L’interrogatoire de « Bernard le Corse » Pradier, à la suite de son arrestation il y a un mois, dévoile une belle usine à gaz entre Paris, Ajaccio et Dakar.
Les grosses prises passent parfois inaperçues. Ainsi de celle intervenue il y a un mois, à la sortie du cercle Opéra à Paris –et sis, on s’en doutait dans le quartier de l’Opéra-, un de ces discrets cercles de jeux parisiens où officient Corses influents et hommes d’affaires discrtets. Les flics de la Police judiciaire ont en effet arrêté, à la demande de René Cros, juge d’instruction de Créteil, un dénommé Bernard Pradier qui comme son nom ne l’indique pas, est natif de l’île de Beauté. Et comme chacun sait, la Corse compte trois départements : la Haute-Corse, la Corse-du-Sud et l’Afrique. Nanard a d’ailleurs une petite préférence pour le Sénégal où il est connu comme le loup blanc. « Gros investisseur », dit-on pudiquement sur place, et « depuis longtemps ».
Ce soir là, « Bernard le Corse » s’est fait pincer en compagnie du légendaire Jules Filippeddu, héros insulaire qui hébergea lors de son escapade au Brésil Yves Chalier, l’homme du vrai-faux passeport dans l’affaire dite Carrefour du développement. Une petite histoire de détournement de fonds publics qui éclata en 1986 et portait sur la pécadille de 25 millions de francs. Chalier, alors Directeur de cabinet du ministre de la Coopération de l’époque Christian Nucci, avait pris la poudre d’escampette vers le pays du Carnaval, muni d’un étrange passeport.
Un peu goujat, Jules s’est rapidement éclipsé sans laisser d’adresse aux poulets qui auraient bien aimé lui conter fleurette…
En revanche, les premiers interrogatoires de Pradier auraient dévoilé une belle usine à gaz entre Paris, Ajaccio et Dakar : sociétés de voitures de luxes, de matériels électroniques et d’engins de BTP. Et cette semaine, au Sénégal, l’exécution d’une vaste commission rogatoire internationale venue de France a exhumé un vaste trafic de voitures de luxe. Venus de l’hexagone et transitant par la Mauritanie, les bolides étaient revendus dans la capitale sénégalaise. À suivre…
Bonjour,
A quelle date exacte Bernard Pradier a été arrêté ? Est-ce la BRIF qui a mené une enquête ?
A qui appartient le Cercle Opéra et qui a autorisé ce cercle ? merci de vos réponses journalistitiques, j’ai du mal à suivre, la profession la plus SURVEILLEE en France est celle de "casinotiers".
Chaque membre du personnnel a sa petite fiche chez les RG (livre nom de code la loutre),
Après Paul Lantieri mit en examen pour recel de criminels alors qu’il est "Directeur "Artistique" :,))) du restaurant sis dans le Cercle Concorde rue Cadet à Paris.
Pour rappel un des assassins présumés du triple MEURTRE de la Brasserie des Maronniers : Ange Toussaint Federici, fiché au grand banditisme pour avoir fait le tour des cours d’assises de France, a été cueuilli à la sortie du cercle de jeux Concorde, dix mois après son implication dans un triple assassinats et c’est Paul Lantieri qui l’a aidé à se faire soigner à se faire la belle avec l’aide de Paul BASTIANIle cousin de Ange-Toussaint FEDERICI, BASTIANI est propriétaire d’un garage de voitures (tiens donc….) ;; ; !, (voir article de presse dans le journal la Marseillaise.
Monsieur Bernard PRADIER se fait aussi arrêter à la sortie d’un Cercle de Jeux. Que font les RG et la police ;;