Laroussi Oueslati a été révoqué de la fonction publique dans le cadre d’un trafic supposé de diplômes au bénéfice d’étudiants chinois.
Laroussi Oueslati, le président suspendu depuis le 19 octobre 2009 de l’université de Toulon, a été révoqué, vendredi 21 mai, de la fonction publique.
Ainsi en a décidé la section disciplinaire de l’université Paris-IV, dont la sentence a été communiquée par le ministère de l’Enseignement supérieur.
Un rapport d’inspection - que Bakchich avait révélé - rendu l’été dernier à la ministre de tutelle Valérie Pécresse, était accablant sur l’implication de Oueslati dans l’admission massive d’étudiants chinois et ce quel que soit leur niveau et leur maîtrise du français.
Les enquêteurs montraient qu’il avait ainsi pris la tête d’une commission de sélection des étudiants étrangers, au mépris des statuts de l’université, qui n’aurait pas été justement très sélective…
Devant la gravité des faits, la ministre avait demandé au recteur de l’Académie de Nice, Christian Nique, de saisir la section disciplinaire pour étudier le cas de celui qui est aussi conseiller régional PRG.
La révocation de Oueslati, avec effet immédiat, est assortie d’une interdiction à vie d’exercer toute fonction d’enseignement supérieur et de recherche.
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