Bakchich, fournisseur patenté d’anecdotes médiatico-mondaines pour apéros, pince-fesses, cocktails déjeunatoires, merguez party…
Tout président du Conseil constitutionnel qu’il est, Jean-Louis Debré n’en est pas devenu un enfant sage. Avec le directeur du service courses et jeux, l’ancien ministre de l’Intérieur a fait une petite tournée des cercles de jeu parisiens, le 14 septembre. Bluff, argent liquide, petits mensonges et grandes promesses : les tables de poker ressemblent beaucoup, il est vrai, au monde politique… Alors, reconversion en vue ou simple nostalgie pour justifier la balade de Jean-Louis ?
Habitués à oeuvrer à la lisière de la légalité, les sites de jeux en ligne se sont découverts procéduriers depuis la libéralisation du marché des paris sur le Net. Après BetClic, qui songe à une procédure contre le club de Saint-Étienne, c’est Partouche qui pense à assigner le groupe 770 et ses 983 enseignes Web illégales en France. Ces malandrins ont osé insérer dans le code de leur page une référence à Partouche, laquelle racole bon nombre de joueurs. Une sorte de cybersquat qui a fini par agacer le casinotier français.
Si l’ombre de Dassault plane de plus en plus sur le Parisien, ni la direction ni la rédaction ne semblent informées des négociations entre l’armurier et la patronne du groupe, Marie-Odile Amaury. Ainsi, selon un communiqué interne de la Société des journalistes (SDJ), Jean Hornain, directeur général du groupe Le Parisien, a assuré que « l’étude [était] toujours en cours ». « On y verra plus clair avant la Toussaint. (…) Concentrons-nous sur notre travail », a-t-il demandé à la SDJ au cours d’une entrevue. « Nous ne connaissons pas la fin du film. » Mais le casting et le générique sont prometteurs.
Le comité central de Radio France des 21 et 22 septembre a permis au patron de Radio France de rappeler à ses ouailles qu’il faut rentrer dans le rang. Revenant sur le dossier que Télérama a consacré à France Inter, Hees s’est plaint que les journalistes de cet hebdomadaire « salissent, avec la complicité de certains », la belle station. Bientôt une enquête de la DCRI pour identifier les bavards ?