comprendre", s’excuse un proche des Boudou, la belle famille de Johnny. En fait de cancer, la rock star nationale n’a eu qu’un polype pas bien malin, qu’un chirurgien de l’hôpital américain de Neuilly lui a retiré fin juillet. Ce que confirment en off plusieurs membres du choeur du chanteur.
Le sujet de la santé de Johnny devient une rengaine de plus en plus fredonnée. Douchés par les conséquences du décès Michael Jackson, les assureurs de Johnny l’avaient prié le chanteur faire un bilan de santé complémentaire alors que le monstre sacré entame ce qui est supposé être sa dernière tournée, son "Tour 66". Un brin amputé… Et pas seulement pour des raisons de santé. Certes le 29 septembre dernier, "une extinction de voix" a contraint Hallyday à annuler à la dernier minute sa représentation à Bruxelles, ce qui est dommage puisqu’il devait chanter en belge.
En fait, « extinction de hanche » affirment les langues de vipère. Tombé cet été sur un bateau, sa hanche en plastoc a souffert et « Mamours » a de plus en plus de mal à twister sur « Be-bop… euh LaLa ». Un report sans autre conséquences, même financières, puisque le concert a été repoussé à une date ultérieure.
En revanche son faux-bond à la Réunion, le 20 septembre a fait grincer toutes les quenottes d’Ivan Sudre, l’organisateur local. Officiellement, l’épidémie de grippe H1 N1 qui effectivement sévit l’île a refroidi la star préférée de Raffarin. Toutefois une autre version de l’absence de Johnny dans l’Océan Indien existe ; "c’est vraiment loin de Los Angeles où séjourne alors Johnny et que ce dernier ça le fait alors trop ch… de se taper le voyage Los Angeles-Paris- Saint Denis de la Réunion. 20 heures d’avion pour aller pousser la chansonnette ". Une trop longue balade… et un bobard qui ne change guère la donne financière.
Le producteur de Johnny Jean-Claude Camus, a créé avec ses concerts une machine à cash bien huilée, et normalement sans risques financiers puisque les spectacles sont achetés clés en main, parfois par des municipalités quand les recettes vont dans les poches de la holding du show biz.
Mais les assurances annulation ne couvrent que les risques météo ou la maladie de Johnny, pas le risque endémique genre grippe H1N1… Plus gênant selon Sudre, qui en est bon pour 700 000 euros cramés, une clause du contrat passé avec le producteur stipule que si l’une des deux parties n’est plus en mesure d’assurer sa prestation, elle rembourse les frais engagés par l’autre partie. Pas bégueule, le bonhomme a bien cherché un arrangement financier avec Camus. Pour l’instant en vain. Pris en grippe, le concert humanitaire, toujours coaché par Sudre, avec…Laeticia Hallyday et consorts, a aussi été annulé.
A lire sur Bakchich.info
"Johny va-t-il mieux" ?
La réponse est : ON S’EN FOUT.
la seule vraie question sur ce mec c’est : "Qu’est-ce qu’une personne de moins de 60 ans a à foutre de ce type ?"
Vous croyez pas qu’on en a assez, nous les cocus, les enfants des baby-boomers, de nous faire bassiner avec leur pseudo-icône ?
Vous croyez que c’est pas déjà assez désespérant de voir TOUS les médias "ouvrir" ou "faire la une avec ça ?
Vous croyez qu’on en a pas marre de nous faire répéter que ce sont les vieux qui font la Loi en France ?
Vous croyez qu’on a pas honte de se retrouver réduit à penser en notre for intérieur "vivement qu’il crève", tellement ON N’EN PEUT PLUS ?
Des millions d’enfants meurent à travers le monde, en Afrique du sida, sans avoir les moyens se faire soigner, et il faudrait pleurer dans les chaumières pour Johnny qui a les moyens de se faire soigner les cliniques de milliardaire, quand il a passé sa vie entière à se détruire à coup de cocaïne, d’alcool, à se permettre de tout casser dans des bars et d’envoyer ses sbires payer l’addition.
Johnny le contribuable suisses chiraco-sarkozien pour qui les contribuables français paient les concerts offert à la populasse.
Johnny et ses amis les fossoyeurs de l’Afrique, ne me fais pas pleurer, même pas sa greluche qui joue les marraines de l’Unicef, pour avoir bonne conscience et faire vendre .