Le secrétaire général de la FIFA met en demeure le Brésil de se remettre "sur la bonne voie" pour prouver rapido qu’il sera capable d’accueillir la Coupe du Monde en 2014.
Le Brésil mis en demeure par Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA, de prouver dans le délai d’un mois qu’il sera capable d’accueillir la Coupe du Monde 2014 ; un comble ! Et pourtant c’est bien l’initiative musclée que vient de prendre l’apparatchik zurichois au début de ce mois envers La Mecque du Beau jeu.
Le FIFA est en effet de plus en plus inquiète de l’apparente absence de tout progrès de la part du Brésil dans l’avancement de son projet.
En mai, Valcke avait déjà eu des mots assez durs envers la Fédération carioca : « je suis désagréablement surpris du retard accumulé par le Brésil. Je dispose d’un rapport sur l’état des stades brésiliens et je dois dire que ça n’est pas terrible ».
Comme son portugais devait être un peu scolaire et qu’il craignait d’avoir été mal compris, il en a remis une couche début juin : « Les stades c’est le point clef de toute Coupe du Monde. Malheureusement, pour le moment, au Brésil la plupart des échéances n’ont pas été respectées et nous avons dû en établir de nouvelles. Ça prouve à quel point, tout comme pour l’Afrique du Sud, il est difficile d’organiser une Coupe du Monde au Brésil. Le Brésil n’est pas sur la bonne voie. Cette année il y a une élection présidentielle et il est probable que rien ne bougera… »
Avec les JO de Rio en 2016, le budget consacré aux grandes infrastructures sportives manque un peu de combustible. La nouvelle rénovation pharaonique du stade de Maracana, le 3ème site touristique le plus visité de Rio, évaluée à 390 millions de dollars, n’est d’ailleurs même pas commencée.
Un peu agacé des réprimandes répétées de Walcke, Marcia Lins, secrétaire d’État au Sport et au Tourisme –ça tombe bien – de l’État de Rio a répondu que les travaux commenceraient cet été et seront terminés en décembre 2012 avant la Coupe des Confédérations.
Des propos qui n’ont pas forcément rassurés la FIFA, ayant une grande expérience de la légendaire indolence brésilienne hors de la pelouse.
L’addition prévisionnelle suscite d’ailleurs de plus en plus d’interrogations du côté de Zurich où l’on se demande comment un accroissement de capacité de 87 238 à 90 000 places assises et les embellissements qui vont de pair pour le rendre conforme aux nouvelles normes de la FIFA peuvent bien exiger une somme pareille pour un stade qui, n’ayant pas de club résident, pose, en dépit de sa taille, peu de problèmes de planning de travaux. Au fait comment traduit-on corrupçào en zurichois ?
A lire sur Bakchich.info :
Le carton rouge ce sera quand la FIFA retirera la Coupe du Monde au Brésil pour en donner son organisation à une autre nation… ! Sinon rien de scandaleux jusqu’à présent, la sonnette d’alarme a été tirée de la même façon pour d’autres pays auparavant… Quand il s’agit de futebol, les brésiliens sont capables de se bouger le c**
PS : carioca ne fait référence qu’aux habitants de Rio et non pas aux brésiliens en général… et sinon on écrit : corupção