A Pointe-à-Pitre, les grévistes, toujours mobilisés, sont passés d’une grève générale avec fermeture totale des vitrines à une grève générale avec fermeture partielle et « occupations » de magasins.
Ce matin, le Medef local a indiqué qu’il donnait son accord pour des primes pouvant aller jusqu’à 200 euros. « Primes », une nuance qui prend tout son sens, puisque le Medef refuse toujours de signer l’accord « Jacques Bino » sur les 200 euros de salaire supplémentaires.
La grève générale est donc maintenue. La vie “normale” reprend cependant peu à peu son cours. Les embouteillages reviennent, des magasins et certaines écoles ont réouvert, même si pour l’heure, peu d’élèves se sont présentés au portillon.
Inévitablement, la grève change donc de profil, et retrouve un peu le visage de ses débuts. Toute la journée du lundi 2 mars, les grévistes ont manifesté devant plusieurs magasins. Y compris devant l’énorme Carrefour de Pointe-à-Pitre, qui symbolise, pour les manifestants, la mainmise des békés sur l’île (ce géant appartient au Groupe Bernard Hayot). Les manifestants se sont également retrouvés en masse devant les commerces de Jarry, une zone industrielle située à deux pas de Pointe-à-Pitre. Plusieurs grévistes ont précisé, le sourire en coin, que les gendarmes ne savaient plus où donner de la tête tant les groupes étaient importants et bien répartis. Ce matin, les mêmes manifestants ont de nouveau fait courir les flics à Jarry.
Elie Domota, le porte-parole du LKP, a indiqué que la grève serait peut-être suspendue à partir de ce soir. Que sa suspension éventuelle dépendrait des résultats des négociations sur les produits de nécessité.
A 15 heures locale, le LKP rencontrait des représentants de l’Etat et des collectivités à la préfecture de Pointe-à-Pitre. L’objectif du collectif, convaincre le gouvernement et les collectivités qu’il est plus qu’urgent de stabiliser les 4000 emplois aidés (des emplois précaires) de Guadeloupe.
On l’oublie, mais les revendications du Lyannaj Kont Pwofitasyon ne se limitent pas aux 200 euros supplémentaires sur les salaires inférieurs à 1,4 Smic.
Et pendant ce temps-là, en Martinique, un accord sur les 200 euros a été trouvé.
A lire ou relire dans Bakchich notre dossier spécial Antilles
A celui qui a posté cette immondice le 28/06/2009 : On croirait lire du Finkelkraut : généralité mixée avec un pseudo-point d’histoire, une pincée d’économie et une poivrée de sociale. Pauvre ignare que tu es.
Sous-entendre que les habitants de cette île vivent "DELIBEREMENT" aux crochets de la Métropole est un non-sens et un autisme mémoriel. Comment réagis-tu lorsque le prix de ta baguette et de ton saucisson augmentent une fois tous les 5 ans ? Comme tout français, tu protestes dans ton coin contre les grands groupes industriels qui ont la main mise sur ton délicieux met. Et là, le gouvernement demande alors aux protagonistes de geler les prix pendant un certain temps, n’est-ce pas ? Et bien, aux Antilles, non seulement la vie est surtaxée par rapport à la métropole, mais en plus, les industriels en rajoutent une couche malgré les fameuses subventions de l’Europe (eh oui, ignare, les sous de Bruxelles tombent dans leurs poches sans que l’Etat complice ne cherche à réguler quoique ce soit). Et, c’est d’ailleurs drôle que tu parles de la Corrèze puisqu’une certaine personne de cette région a facilité ce type de "financement avantageux" durant son règne.
Tu parles d’argent du contribuable mais tu ignores une fois de plus que l’Etat reprend ce qu’il donne via justement toutes ces taxes. C’est ça qui est indécent ! Il y a eu assez d’émission sur le sujet pour le savoir (mais tu devais être occupé à protester contre la hausse des prix sur le pinard). Le système économique actuel des Antilles est le même qu’il y a 100 ans, càd, depuis la fin de l’esclavage. Les chaines sont toujours présentes mais invisibles sauf pour ceux qui vivent là-bas et qui ont progressivement pu grimpé assez haut pour se rendre compte de la supercherie. Comment explique-t-on que toute l’économie est toujours restée centrée sur l’agriculture depuis l’abolition de l’esclavage ? Comme par hasard, ce sont les descendants d’esclavagiste qui ont gardé 80% des terres cultivables !!! Pourquoi changer un business qui enrichit une poignée de familles aisées qui font de gracieux dons aux partis politiques qui les aident à faire vivre ce système ?
Depuis 1950, les gens luttent et aujourd’hui sous couvert de crise mondiale, ils ont décidé de dire STOP de manière violente puisque tous les moyens ont été essayé ET grace à la puissance des médias leur combat a trouvé un écho. Alors qu’il y a 40 ans, les parachutistes étaient venus "régler" le problème en tuant des grévistes dont beaucoup avaient faits la seconde guerre mondiale pour que des gens comme toi puissent avoir la liberté de parole.
Pour ta conclusion d’indépendance à l’anglaise, je vois que tu également un ignare puisque ce type d’indépendance suit un chemin politico-culturelle totalement différent de la France. Révise ton histoire. Il y aurait trop à dire sur le sujet mais en tout cas, si le soleil brille là-bas, toi, c’est par ton ignorance que tu illumines ce sujet.
Et tu seras le premier à pleurer lorsque les bulgares (puisque tu parles de Sofia) seront aux mêmes niveau que les polonais et qu’ils viendront piquer ton boulot.