Deux voix juives sur le conflit à Gaza. Ofer Bronchtein, ancien conseiller d’Yitzhak Rabin, décrypte la nécessaire « politisation du Hamas » et l’UEJF, inquiète des récents actes antisémites.
Le franco-israélien Ofer Bronchtein est président du Forum International pour la Paix. Une organisation qui entretient depuis des années, un dialogue entre Palestiniens et Israéliens. Pour Ofer Bronchtein, pas question de parler d’échec des négociations israélo-palestiniennes. Le conflit à Gaza marque « un coup d’arrêt », mais pas la fin des négociations. Pour lui, penser cela serait « oublier les avancées historiques de ces derniers mois en Cisjordanie ». De passage à Paris avant de retourner en Israël, il explique sa position :
Raphaël Haddad, président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), s’inquiète des actes antisémites commis ces jours derniers en France. Il se dit démoralisé par cette logique absurde qui veut qu’on s’en prenne aux Juifs de France chaque fois qu’Israël est en guerre. Et craint une perte de contrôle des organisations pro-palestiniennes lors de manifestations. Autre volet, le rôle que doivent avoir, selon lui, les Institutions juives. « Pas de solidarité aveugle avec la politique israélienne », assure-t-il, « ce n’est pas notre rôle ». Pour la suite, voir la vidéo :
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Est-ce que ces gens pourraient d’abord condamner les atrocités en cours, le racisme de la population israélienne et la politique d’expansion coloniale continue de l’état d’Israël.
Ensuite ils pourraient parler d’un ton détaché, pour dire qu’on négociera avec les quelques survivants.
Quand à celui qui craint l’antisémitisme, qu’il empêche d’abord le CRIF de soutenir l’ignoble état barbare d’Israël. Parce que ça c’est certain : cela donne des juifs une image haïssable. Conseil Représentatif des Institutions juives de France ça s’appelle. Il faut leur faire un procès s’ils n’ont pas le droit de s’appeler comme ça.
Mais tant que personne n’ose critiquer le CRIF et exiger qu’ils changent de nom, par peur d’être rejeté par la communauté, arrêtez de pleurnicher. .