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Devant et derrière la caméra, la précarité

BAKCHICH TV / vendredi 28 août 2009 par Marion Gay, Emilie Buono
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Suite des aventures de Bakchich au festival du documentaire de Lussas. Rencontre avec Eve Duchemin, auteure de "Avant que les murs tombent" qui raconte la précarité de son statut de jeune réalisatrice.

"Avant que les murs tombent" fait le portrait de Colin, ado qui rappe pour oublier la galère dans laquelle il vit. A l’image des 1,5 million de "pauvres" en Belgique. L’occasion pour Eve Duchemin, jeune réalisatrice du film présenté à Lussas, d’évoquer sa propre précarité.

Lire ou relire les chroniques de Lussas  :

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  • Devant et derrière la caméra, la précarité
    le mardi 1er septembre 2009 à 14:00, gilles a dit :

    émouvante est, la vérité.

    Pourvu qu’elle s’en sorte, elle et tous les autres qui, comme elle, paient le prix de ce capitalisme trop pauvre pour nourrir les gens qui l’enrichissent.

  • Devant et derrière la caméra, la précarité
    le lundi 31 août 2009 à 22:46, Matt a dit :

    Merci d’avoir offert la parole à une jeune réalisatrice à qui je souhaite de pérenniser.

    Moi-même jeune réalisateur de documentaires, je "me paie le luxe d’être pauvre" pour exprimer, ressentir, réaliser notre monde.

    Le systéme pour la création audiovisuelle est à repenser. Les accès aux médias dirigeants, aux aides, aux conseils sont élitistes.

  • Devant et derrière la caméra, la précarité
    le samedi 29 août 2009 à 23:37, Joséphine a dit :
    Merci pour ce beau témoignage ! Combien d’artistes, de créateurs dont je fais partie, vivent dans la précarité ? Mais qu’importe, nos métiers sont des passions, ce que les gens ( public, spectateur) nous renvoient et nous donnent, nous tient debout !
  • Devant et derrière la caméra, la précarité
    le samedi 29 août 2009 à 19:02, Necca a dit :
    Voilà une poignante illustration de l’existence du cœur au sens divers de : courage, abnégation, dévotion, force intérieure mêlée d’une touchante humilité. Si beaucoup se détournent de cette réalité pour la nier avec cynisme dans leurs sphères hautes, mais demi-mortes, voilà cependant l’exemple de combats qui valent la peine d’être menés, et mériteraient le soutien. C’est un exemple de vie, un message d’espoir, mais aussi le reflet d’une société dont les délaissés sont parfois loin d’être les vrais perdants.
  • Devant et derrière la caméra, la précarité
    le vendredi 28 août 2009 à 16:19

    Enfin une bouffée d’air pur sur bakchich que je consulte régulièrement (c’est la page d’accueil de mon navigateur, c’est dire ….) où s’exposent trop souvent la médiocrité, le cynisme et pour tout dire l’égoîsme étriqué de nos chères élites

    Une bouffée d’air pur donc : l’envie et la recherche d’éthique que j’ai perçues dans les propos de cette jeune réalisatrice me redonnent un peu l’espoir. Les murs sont certainement prêts à tomber, mais peut-être est-il encore temps d’empêcher l’écroulement du château de cartes de nos vanités et de nos individualismes. La solution viendra d’en bas comme d’habitude à la condition qu’il existe encore suffisamment "d’Eve Duchemin" à qui je souhaite sincèrement de réussir son projet de vie

    Quant aux allusions à son physique et au fait qu’elle se plaigne, ce qui faux à l’évidence, elles ne méritent même pas les quelques secondes de saisie au clavier que je viens de gaspiller à les évoquer

    Je rejoins un internaute sur le fait d’avoir de ses nouvelles pour pouvoir pourquoi pas l’encourager afin qu’elle se sente un peu moins seule dans sa démarche. Mener à bien un projet dans certains domaines comme le sien tient à la fois de la traversée du désert et du sacerdoce !

    Un peu comme l’information à "contre-courant" de la pensée unique ambiante : merci Bachchich même si parfois il a provoqué chez moi quelques coups de déprime sévères

    C’est mon premier post sur Backchich et je crois que j’ai été un peu trop long j’arrête donc là

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