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CULTURE / CHRONIQUE BOUQUINS

Ferdinaud Céline

Le polar de la semaine / dimanche 15 novembre 2009 par Bertrand Rothé
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Il est ici question de l’art de raconter une histoire. Sauf que l’histoire vient télescoper cette histoire. Signé Signac.

Ils ont écrit un chef-d’oeuvre, on dirait du Céline, Louis-Ferdinand de ses prénoms. Les deux auteurs sont invités à "Bouillon de lecture".

"Le petit maigre, la figure creuse, l’oeil pas très brillant, c’était Dochin. Le grand et gros, un obèse qui rappelait les brutes épaisses des premiers films de Chaplin, les mains au dos velu aussi lourdes que des fers à repasser posées sur ses genoux énormes qui tendaient son pantalon gris à rayures noires à le faire croquer, Gastinel. Ils n’avaient pas du tout des têtes d’écrivain". Le roman commence.

Générosité

"Des son jeune âge, (Dochin) a voulu devenir écrivain, des pages et des pages noircies, des poèmes tout juste bons pour la corbeille… Il a même écrit… deux espèces de polars".

Pour le reste il a exercé plusieurs petits boulots, jusqu’à l’ANPE. Au début du roman il" fait parti du grand troupeau des laissés-pour-compte, de ceux qui n’intéressent personne et qui peuvent bien crever". Il survit en faisant les vendanges.

Il est recueilli par Ferdinaud Céline, une ancienne libraire qui est venue s’installer à la campagne. Elle tient un hôtel, où elle récupère tous les clients chassés des maisons sérieuses. Des établissements qui font attention à leur image. Tout ceux qui ne veulent pas d’un obèse dans leur restaurant, encore moins du cul de jatte dans leur hall d’accueil, ceux qui pensent que les nains vont faire fuir leurs clients. Elle les accueille tous cette hôtesse généreuse.

Mais Dochin aurait dû se douter de quelque chose, surtout quand son hôtesse lui demande d’épeler la fin de son nom : "C-h-a-i-n ou c-h-i-n comme Benoist-Méchin ?" Le nouvel arrivant ne connaissait pas l’auteur des "Éclaircissements sur Mein Kampf d’Adolphe Hitler". Dommage, il aurait pu se méfier. Le lecteur glisse aussi sur l’information.

Ferdinaud aide Dochin a terminer un manuscrit sur la collaboration. C’est le chef d’oeuvre qui va assurer la notoriété de notre homme. Une histoire simple, jusqu’à ce que l’on comprenne ce que vient faire ici Benoist-Méchin et pourquoi l’hôtesse a choisi un tel nom.

Pierre Siniac, "Ferdinaud Céline", Rivages:noir on peut le trouver sur la fnac.com à 8,90 euros

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1 MESSAGES

Forum

  • Ferdinaud Céline
    le dimanche 15 novembre 2009 à 20:45, Colas BREUGNON a dit :
    Ce roman est certainement une fiction du politique …
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