A l’occasion de la sortie du film "Walter, retour en résistance", de Gilles Perret, Bakchich a rencontré Stéphane Hessel.
Walter, retour en résistance, un film réalisé par Gilles Perret, sort en salles mercredi 4 novembre. A cette occasion, nous avons rencontré Stéphane Hessel qui, durant la Seconde guerre mondiale, a choisi le camp de la résistance.
Retrouvez Stéphane Hessel dans le nouveau numéro de Bakchich Hebdo (n°7), en kiosques à partir de mercredi. Et sans attendre, un avant-goût du long entretien qu’il nous a accordés.
L’allure vive et le visage lumineux malgré son âge canonique et les épreuves de vie, le résistant Stéphane Hessel entre dans une brasserie du XIVe arrondissement de Paris, où nous avons rendez-vous. L’endroit, chic, ne correspond guère aux lieux qu’il affectionne, prévient-il. De même, Hessel préfère la plage de Trouville à celle de Deauville, sa prétentieuse voisine.
Né à Berlin en 1917, Stéphane Hessel s’exile en France avec sa mère dans les années 1920. Pendant la seconde guerre mondiale, il est embarqué par la Gestapo pour ses activités dans la résistance française. Et déporté au camp de concentration de Buchenwald.
Depuis lors, Hessel n’a jamais cessé de résister. Co-rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, il est aussi présent dans les manifestations de soutien aux Palestiniens, au début de l’année. C’est ce lien, entre la résistance d’antan et celle d’aujourd’hui, que « Walter, retour en résistance » montre ; en nous offrant l’opportunité de voir et d’entendre des résistants de guerre, comme Stéphane Hessel et Walter Bassan.
Toujours encourageants, les deux hommes cherchent à faire comprendre que résister n’est pas un seul mot, mais une valeur à laquelle il faut donner un sens bien précis. Ils soulignent l’importance de l’acte de résistance, rien n’étant jamais définitivement acquis. Les pires horreurs de l’histoire, comme la Shoah, peuvent revenir, tant à pas de loups que soigneusement maquillées.
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Grand Monsieur pas seulement par la taille, et quelle jeunesse, quelle fraîcheur, quelle vitalité !! Pourrions-nous rester fidèles comme eux (S.HESSEL et W.BASSAN)aux valeurs qu’ils défendent et nous transmettent :
* rester fidèle à ses idéaux. * ne pas trahir et bannir la lâcheté. * sans cesse témoigner et rester vigilant.
Chapeau bas pour les deux jeunes hommes résistants.
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