La croissance arrive, paraît-il. Et les banquiers vont encadrer les bonus. En attendant, des journalistes économiques racontent à Bakchich ce qu’ils ont appris de la crise et ce qu’elle a changé dans leur métier.
Presse, radio, TV sautent sur les moindres petits signes de reprise et s’empressent de crier victoire. La crise aura pointé du doigt les excès des traders, mais qu’en est-il des journalistes spécialisés en économie ? Une fois la sortie de crise abordée, vont-ils, tels les banquiers et leurs bonus chéris, reprendre leur bonnes vieilles habitudes ? Indulgence pour les analystes et retour au bon sens semblent être les leçons tirées, mais la crise est aussi source d’adrénaline pour les journalistes.
Lire ou relire dans Bakchich :
Bientôt un an que cet article a été écrit, et qu’est-ce qui a changé ?
La crise ? La crise de rire pour quelques-uns, oui !
oui, Merci pour video intéressante !
Le GROS PROBLEME, le vivre à crédit, la « logique » de Bretton-Woods ?
La crise, quelle crise ? Les dettes, quelles dettes ? Les déficits, quels déficits ? Les faillites, quelles faillites ?
Non, aboutissement (jusqu’à quelle limite ?) d’un NON SENS ABSOLU IMPOSE (imposé comme imposition et impôts, pourrez-t-on peut-être même dire….) à Bretton-Woods en juillet 1944…. Le gros problème (il y a quelque temps quelqu’un a dit : "Nous avons UN GROS PROBLEME" (sic)) est de vivre dans un système monétaire non viable avec une monnaie de réserve sans fondement (depuis au moins 1970), et même depuis les "accords" de Bretton-Woods en 1944.
En effet le « choix » en 1944 d’une MONNAIE D’UN SEUL PAYS COMME MONNAIE DE RESERVE ne pouvait que faire vivre (DE FAIT) ce pays avec des DEFICITS (et DONC à CREDIT) avec le risque de le rendre à terme, ou de le conforter, paresseux et belliqueux en lui permettant d’user et d’abuser du DROIT DE SEIGNEURIAGE. A l’époque, Keynes avait (paraît-il ?) déclaré que ce système portait en lui, dès sa naissance, le GERME DE SA PROPRE DESTRUCTION.
Cette conséquence, VIVRE EN DEFICIT, donc à CREDIT SUR LE DOS DE LA PLANETE, INELUCTABLE dés LE DEPART, est connue sous le nom de paradoxe (ou dilemme) de Robert Triffin, il a été exposé dès 1960. (nota : Le dilemme de Triffin ou paradoxe de Triffin tire son origine du système de Bretton-Woods, lequel rendait nécessaire le déficit de la balance des paiements des Etats-Unis pour alimenter le monde en moyens de paiement internationaux. Une telle situation contribue à un affaiblissement progressif de la confiance des agents économiques étrangers envers la monnaie de référence ; les besoins importants de l’économie mondiale en une devise fiable aboutissent donc paradoxalement à la perte de confiance envers cette monnaie).
Lors de sa conférence de presse du 04 février 1965 (extrait consultable sur le net et conférence complète visible sur le site de l’INA), le général de Gaulle avait parlé lui de PRIVILEGE EXORBITANT.
En usant et en abusant des PRIVILEGES qu’il procure à certains, ce non système a été poussé depuis 65 ans, jusqu’à l’extrême et jusqu’à l’absurde, et jusqu’à aujourd’hui avec les dérives (et mêmes les dérivés, c’est le cas de le dire) les plus inimaginables, les plus invraisemblables et avec des MONTANTS absolument ASTRONOMIQUES.
Donc la crise monétaire systémique que nous vivons, contrairement à ce que l’on voudrait presque nous faire croire, n’est pas une fatalité (en cette année de l’astronomie, ce n’est pas une météorite qui a percuté la terre), car en effet, tout ce qui doit arriver arrive… Comme l’a dit aussi Maurice Allais.
J’invite à lire (consultable sur le net) Robert Triffin (« Les comptes des Etats-Unis et leur impact sur le reste du monde », texte écrit en 1985), Maurice Allais (« La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires », livre écrit en 1999), et aussi Le Monde Diplomatique (Manière de voir) en particulier les articles d’Ibrahim Warde, Christian de Brie, Gabriel Kolko, articles écrits pour certains DEPUIS… 1994, etc…. Et beaucoup d’autres (liste non exhaustive).
Mais le PRIVILEGE EXORBITANT a (entre autres)….. ……Permis aussi d’avoir la première armée du monde et ses à-côtés…. Le tout obtenu en partie à crédit bien entendu (nouveaux dilemmes….).
La crise de la dette, la « logique » de Bretton-Woods ?