Selon les informations de Bakchich, le parquet de Nanterre ne suivra pas la fille de Liliane Bettencourt, dans la plainte qu’elle a déposé contre le photographe François-Marie Banier pour « abus de faiblesse ».
C’est aujourd’hui que le tribunal correctionnel de Nanterre examine la plainte déposée par Françoise Meyers-Bettencourt, fille de la milliardaire et présidente de L’Oréal Liliane Bettencourt, pour « abus de faiblesse ».
Cette première audience qui sera présidée par Isabelle Prévost-Desprez doit examiner la recevabilité des poursuites engagées par Olivier Metzner, l’avocat de Françoise Meyers-Bettencourt, contre le photographe François-Marie Banier, bénéficiaire de la générosité de Liliane Bettencourt à hauteur de 1 milliard d’euros….
D’ores et déjà, Bakchich peut révéler que le parquet de Nanterre, dirigé par Philippe Courroye, ne s’associera pas à la démarche d’Olivier Metzner et plaidera pour l’irrecevabilité de cette plainte. Le parquet appuiera sa position sur des jurisprudences récentes de la Cour de Cassation en 2008 et 2009 et selon lesquelles seules les victimes directes d’un délit sont fondées à porter plainte. Ainsi, nous explique un magistrat de cette haute juridiction, « un justiciable qui se fait voler sa voiture, est fondé à porter plainte, mais pas les membres de sa famille qui ne sont pas directement concernés. Sauf dans le cas où le justiciable fait l’objet d’une mesure judiciaire, type curatelle ou tutelle. Mais ce n’est pas le cas en l’espèce de madame Bettencourt ».
Dans les années 90 et 2000, sa mère a fait cadeau de 993 millions d’euros en assurances-vie et autres tableaux de maître au photographe et ultra-mondain François-Marie Banier. Pour l’instant, Liliane Bettencourt a refusé de se soumettre à toute expertise médicale indépendante. Un refus qui pèse lourd contre elle.
En effet, comme l’a révélé Le Figaro le 6 mai dernier, la vieille dame a produit le 19 février 2009 un « rapport d’expertise médico-psychologique » établi à sa demande par un neuropsychiatre parisien agréé par les tribunaux en matière de tutelle et de curatelle. Selon l’expert, Liliane Bettencourt « dispose de son entière volonté et de son discernement », « n’est pas soumise à une situation d’abus de faiblesse » et « n’a pas besoin de protection ».
Le tribunal n’est pas tenu de suivre l’avis du parquet. Mais s’il le faisait, il reviendrait alors au ministère public, et à lui seul, de décider s’il renvoie l’affaire devant le tribunal ou s’il conclut à un non lieu.
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Un enfant majeur peut assigner ses parents pour les contraindre à lui verser une pension , les parents peuvent assigner leurs enfants majeurs pour une aide alimentaire.
Si les parents et les enfants sont liés par une obligation alimentaire et de soins à tous âge, la logique serait qu’un parent protège son enfant et vice et versa.
Le majeur est protégé de la manipulation mentale, sans qu’il ne soit fou, une personne âgée peut-être en position d’abus de faiblesse sans avoir perdue la tête.
Si ma mère donnait UN MILLIARD D EURO a un parfait étranger à la réputation de gigolo à mémés, j’agirai de sorte à la protéger et à protéger la succession.
La fille devrait se procurer des preuves en cas de liaison entre sa mère et ce profiteur pour empêcher une éventuelle adoption. L’inceste est interdit en France.