Le 20 mars sort en librairie le livre de Basile Boli, ancien footballeur rallié à Sarkozy. Probablement séduit par le titre, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, en assure la préface.
« Fini de jouer ». C’est le titre du livre de l’ancien footballeur Basile Boli, qui sortira le 20 mars. Joli plaidoyer pro-Sarkozy en ces temps difficiles, dont la préface est signée d’un certain Guéant Claude. Où la plume toute humide, l’alors directeur de campagne de Nicolas et grand ordonnateur de la Sarkozie, se rappelle comment il est arrivé à convaincre celui que Platini surnommait « le socialiste », de s’engager aux côtés du futur président. Ou autre perle, le meeting présidentiel de Sarko, le 19 avril 2007. Guéant demande à Basile de dire un mot à la tribune et lui écrit son texte. « Il a lu les deux premières phrases. Je l’ai vu lever les yeux de son discours, l’œil tourné vers moi. Et il s’est mis à improviser les paroles qui lui venaient droit du cœur : ‘C’est Sarkozy qu’il nous faut’. Tonnerre d’acclamation ». C’était le bon temps, c’était le printemps.
Car ces derniers jours, un vent mauvais soufflait sur l’Elysée. Avec l’accumulation des déboires en Sarkozie, la position de Claude Guéant, le secrétaire général du Château, s’en trouve toute ébouriffée. D’abord le mariage présidentiel s’est assorti d’un léger contrecoup. Un violent gadin dans les sondages pour le bon président Sarkozy, toujours pas remis. Et qui dit gadin dit petit souci électoral. Pas de pot, les municipales sont arrivées. Que ce soit pour expliquer « les difficultés personnelles » du président ou la possibilité d’un « remaniement », le préfet n’a pas convaincu…
Son absence lors du voyage présidentiel en Afrique du Sud a également fait fonctionner la machine à fantasmes. Des malandrins osent même évoquer en off son possible remplacement. Au premier rang desquels, les conseillers bannis lors du court règne de Cécilia au Château. Mesquin. Bref, le grand commis de l’État a perdu de sa superbe. Qu’il est loin le temps où les caciques de l’UMP lâchaient dans un sourire : « un jour, les Français comprendront qu’ils ont élu président Claude Guéant ». Heureusement, pour se rappeler ces temps glorieux, l’homme-à-tout faire de l’Élysée pourra toujours se plonger dans la lecture du dernier Boli. A moins qu’il ne prenne, comme le pensent certains, le porte-parolat avec Jean-David Levitte, à la place de David Martinon.
PS : A 17 heures, l’Elysée annonce officiellement une réorganisation de son service communication. La fonction de porte-parole, jusqu’ici occupée par David Martinon, qui quitte l’Elysée et pourrait devenir consul général de France aux Etats-Unis, est supprimée. « La prise de parole officielle » est désormais confiée à Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, et Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique.
Bonsoir,
Je viens de lire votre texte sur Claude GUEANT qui parle aussi de la sortie du livre de Basile BOLI. Ma question est simple : est-ce BOLI qui a écrit ou c’est un nègre qui s’en est occupé ? Après son compère DESSAILY dont le livre a fait un flop c’est à son tour.
N’est-ce pas ce type là qui a pris sa carte au PS et souhaitait être investi dans une cirdonscrption à Auxerre ?
Espérait-il avec la montée de SARKO qu’il a rejoint, on le sait aujourd’hui avec l’appui de GUEANT, mais par les temps qui courent lendemaien de défaires à l’UMP) il serait souhaitable qu’il remettre la sortie de son livre à un autre moment propice à SARKO.
Merci de publier mon texte SVP