Le 6 mai, la maison poulaga était aux premières loges du triomphe de Sarko
Ça n’a pas traîné. Dimanche 6 mai,18h, à l’heure où le nouveau président n’est pas encore officiellement consacré mais déjà nommé par les sondages sortis des urnes, la police est déjà aux ordres de Sarko. Rue d’Enghien, QG de campagne du président, les pandores aux cartes bleu-blanc-rouge obéissent déjà aux vigiles privés de la garde prétorienne du candidat UMP. Les journalistes qui font le pied de grue devant l’ancien siège de Paco Rabanne ne sont admis que derrière un espace délimité par des grilles. Les autres se font intimer l’ordre de quitter les lieux par les gros bras de l’UMP. Les quelques récalcitrants sont remis au pas, et raccompagnés vers la sortie par les fonctionnaires de la préfecture de police transformés en auxiliaires de la milice Sarko.
Salle Gaveau, autre lieu des réjouissances sarkozystes, la crème de l’élite policière est déjà au garde-à-vous.
Dès 20h, alors que le futur président est annoncé, Martine Monteil, la directrice centrale de la police judiciaire et Christian Lambert, le patron des CRS, attendent fébrilement l’arrivée de leur président. Bien joué, il seront les seuls à recevoir l’accolade présidentielle, à l’arrivée du candidat élu. Et Lambert aura même le droit d’accompagner Sarko dans sa loge d’avant-discours. Assurément, une belle promotion s’ouvre devant ce fonctionnaire méritant…
La police énamourée aux ordres du moindre désir du nouveau locataire de l’Élysée s’annonce comme le feuilleton de l’été.
Trois jours après son élection, alors que le nouveau président du CAC 40 et des Français se dore au soleil sur le yacht de son pote Vincent Bolloré au large de Malte, un obscur officier des RG se retrouve en garde à vue à Paris. Le malheur du lieutenant Tintoni ? Être soupçonné, sans preuve par Sarko, d’avoir été le corbeau informant la presse des investigations des RG sur Bruno Rebelle, ex-conseiller « environnement » de Dame Royal (cf. Les tâches Rebelles des RG, in Bakchich # 27 ). Le scandale avait éclaté en janvier. Une enquête de la police des polices, l’avait désigné dès le début février. Mais, comme par hasard, la justice ne se met en branle qu’après l’élection de mai. Et cible d’entrée, le suspect principal de Sarko !
Dans le même temps, la justice essaye de se mettre au diapason. Un étudiant toulousain, au casier judiciaire vierge mais coupable d’avoir lancé une canette de bière en l’air, sans blesser personne, dans une manif anti-Sarko, écope d’un mois de prison ferme.
un mot les raleurs et pleureuses………………la France aime la ou quitte la !!!!
Alors Barrez vous si possible en Corée du Nord et peut etre comprendrez vous ?
A moins je ne pense que vous n’ayez de la confiture à la place du cerveau !