Quel fouillis ! À une poignée de jours de son élévation à la présidence de l’Union européenne ; Nicolas Sarkozy ne trouve rien de mieux, dit le site du Figaro, que de « critiquer ouvertement » la Commission européenne en l’accusant d’avoir une part de responsabilité dans le « NON » irlandais au Traité de Lisbonne.
À supposer que ce soit vrai (mais quelles preuves en fournir ?), faudrait-il rappeler au futur Président de l’Union que toute vérité n’est pas bonne à dire ; surtout lorsqu’une telle fonction est principalement de nature diplomatique. Se mettre à dos l’Exécutif de l’Union européenne est d’une habileté très moyenne. Encore heureux que Nicolas Sarkozy n’ait pas qualifié ses membres d’« exécutants », comme il baptisa François Fillon de « collaborateur » au début de son quinquennat ; lequel François Fillon est donc aujourd’hui fondé à se dire « sur un siège éjectable », ainsi qu’il vient de le déclarer en Algérie. Non sans en sourire. L’homme est fin.
Comme si cela ne suffisait pas, comme si la barque n’était pas déjà trop chargée avant d’avoir quitté la rive, le Président français provoque sur un sujet majeur l’opposition des partenaires européens et, au premier rang, de l’indispensable Allemagne. Quelle audace, ces effrontés ( !) de ne pas approuver la suggestion française d’agir sur le taux de la TVA (qui est de la compétence de la Commission de Bruxelles…) pour tenter d’amoindrir les conséquences du délire pétrolier.
Comme on le voit à chaque instant, Nicolas Sarkozy ne démord pas de ses certitudes. On en verra l’effet à l’issue de cette demi année européo-sarkozienne, bien obérée, beaucoup l’ont remarqué, par les deux mois d’été… Car, le raout méditerranéen des 13 et 14 juillet n’a rien à voir, l’a-t-on assez lu et entendu ( !) avec l’Europe, Angela Merkel ne l’ayant accepté que du bout des lèvres, – et c’est un euphémisme.
Cette situation d’isolement, sinon de solitude, un éditorialiste du Monde y voit un écho, presque une ressemblance avec les refus gaulliens d’être un « aligné » (sur les Américains) : en 1940, bien sûr, lors de l’Appel radiodiffusé que lance Charles De Gaulle (1890-1970) le 18 juin ; mais aussi le 7 mars 1966 lorsqu’il annonce officiellement à Lyndon Baines Johnson (1908-1973) que la France quitte l’« organisation intégrée » de l’OTAN et expulse l’appareil militaire américain de l’Hexagone ; ce, afin de mettre fin à une trop manifeste allégeance aux Etats-Unis.
Mais le processus de désengagement avait débuté dès septembre 1958 au travers d’un échange de lettres avec le Président d’alors, Dwight David Eisenhower (1890-1969), ainsi qu’avec le Premier ministre britannique, Harold MacMillan (1894-1986). Evidemment, il y a plus classieux ; comme de courir dans Central Park vêtu ( ?) d’un caleçon et d’un maillot de la police newyorkaise…
Gaullien, Nicolas Sarkozy ? Ce serait assez paradoxal ! Est-ce être gaullien que de défaire ce que réalisa son lointain prédécesseur ? S’il l’est, c’est a contrario. D’autant que, pour réaliser cette étrange ambition, il n’a et n’aura pas d’interlocuteur américain. George Walker Bush est usé jusqu’à la corde et le successeur – Barack Hussein Obama ou John Sidney McCain –, s’il sera élu le 4 novembre prochain, ne prendra ses fonctions que le 20 janvier 2009. Trop tard ! La République tchèque aura alors succédé à la France ; à supposer, cependant, que ce pays ait ratifié le Traité de Lisbonne auparavant ; ce qui est rien moins que certain.
Il serait donc judicieux que le Président français comprenne dès maintenant que s’agiter n’est pas agir, encore moins gouverner, moins encore présider.
ahhh merci de préciser, noble "étranger" il n’est président que d’une moitié des français. Moi j’en voulais pas de ce petit homme. Quand à le garder au chaud, euh non, on voudrait plutot s’en débarrasser nous. T’es sûr, vous le voulez pas ? Vous n’auriez pas non plus un geole dans laquelle le mettre ? Allez, on vous l’offre comme putching ball, ou pour faire des expériences nucléaires dessus.
Allezzz, s’te plait ! On vous paie si vous voulez !… ;-))
Avec l’explosion du prix du baril qui a aujourd’hui dépassé les 142 dollars… le petit Nicolas ne va-t-il pas nous ressortir une belle campagne publicitaire pour nous vendre son idée de plafonnement de la TVA sur l’essence ?? cela pourrait surement faire plaisir à Bruxelles !
http://www.impots-utiles.com/nouvelle-hausse-record-du-baril-qui-depasse-les-142-dollars.php