Mais pourquoi, malgré le mécontentement des troupes, et le changement de présidence, Pierre Brochand est-il toujours à la tête de la direction générale de la sécurité extérieure ?
Lorsque Pierre Brochand a été nommé en juillet 2002 à la tète de la Dgse par Jacques Chirac, à la place de Jean-Claude Cousseran, le message était clair. Coupables, aux yeux du chef de l’Etat d’alors, d’être tombés sur ses petites économies au Japon ou ailleurs, les barbouzes devaient être remis au pas. Ce qui fut fait. Dans une note au directeur de cabinet de Michèle Alliot Marie, ministre de la Défense, le fameux général Rondot notait : « Le départ de Jean Claude Cousseran, dans les conditions que l’on sait(…) a été unanimement regretté, notamment dans les services étrangers, lesquels m’en ont fait part… » Et le bon général d’ajouter : « L’arrivée de Pierre Brochand demeure, au premier contact avec son service, mal perçue ». Peu importait alors à la chiraquie, l’important était de contrôler, voire d’instrumentaliser dans l’affaire Clearstream, les services français.
Avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy, tout devait changer. Et bien pas du tout, Brochand Pierre est toujours en place, bien qu’il ait désormais dépassé l’âge de la retraite. Et en effet, l’ancien ambassadeur a des enfants en âge d’étudier, les frais universitaires pèsent sur son modeste budget.
Mais surtout, son frère Bernard, maire de Cannes et membre éminent de la Grande loge nationale de France (GNLF), joue un rôle éminent dans la Françafrique. Or ce dernier peut rendre encore quelques menus services aux équipes élyséennes décidées à instrumentaliser le pré carré français en Afrique. Autant de bonnes raisons de laisser Brochand à la tète de la Dgse jusqu’en 2009. Et tant pis si les services français ne disposent plus d’aucun poids lourd pour défendre leurs positions. À savoir des postes qui, rigueur oblige, devraient disparaître à Singapour, à Hong Kong ou à Nicosie.
Les services français qui se meurent, c’est le prix de la tranquillité pour le pouvoir en place.
On est effectivement bien loin de "l’état stratège" que nécessiterait pourtant, la "gestion" de notre environnement géostratégique…
Parent pauvre, malgré les investissements nécessaires évoqués plus haut, tout cela n’est finalement pas qualibré pour faire face aux enjeux.
Ce que l’on nomme ailleurs "métier de seigneur", et ici ramené à un boulot "d’affreux" ! Lamentable.
…. Après cela, étonnez-vous du pillage en règle de nos richesses, systématique de nos savoirs, de nos industries, de nos PME-PMI, et finalement du pays !
A force de croire aveuglément dans les principes angéliques du "libre échange", de la concurrence "pûre et parfaite", nos élites aux commandes ont finies par croire ces fables faites pour nous défaire économiquement, et nous asservir politiquement…
Les services spéciaux sont en quelque sorte notre système "immunitaire" en tant que nation.
Dés lors qu’ils ne sont plus capable de se battre à "armes égales", face à une adversitée de plus en plus agressive, le pays le paie toujours cash…
Nos investissements en la matière ne doivent pas être évalué en en soi, mais bien au regard de ceux de nos concurrents : GB, EU, USA, Chine, Russie, moyen orient, Inde, Magreb, etc… Et en la matière, nous sommes parfaitement en queue de peloton ! Les Petits derniers, une fois de plus….
Jusqu’ou devra-t-on encore descendre ????
" l’empêcher mais de la Sécurité Intérieure (DCRI ex DST et RG"
Oui, mais d’aprés les infos, RG et DST ne font plus qu’UN ! Il faut quand même se poser des questions sur les responsabités de nos" élus" ! C’est a croire qu’ils sont plus intéréssés pars les élections que par leurs responsabilités ! Ras le bol de tout cela !