Epouse répudiée, Wasina Déby finance un pseudo-rebelle et pseudo-journaliste.
Les Premières dames africaines défendent, à l’ombre de leur mari de bien belles causes, dont la lutte contre le Sida. Réunies dans l’association Synergies Africaines contre le Sida, de Chantal Biya, les épouses des présidents se sont même retrouvées, courant juillet à Yaoundé, pour un petit conseil d’administration.
Las, la politique s’est invitée à la petite sauterie des grandes du monde africain. La faute au sémillant Idriss Déby, président du Tchad, dont le cœur a chaviré pour la belle et jeune Hinda, une bonne amie d’un de ses fils. Sus aux rumeurs, à 54 ans, Déby-de-Boisson est encore vert !
Non contente d’être appétissante, Hinda se veut aussi une femme responsable et une Première dame respectable. Aussi s’est-elle rendue à Yaoundé. Seul petit souci, une Première dame tchadienne se trouvait déjà dans la capitale camerounaise, Wasina Déby, répudiée par les grâces de la douce Hinda. Et l’initiative caritative de se transformer en scandale diplomatique.
Heureusement, un galant homme passait par là, le toujours serviable Blaise Pascal Talla, propriétaire, entre autre, de Jeune Afrique Economie (JAE). Grand prince, le gentleman héberge, chez lui, dans le clan Bamiléké, Wasina et son vague-à-l’âme. Mieux, le patron de l’exsangue JAE se propose de venger son honneur bafoué et, d’homme de presse se muer en barbouze de cœur, en préparant un coup d’Etat contre ce goujat de Déby. Un plan drague assez grossier et alourdi par la manne qu’il demande à sa belle pour l’entreprise - deux millions d’euros persiflent de médisants diplomates.
Eblouie et un brin naïve, Wasina n’hésite pas à régler rubis sur l’ongle les « frais » de son nouveau chevalier servant-amant.
Las (bis), les oreilles du Président Déby sifflent à l’annonce de cette amourette. Et le maître de Ndjaména ne tarde pas à s’en expliquer avec son acolyte camerounais, le président Paul Biya. Accusé de laisser ses hommes comploter contre le Tchad sans sévir, Popol n’en revient pas et entre en une noire colère contre Talla.
L’ami Blaise, dont Biya a renfloué les caisses de la société Gideppe (groupe international d’édition de presse économique) et dont le nom apparaît plus que de raison dans la grande enquête sur la corruption, diligentée par la Présidence, se met maintenant aux esclandres sentimentalo-diplomatiques. Popol devrait le savoir, le cœur a ses raisons, et le porte-feuille de Talla aussi…