J’ai voulu faire un petit voyage chez nos frères angolais et chez nos soeurs de cette bien grande ancienne colonie des Portuguais, qui a pour président, encore, Edouardo Dos Santos et pour capitale Luanda.
Impression fantastique ! Ces Africains-là qui ont aidé Kabila contre Mobutu, Sassou Nguesso contre Lissouba et qui n’aiment guère la France de Chirac-Villepin sont de drôles d’anciens cocos. Ecrabouillés par le marxisme-léninisme, au temps où le grand Léonid Brejnev et Fidel Castro les aidaient contre le capitalisme des portugais et des américains, les peuples d’Angola ont enfin relevé la tête.
Les Cubains, dieu merci, sont repartis fumer leurs cigares, emblême des riches, et sont retournés à la Havane pour soigner leur leader Maximo Fidel, sub-claquant. Savimbi est mort et ses troupes soutenues par les libéraux, genre Léotard-Madelin-Roussin-Marenches, ont déposé les armes. En Angola, Salvé Régina, la guerre civile est terminée.
Certes, Pasqua, Marchiani et autres Jean-Christophe Mitterand se retrouvent avec des bricoles judiciaires, à cause de Falcone et autres marchands de canons qui ont aidé le nouveau capitaliste marchand de pétrole Edouardo Dos Santos.
Multo obligado ! Les populations angolaises veulent de l’éducation pour leur enfants, de la santé pour leurs familles et du travail pour tous, afin que soient utilisées les richesses du pétrole, des forêts, et aussi des métaux précieux. Les jeunes angolaises et leurs frères rêvent de coopération avec le Brésil, lusophones comme eux, ou avec la Chine et l’Inde. C’est un nouveau rapport Sud-Sud !
En France, au Portugal, et aussi dans de nombreux pays d’Afrique, vivent de nombreux ressortissants angolais. Ils ont d’abord fuient le communisme et ses désastres économiques conséquences des inepties politico-administratives marxistes qui n’ont engendré, notamment en Afrique que la misère. Ils avaient fuit aussi tout comme leurs voisins congolais, les affres de la guerre civile et des combats ethniques. Mais les exilés angolais souhaiteraient bien rentrer au pays de leurs ancêtres.
J’ai trouvé à Luanda, tout comme en brousse les conditions qui me paraissent heureusement propices au retour de tous ces frères et soeurs déracinés, qui pourraient enfin profiter du don, des talents et des richesses que Dieu à donné à l’Angola. Que Dos Santos engendre paix et prospérité, c’est ce que l’on peut souhaiter de mieux à cette grande nation. Quelle belle et joyeuse capitale que Luanda !
il est bien peu intelligent celui qui pense que l’angola a été écrasé par Cuba, et si Dos Santos est encore au pouvoir aujourd’hui, c’est grâce à Cuba, car c’est Cuba qui a empeché la défaite prévisible du MPLA de Neto, parti de Dos Santos, contre l’UNITA de Savimbi, soutenu par les USA et les libéraux en général.
Merci Cuba, Merci au leader Maximo, qui a cru en l’Angola, et qui a envoyé des cubains pour défendre l’Angola, notamment contre l’Afrique du Sud.