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Stéphane Hessel, résistance passée et présente (2)

grand sage / mercredi 4 novembre 2009 par Gaëlle Corvest, Anaëlle Verzaux

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Suite de notre grand entretien avec Stéphane Hessel. L’ancien résistant et ambassadeur revient sur le sens de la résistance, sa nécessité aujourd’hui comme hier.

Walter, retour en résistance, un film réalisé par Gilles Perret, sort en salles mercredi 4 novembre. A cette occasion, nous avons rencontré Stéphane Hessel qui, durant la Seconde guerre mondiale, a choisi le camp de la résistance.

Retrouvez Stéphane Hessel dans le nouveau numéro de Bakchich Hebdo (n°7), en kiosques à partir de mercredi. Et sans attendre, un avant-goût du long entretien qu’il nous a accordés.

L’allure vive et le visage lumineux malgré son âge canonique et les épreuves de vie, le résistant Stéphane Hessel entre dans une brasserie du XIVe arrondissement de Paris, où nous avons rendez-vous. L’endroit, chic, ne correspond guère aux lieux qu’il affectionne, prévient-il. De même, Hessel préfère la plage de Trouville à celle de Deauville, sa prétentieuse voisine.

Né à Berlin en 1917, Stéphane Hessel s’exile en France avec sa mère dans les années 1920. Pendant la seconde guerre mondiale, il est embarqué par la Gestapo pour ses activités dans la résistance française. Et déporté au camp de concentration de Buchenwald.

Depuis lors, Hessel n’a jamais cessé de résister. Co-rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, il est aussi présent dans les manifestations de soutien aux Palestiniens, au début de l’année. C’est ce lien, entre la résistance d’antan et celle d’aujourd’hui, que « Walter, retour en résistance » montre ; en nous offrant l’opportunité de voir et d’entendre des résistants de guerre, comme Stéphane Hessel et Walter Bassan.

Toujours encourageants, les deux hommes cherchent à faire comprendre que résister n’est pas un seul mot, mais une valeur à laquelle il faut donner un sens bien précis. Ils soulignent l’importance de l’acte de résistance, rien n’étant jamais définitivement acquis. Les pires horreurs de l’histoire, comme la Shoah, peuvent revenir, tant à pas de loups que soigneusement maquillées.

A voir ou revoir sur Bakchich.info

Résistance passée et présente

A l’occasion de la sortie du film "Walter, retour en résistance", de Gilles Perret, Bakchich a rencontré Stéphane Hessel.

Sarkozy, l’homme qui rit dans les cimetières

Dans le film "Walter, retour en résistance" (sortie le 4 novembre), Sarkozy se livre à un numéro d’humour au cimetière des Glières. Florilège de bon goût. Bakchich s’est procuré l’extrait.

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Forum

Stéphane Hessel, résistance passée et présente (2)

le samedi 16 janvier 2010 à 19:26, Michel a dit :

Voilà un message authentiquement républicain ! Il est bien dommage que nos chaînes dites publiques ne diffusent pas de tels documents : cela ferait sans doute réfléchir nombre de gens que la publicité abêtit ! Chapeau, Monsieur Hessel, vous avez une jeunesse, une vigueur d’esprit qui font de vous un personnage phare. Je retrouve la pensée de Jaurès, l’engagement de Lucie AUBRAC. Il faut faire connaitre ces éveilleurs de conscience !
Résistance passée et présente (2)

le dimanche 15 novembre 2009 à 22:01

Merci à vous de donner la parole à cet homme trop rare sur les médias,c’est une voix que je reconnais immédiatement et que je n’écoute jamais sans émotion.Un grand Monsieur auquel j’attribue le Prix Nobel de l’Humanisme,sa vie,sa carrière,ses combats pour la justice font de lui un de nos grands hommes dont nous pouvons être fiers.
Résistance passée et présente (2)

le mercredi 11 novembre 2009 à 16:55, freddecorse a dit :

on se sent petit devant un tel monsieur…. Respect devant ce monsieur pour ce qu’il a fait et pour la classe qu’il degage ! Quelle modestie de ce grand monsieur. j’ai 42a mais me trouve petit et merdeux devant une telle personne oh combien estimable.
Résistance passée et présente (2)

le samedi 7 novembre 2009 à 21:44, roberto a dit :

la famille SARKOZY arrivant en France , dans un pays pratiquant une politique identique à celle exercée par les Hortefeux Besson , suite à leur fuite de Hongrie ,alliée du nazisme, pour échapper aux troupes soviétiques envahissant ce pays ; ils auraient eu à subir un retour en train dans leur beau pays des Carpates et jamais nous n’aurions connu ce malheur d’être dirigé par ce Nabot Sarkoléon ( l’effaré du Danube) quel mépris pour les résistants ; on voit que Sarkozy déteste et honnit tout ce qui à ses yeux représente la lutte et la résistance( lui est fort avec les faibles et faible avec les puissants)
Résistance passée et présente (2)

le jeudi 5 novembre 2009 à 21:37, sylvie a dit :

un très grand merci à Monsieur Hessel.

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