À la veille de la 1ère Révolution, le « pouvoir d’achat » était confisqué par la Noblesse et le Clergé… le peuple travailleur souffrait dur… « toutes et tous pauvres »…
Ici, maintenant, les Fonctionnaires (en grand nombre… des millions) ont remplacé la Noblesse et les Élus (plus de 500.000…) le Clergé…
Fonctionnaires et Élus confisquent le « pouvoir d’achat »… le peuple travailleur « toutes et tous pauvres »… souffre dur…
Dans de telles conditions d’injustice et de mépris des privilégiés, parler de « 4ème Révolution » en gestation n’est pas absurde…
Fonctionnaires comme Noblesse… Élus comme Clergé… abandonneront-ils leurs PRIVILÈGES indécents… autrement que par une « 4ème Révolution » ?
Cette question devient d’actualité, n’est-ce pas ?.. Lueur d’espoir d’en finir avec le socialogaullisme…
J’étais fonctionnaire en poste en Martinique au moment des faits (1967).
Je me suis entretenu de ces évènements quelques dizaines de jour après ces faits avec des fonctionnaires préfectoraux de la Guadeloupe ; les chiffres officiels étaient alors de 16 morts ; ils m’ont fait part, sous le sceau de la confidence, que le nombre de morts avait été de 70 ; ils m’ont toujours affirmé que les membres du GONG s’étaient sciemment affrontés aux forces de police et surtout qu’on ne pouvait laisser la ville livrée aux flammes.
La situation était de toutes façons extrêmement difficile puisqu’un mois plus tôt, à l’occasion de l’affaire Srnsky, les mêmes scènes de pillage et d’incendie s’étaient déjà produites quoique à une échelle moindre.
Ils incriminaient aussi le manque de maîtrise du préfet Pierre Bolotte qui aurait complètement "craqué" pendant l’opération dans la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre, Place de la Victoire où il se trouvait.
A ma connaissance il n’y a jamais eu d’exécutions sommaires et je doute fortement qu’elles aient pu avoir lieu.
La Guadeloupe est, de toutes façons, depuis toujours ( ??) une terre de violence, ce qui, je le reconnais, rend d’autant plus remarquable son calme depuis un mois et jusqu’à il y a une semaine.
Il y a une différence cependant c’est que les jeunes de 1967 qui voulaient en découdre étaient des intellectuels nationalistes plus ou moins fanatisés alors que ceux d’aujourd’hui, que la glaciale Alliot-Marie qualifie de délinquants, ne sont que des laissés-pour-compte de notre société et au premier chef de notre enseignement qui n’a pas été capable de leur faire entrevoir ce qu’allaient être, dans la Guadeloupe telle qu’elle est, les difficultés de leur existence ni de leur proposer des moyens même imparfaits pour y pallier.
J’ajoute que si le préfet Pierre Bolotte est mort, son directeur de cabinet, Guy Maillard, qui doit être né entre 1925 et 1930 devrait toujours être vivant. Il était d’ailleurs revenu comme préfet en Guadeloupe lors d’un autre drame, l’assassinat de Monsieur Max Martin (février 82) et il a été Préfet de Police de Paris postérieurement
@ "Obamarre"
Hé oui "Obamarre", parfois la vérité est banale et sans éclats. Pas de message sublimal ici.Vous avez tout compris !Bravo.
Si vous préférez croire que ce sont les locaux qui abattent les syndicalistes libre à vous. Je vous l’accorde votre "vérité" serait bien plus originale.
Allez, je vous donne un indice ; il y avait un passager dans la voiture au moment où cet homme a été abattu…