La ville d’Oran est bien partie pour devenir la capitale économique de l’Algérie. Le président Bouteflika, sur le point d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle d’avril, fait tout pour.
C’est la fin d’un suspens qui n’en n’a jamais été un. Abdelaziz Bouteflika devrait annoncer sa candidature à l’élection présidentielle d’avril dans les tous prochains jours. Et vu qu’aucun candidat digne de ce nom ne s’est déclaré, il devrait être élu avec un score à la soviétique et un taux d’abstention record.
Mais voilà qui ne gênera guère la région de l’Ouest algérien qui est en quelque sorte celle d’origine du président, né à Oujda (Maroc) en 1937. Depuis qu’il est au pouvoir — et surtout depuis le début de son second mandat présidentiel commencé en 2004 — Abdelaziz Bouteflika n’a eu de cesse de favoriser l’Ouest. Première bénéficiaire de cette politique qui ne dit pas son nom : la ville d’Oran, promise au statut enviable de capitale économique de l’Algérie, ainsi que sa région.
Le président n’a pas hésité à installer, par petites touches, les siens aux postes clés de l’administration algérienne. Ainsi, à El Mouradia, le palais présidentiel, les conseillers issus de l’ouest (Tlemcen, Oran…) sont ultras-majoritaires.
Idem au gouvernement pour les portefeuilles ministériels clés. C’est notamment le cas de Yazid Zerhouni (il est né en Tunisie mais sa famille est de l’ouest algérien) ministre de l’Intérieur, de Chakib Khelil, puissant ministre de l’énergie (et donc du pétrole) et de Hamid Temmar, ministre des participations et de la promotion de l’investissement.
Le déséquilibre avec les autres régions de l’Algérie semble si criant que, sur le Net, certains protestataires n’hésitent plus à parler de « gang d’Oujda », en référence à la ville natale d’Abdelaziz Bouteflika, ou de « ségrégation régionale ». Et balancent des statistiques.
Selon, le blog intitulé Contre le clan d’Oujda, « plus de 80% des Ambassadeurs, Consuls Généraux et Consuls que Bouteflika a nommé depuis 1999 (…) notamment, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l’Ouest du pays. Plus de 80% des walis et Chefs de Daïra que Bouteflika a nommé depuis 1999 (…) sont issus de 4 ou 5 wilayas de l’Ouest du pays. Plus de 80% des magistrats nommé par Bouteflika depuis 1999 (…) sont issus de 4 ou 5 wilayas de l’Ouest du pays. »
Résultat, c’est le plus naturellement du monde que l’ouest algérien et sa capitale, Oran, sont archi-favorisées par les autorités lorsqu’il s’agit d’y développer les infrastructures publiques. En Algérie, comme au Maroc d’ailleurs, le régionalisme n’est pas un vain mot et, quand on a réussi dans la vie, on met un point d’honneur à donner un coup de pouce à son patelin d’origine.
C’est dans cet esprit qu’en avril 2007, Hamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion à l’investissement, n’hésitait pas à annoncer la somme d’argent qui serait injectée dans la réalisation de projets d’infrastructures (autoroutes, logements, hôpitaux…) pour développer Oran : 144 milliards de dinars !
Dans la même logique, la société d’hydrocarbures Sonatrach, de facto dirigée par le ministre du pétrole Chakib Khelil, est solidement mise à contribution. Le 17 décembre dernier c’est ainsi Oran, et non Alger, qui a eu le privilège d’accueillir le sommet des pays de l’Opep (pays producteurs de pétrole).
En avril 2010 c’est encore à Oran que sera organisée la 16è conférence internationale du gaz naturel liquéfié. Là encore, la Sonatrach ne lésine pas sur les moyens. Elle a récemment signé un contrat avec une entreprise espagnole pour la construction d’un centre de conférences qui abritera le sommet. Budget de ce méga projet : 350 millions de dollars !
Comme le relève le site internet Tout sur l’Algérie, spécialisé dans les informations économiques et financières, « tous les nouveaux grands projets pétrochimiques de Sonatrach sont basés à Arzew, dans l’ouest du pays ».
Plus grave, « comme la zone industrielle est saturée, la société nationale a décidé de créer deux nouvelles zones pétrolières, toujours dans l’ouest du pays. La première de 6 000 hectares à Beni-Saf à l’extrême ouest, entre Oran et Tlemcen, pour lancer de nouveaux projets pétrochimiques. La seconde, de plus de 4 000 hectares, est implantée à Tiaret. Elle est destinée à accueillir la plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique. Initialement, cette raffinerie était prévue à Béjaïa. »
Pourtant Bejaïa est le premier port algérien et dispose de toutes les infrastructures nécessaires à un tel projet… Mais il est situé en Kabylie et certains membres du clan de l’ouest caressent l’idée de faire d’Oran, la nouvelle capitale de la Méditerranée.
Lire ou relire dans Bakchich :
Je trouve que cet article est dangereux et est très subjectif. C’est faux Oran n’est pas plus favorisée que d’autres villes, elle n’a que ce qu’elle a besoin proportionnellement à sa position de deuxième ville. Et puis si elle devient capitale économique du pays c’est une bonne chose, car l’Algérie est trop centralisée. Sinon je crois pas que l’ouest est favorisé, Nedroma ville d’origine de Boutef est complètement délaissée, bien qu’elle a vu naitre le seul homme qu’a pu unifier tout le Maghreb (Abdelmoumen). Le régionalisme est poussé sur le devant de la scène par certains, mais moi je crois en l’Algérie et en les Algériens, et bientôt l’Algérie renaitre de ses cendres !! Tahya el Djzair !!
Un Algérien de Wahran
salam,
dire que la ville d’ oran est la région ouest est privillègiès c’ est vraimment de la propagande soviètique,et d’ un surcroit d’ ignorance.
car quand on c rend a Oran, ce qui frappe c’est la misère social qui frappe, avec un taux de chomage énorme et une dèlinquance énorme.
Quand on sait que tout est centraliser à Alger…
quan à la régions OUEST ? elle survie aux immigrées et aux trabendo..
oui les algériens de l’ouest sont plus ouverts d’ esprits du peut etre à leurs proximitées au Maroc..il n’y a qu’ a ce rendre à Oran et voir tous les couleurs,et visages du pays, mois sectaires peut etre ?? N’y a t il pas, pas un héritage culurelles et de savoir vivre dans l’ ouest ?? ouvrez vos livres d’ histoires chers amis, car le tribalismes joue le jeux de nos détracteurs.un coach compose son équipe et on juge aux résutats. Ne comparais pas , un berger Kabyles,un militaires Chaouis, eleveurs des hauts plateaux, aux modes de vies d’un Tlemcani et sa vous le savait tous dans votre amour propre..allah y dina
L’ex-ministre des affaires étrangéres de boutef , Mohamed Bedjaoui est furieux contre son gouvernement . En effet , l’Algérie vient de donner son soutien a la présidence de l’UNESCO au ministre eghyptien de la culture Farouk Hosni . furieux , bedjaoui s’est présenté sous la banniére du … Cambodge !!!!
Only in algeria .
Au fait , qui s’est présenté contre boutef ? . certains sont inconnus au bataillon et ils feront tous de bons tocards pour la mascarade électorale algérienne . La télé d’état n’en a que pour Boutef , l’administration aussi sans oublier les différentes " associations " de moudjahidines , scouts , sportifs , artistes , fellahs , le syndicat unique , les partis beni oui oui … ETC .
Quelle chance ont les autres candidats tocards quand tout est cadenassé devant eux ???
www.rachad.org , www.agirpourlalgerie.com
Les amis de la vérité sont ceux qui la cherchent et non ceux qui se vantent de l’avoir trouvés
Il y a des agissements flagrants mais très compliqués à prouver tellement ce pays a connu de remous durant toute son histoire
Le livre de Hichem ABOUD " la MAFIA des GENERAUX " est un livre avec un " TITRE " accusateur , mais avec un contenue qui pour moi est vide et qui ne rapporte rien à son lecteur sauf que la composante de ces Officiers venaient des rangs de l’Armée Française
Le peu de vérité qui en découle , ne reflète pas un travail journalistique digne d’un livre d’enquête surtout lorsque son auteur se vante d’avoir été au centre des décision d’un SERVICE DE RENSEIGNEMENT
Le lecteur d’aujourd’hui n’est plus celui d’avant , qui avait le temps d’étudier, analyser et anticiper l’évenement ,le lecteur aujourd’hui n’a plus le temps , il veut du cru , du vif , des preuves et des images pour être convaincu et tous ça en un temps express,sinon il sera hésitant entre le pro et l’anti
merci