Le France-Serbie de mercredi soir a failli prendre des airs de Requiem pour Raymond Domenech. Si la fédé de foot veut absolument privilégier une solution interne pour remplacer le sélectionneur de l’Equipe de France, « Bakchich » peut soumettre une candidature. Elisabeth Loisel, ex sélectionneur de l’équipe féminine, qui dispose toujours de deux contrats avec la fédé. Sans affectation pour l’instant…
La FFF semble entrer dans une période de turbulence. Pour « Coach Domenech », un nouveau numéro de music hall de la défense tricolore contre la Serbie pourrait bien donner le coup d’envoi des gros coups de torchon qui risqueraient de se succéder à un rythme plus soutenu que les tempêtes tropicales dans l’Atlantique. C’est vrai que le garçon n’a pas de chance : le 3 juillet, devant les joyeux drilles de son Conseil Fédéral, il s’était montré un brin imprudent an annonçant : « …Depuis 1998, l’équipe a été construite à partir d’une base défensive extrêmement solide. Nous devons désormais envisager une démarche inverse… » Il a été parfaitement entendu de ses défenseurs contre l’Autriche quelques semaines plus tard… A quoi bon prolonger inutilement le martyr de Raymond Domenech alors que la FFF possède un plan B idéal en la personne d’Elisabeth Loisel. Non, ce n’est pas une blague ! L’ex-sélectionneuse de l’équipe de France féminine présente toutes les qualités pour succéder à « Raymond le Marié » comme on le désigne déjà avec une pointe d’irrespect dans les couloirs du siège de la Famille, boulevard de Grenelle.
Bien sûr, objecterez-vous, elle s’est montrée incapable de faire marcher la sélection chinoise à la baguette. Nommée sélectionneuse nationale en octobre 2007, elle s’est fait remercier en mars 2008 mais ça ne prouve rien. Même la modeste 9ème place des chinoises à l’Algarve Cup au Portugal ne démontre pas que Babeth ait échoué. On lui a collé dans les pattes un manager général dénommé Zhang Jianqiang. Un mec perfide qui s’est montré particulièrement insensible à son charme et à sa séduction légendaire. Malentendu linguistique tout au plus.
La pauvresse se morfond à Clairefontaine depuis son retour et il est honteux de laisser un tel talent inexploité. Au fait que fait-elle exactement ? Sauf erreur, comme tous les gros calibres de la Famille, Babeth avait 2 contrats : un contrat de sélectionneur de l’équipe de France féminine et un contrat d’Animatrice Nationale du Football Féminin. Elle ne peut plus se réclamer du premier puisque la place est prise. Pour le second c’est plus délicat.
Il y a quelques années, Babeth qui concentrait son énergie sur ses joueuses de la sélection nationale, avait activement participé au recrutement d’une personne avec la même qualification. La bougresse ayant semble-t-il cessé de complaire à Babeth, le Conseil Fédéral décida de supprimer ce poste en 2005 et de licencier la titulaire. Difficile aujourd’hui de le réanimer. Reste, son « titre » d’Entraineur National obtenu grâce à Aimé Jacquet. Le sexe n’étant pas précisé, elle pourrait parfaitement s’en réclamer, à défaut du Baccalauréat, pour prendre en mains les garçons après s’être occupée des filles avec succès jusqu’en 2003 : Mesdemoiselles Zenoni et Jezechel en gardent un souvenir impérissable….
De plus, ce serait politiquement super malin et un coup médiatique mondial : misogyne la Fédé ? Avec Babeth aux commandes remontant après le match dans la chaleur moite du vestiaire, le moral des charmants jeunes gens de notre défense, bottant le cul d’une attaque en panne, plus moyen de prétendre une chose pareille ! De plus, ça effacerait l’épisode de la peu glorieuse lettre de Jacquet du 9/10/2003, le macho maestro informant le Ministère qu’une certaine Nicole Abar, pourtant dûment diplômée, ne pouvait envisager d’intégrer la DTN à l’issue de son stage consécutif à son professorat de sport.
Cerise sur le gâteau, sous réserve de vérification auprès du Directeur Juridique de la Famille, il serait peut être même possible de la rémunérer sur la part du budget FIFA alloué aux Fédérations nationales et devant bénéficier au développement du football féminin (20% décidé par le congrès de la FIFA en Chine en 2007). Non décidemment, il n’y a plus à hésiter un seul instant : pour se qualifier pour la Coupe du Monde 2010, c’est Babeth qu’il nous faut ! Répétez après nous : « we want Babeth… »
À lire ou relire sur Bakchich.info