L’immaculé tailleur de dame Royal résiste mal aux critiques des cultureux de gauche.
Fin de meeting raté au gymnase Japy, le 12 mars dernier. Pierre Bergé ne peut retenir un sanglot. L’ancien bras droit d’Yves Saint-Laurent, vétéran des campagnes présidentielles socialistes semble carrément désespéré : « Avec Mitterrand, on avait une Rolls. Avec Ségo, on a hérité d’une 2CV… » Misogynie obligée d’un promoteur affiché de la cause gay ou froid constat d’un fin connaisseur de la chose électorale ?
Ce soir-là, la Madone du Poitou qui devait célébrer son union avec le monde de la culture s’est surpassée dans le compassé. Une salle sans chauffage, une ambiance glaciale que le discours inaugural très Théâtre de la Colline de la très austère actrice Dominique Blanc n’a pas pu réchauffer, une assistance mutique et une candidate en retard (comme d’hab’) déchiffrant péniblement son texte sur le pupitre. Bref, un rendez-vous raté avec le show-biz.
Même l’organisateur de la soirée Eric Ghébali, ancien pilier de SOS Racisme et mari de l’animatrice télé Daniela Lumbroso, en convient. Devant des proches, il cauchemarde : « C’est dingue, cette femme ne répète même pas ses textes avant de monter sur l’estrade. Elle ne bosse tout simplement pas ». La faute à un emploi du temps trop serré ce soir-là ? Même pas, le 26 mars, à Nantes, dans une séance de rattrapage avec les milieux culturels, la Zapatera s’en est tirée par un « Je ne suis pas candidate au ministère de la Culture mais à la présidence de la République ». Sympa pour les artistes présents renvoyés à l’après-mai pour en savoir plus…
Autre people, victime de la Royal désinvolture : BHL soi-même. Tout en torse glabre, l’ancien « nouveau philosophe » se réjouit de faire venir les principaux candidats à l’Élysée à son grand meeting parisien de soutien pour le Darfour. Ségo avait dit ok. Elle s’annonce. BHL sort l’accueillir. Une demie-heure plus tard, elle n’arrive toujours pas. Au bord de l’angine de poitrine, le Tintin de la philo a du se réfugier à l’intérieur de la salle à l’arrivée de la Blanche Ségo. Ouf, la candidate a quand même salué son hôte à la tribune. Mais pas Laurent Fabius qui co-organisait la manifestation….
Décidément, Dame Royal a du mal à faire les efforts minimaux pour se concilier le beau linge, même les plus faciles à séduire. Une éminence médiatique comme Jean Daniel, fondateur du Nouvel Obs et conscience socialiste s’il en est, le sait mieux que personne.
L’éditorialiste, jusqu’ici peu enthousiaste sur la candidate, s’était résolu à étudier le phénomène de plus près. Son projet : la suivre pendant cinq jours pleins, nuit et jour ou presque. L’entourage de la Blanche Ségo donne son accord. Le directeur de l’Obs prépare son baluchon. Première étape prévue, le meeting de la candidate à Marseille. Ce soir-là, tout commence bien : à la tribune, en début de discours Ségo remercie de sa présence cette grande conscience de notre temps. Jean Daniel a même le privilège d’être introduit dans sa loge pour deviser pendant quelques minutes, après le discours. Puis tout dérape. Le dîner prévu avec la candidate le soir même est brusquement annulé. Motif : Ség’ préfère dîner seule dans sa chambre. Résultat, le lendemain, quand la candidate poursuit son tour de la Provence, le directeur de l’Obs fâché est rentré à Paris. Le périple de cinq jours dans l’intimité de Ségo est devenu… quelques heures dans le public avec les militants. Résultat : un jugement sévère sous la plume du directeur de l’Obs : « Cette femme n’est pas du tout éloquente. Elle n’a rien du tribun, ni même de l’orateur ».
Je ne comprends pas bien.
Qu’elle ne soit pas dans la séduction telle que le fait Sarkozozo ….c’est son droit.
C’est de la politique ou la cour de Versailles autour de Marie Antoinette ?
Ces gens semblaient satisfait de sa venue.
POur ses idées ou pour sa représentation ?
Celle ci fait faux bon etc…Ce qui n’est apparemment pas opportuniste.Soit !
"Puis tout dérape. Le dîner prévu avec la candidate le soir même est brusquement annulé.
Motif : Ség’ préfère dîner seule dans sa chambre.
Résultat, le lendemain, quand la candidate poursuit son tour de la Provence, le directeur de l’Obs fâché est rentré à Paris. Le périple de cinq jours dans l’intimité de Ségo est devenu… quelques heures dans le public avec les militants.
Résultat : un jugement sévère sous la plume du directeur de l’Obs : « Cette femme n’est pas du tout éloquente. Elle n’a rien du tribun, ni même de l’orateur »."
Mais le directeur du Nouvel Obs juge t il la femme politique ou son refus d’avoir simplement voulu diner avec lui ? Petit égo ou discernement ?
Car celui ci ne développe pas plus que les autres les points de son programme s’il en est, avec lequel ils ne seraient pas en accords.
On parle beaucoup des apparences de Ségolène ROyal, comme si celle ci devait se plier aux clowneries de ce "devenu président grotesque"
Que l’on parle de sa politique, de ces défauts politiques. Plutot que de parler people.
Les peoples font la politique ?
Apparemment…
Donc la gauche devrait s’engager aussi la dedans ?
Je ne comprends pas bien sauf qu’il est assez inintéressant de lire que Royal ne contente pas les peoples, étayé par qlq exemples d’un tel ou un tel qui serait important parceque mari de ou je ne sais quoi…qu’est ce qu’on sen tape !
Qu’elle contente le peuple c’est ce que l’on demande à un politique ?…dans la grande utopie démocratique…