L’ex candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, publie avec le sociologue Alain Touraine « Si la gauche veut des idées », sorti aux éditions Grasset. Une série de « rencontres écrites » où alternent sous forme de courts chapitres les contributions des deux auteurs sur l’éducation, le rôle de l’État, la dette publique…
Petite précaution d’usage : ce n’est pas le genre de bouquin à lire sur la plage au milieu des rires et des pâtés de sable. Tout simplement parce que le livre Si la gauche veut des idées, aborde des thèmes plus que sérieux… D’ailleurs, pas très sexy, la couv ! En clair : ne pas s’attendre à de petites anecdotes croustillantes. L’objet n’est pas là. « Ce livre n’est pas polémique et c’est un livre ouvert, ouvert à toutes les réflexions, ouverts à tous les prolongements », écrit la socialiste.
Dans un dialogue mené à quatre mains avec le sociologue Alain Touraine, Ségolène Royal se penche sur l’éducation, l’État providence, la démocratie participative, ou encore la dette publique… Pendant la campagne présidentielle, une partie de ses meilleurs amis du PS avaient surnommé leur candidate « Bécassine ». Sympas, les copains ! Dès lors, l’ouvrage apparaît comme une réponse de la socialiste à ses détracteurs.
Primo, elle entend peser sur la vie du PS avec le congrès de novembre en ligne de mire : « Mieux vaut une bonne querelle qu’une mauvaise synthèse qui, toujours, à plus ou moins long terme, nourrira des affrontements autrement plus diviseurs qu’un vrai débat ». En clair, qu’on se le dise, Ségolène Royal ne devrait pas garder sa langue dans sa poche.
Deuxio, la présidente de la région Poitou-Charentes compte renouveler la pensée de gauche, en valorisant quelques-uns des thèmes qui lui sont chers et qu’elle avait déjà développés pendant la présidentielle : la « France métissée », la « démocratie participative », le « système de retraite à points », une « décentralisation accrue » ou encore le principe d’un « État préventif ».
Troisio, l’ex-candidate socialiste renvoie dos à dos ses petits amis du parti et ceux de l’opposition. « Le Parti socialiste n’est pas suffisamment au cœur des mobilisations sociales ni des débats intellectuels. » Elle refuse - dans une allusion directe au « libéralisme » revendiqué par Bertrand Delanoë dans son livre De l’audace - « une gauche qui, sous couvert de réalisme, renoncerait à corriger un certain nombre d’inégalités » avec « au bout de cette logique, l’idée qu’il y a des gagnants et des perdants qui sont responsables de leur réussite et de leur échec ». Et s’oppose à la droite « qui propose une société où “chacun puisse devenir riche, grâce à ses efforts et à son travail”. Je veux bien du mérite, mais je ne veux pas qu’on laisse tomber les perdants ».
Ségolène Royal, prône, dit-elle, une « lucidité radicale » du socialisme plutôt que d’un « réalisme galvaudé ». « Être de gauche en 2008, c’est ne pas se laisser emprisonner dans de fausses oppositions qui paralysent la pensée et l’action. ». Que ce soit sur la mondialisation, l’entreprise, le syndicalisme… « Je ne veux pas d’une gauche qui se contente de proclamer des grands principes, je veux une gauche qui se préoccupe aussi de leur application ». Une application qui ne peut passer que par une victoire à la présidentielle, grâce à un rassemblement des forces de gauche et une main tendue aux électeurs centristes.
Le bulldozer Royal est en marche pour les mois à venir. Qu’on se le dise, c’est sur le terrain des idées que Ségolène Royal compte exister. Pour échapper à cette image assassine de Bécassine. Bonne chance madame.
Pas encore lu : trop de bouquins achetés à lire relire ; non boulimique ni addict mais c’est l’une de mes activités préferées (en solitaire et hors boulot).
Lire est certainement mon activité la plus importante ; dès que j’ai su lire, l’instit a cru devoir me limiter à 2 livres par semaine !!! A la rentrée je lirai le bouquin dont il est question. S Royal a de nombreuses qualités, mais ses aptitudes rédactionnelles et le fait qu’elle ne lise pas, ses entretiens avec le sociologue A Touraine sont une bonne initiative ;
Dans toute cette affaire de "cambriolage", je pense avoir fait la démonstration qu’il était évident que l’insécurité à Boulogne était la cause des mésaventure de madame Royal. Je pense d’autant plus l’avoir fait que j’avais indiqué avant que celà ne soit démontré par la police l’origine probable du (des cambriolages) il suffit de se reporter aux dates de mes posts précédents.
A partir de là trois hypothèses :
1) Elle ne savait pas ce qui se passe quotidiennement à Boulogne Billancourt auquel cas celà signifie qu’elle est complètement déconnectée du quotidien des habitants de la commune ou elle habite - je repousse avec indignation cette hypothèse.
2) Elle a été manipulée par les militants socialistes de Boulogne-Billancourt qui lui ont fait croire qu’elle était victime de nervis Sarkozystes (alors qu’il lui suffirait de faire son marché une fois autour de la mairie de Boulogne pour savoir se qui se passe…) dans ce cas on pourrait parler raisonnablement de "Bécassine". Mais enfin une personne qui discute avec monsieur Touraine ne peut pas être assimilée à une sorte d’oie blanche qui n’est pas au niveau de ses prétentions.
3) On est en présence en réalité d’une serial-killeuse qui a décidé de faire mourir de rire un grand nombre d’habitants de Boulogne-Billancourt mais aussi du seizième arrondissement car il n’y a pas que les gens de Boulogne qui vont au Conforama, chez Darty ou au Tapis Center de l’avenue du général Leclerc et qui savent qu’il ne faut pas garer sa voiture dans les contre-allées.
Cette hypothèse me parait la plus vraissemblable, dans ce cas je me pose une seule question : "Mais que fait la police pour mettre la tueuse hors d’état de nuire ?"
Je n’ai pas la prétention d’empècher qui que ce soit de "tomber" dans les griffes de qui que ce soit.
Nous sommes en Démocratie même si vous pensez que nous sommes au bord d’un régime quasi-totalitaire.
Permettez moi à ce propos de vous dire que les intervenants de gauche gagneraient dans l’intéret de leur propre opinion à être plus modérés dans leurs appréciations.
Pour en revenir à ce qui vous préoccupe, j’ai la faiblesse de penser que j’ai quelques lueurs sur ce qui se passe à Boulogne-Billancourt.
Que ces lueurs éclairent d’un jour peu favorable les approximations, les énervements, voire les manipulations de madame Royal n’est pas mon problème. Je me contente de citer les faîts. Vous en tirez les conclusions que vous voulez…
J’observe que madame Voynet à qui la même mésaventure vient d’arriver ne s’est pas donné quant à elle, le ridicule de sous entendre qu’elle était victime d’une sorte d’opération barbouzarde du pouvoir…
L’incroyable acharnement médiatique de l’empire du capitalisme financier UMP du clan Sarkozy à détruire Ségolène Royal est la preuve par neuf que la droite la perçoit comme le danger principal pour 2012. Vous observerez que dans le même temps la même machine médiatique se garde bien d’attaquer ses rivaux et les pousse même fortement, à l’instar de Delanoë.
Tant que des militants de la gauche tomberont dans les pièges de la désinformation de cette mafia médiatique, la gauche ne gagnera pas. Comme l’emprise médiatique sarkozienne ne cesse de s’accroître, je ne pense pas que la gauche ait une chance avant les calendes grecques.
Pour gagner, il faudrait au moins une liberté rédactionnelle et des médias qui ne soient pas inféodés à un pouvoir. On dégommera Aubry ou Delanoë de la même manière que ces médias de m… ont lynché Ségolène Royal.
La seule chose dont je suis sûr, c’est que la prochaine explosion sociale sera d’une violence inouïe et qu’il n’y aura guère de pardon.
Pourriez vous m’expliquer en quoi Nicolas Sarkozy est concerné pas la crise des subprimes du marché hypothécaire américain ?
Il porte la poisse ?
Si l’opposition en est à avoir recours au surnaturel pour expliquer ses propres carences…