Affaibli par ses problèmes de santé et discrédité, le président Bouteflika lorgne pourtant sur un troisième mandat. Sauf que les Algériens ne semblent pas galvanisés par cette perspective. Quant à l’armée et les services, ils ne veulent pas en entendre parler.
Lors d’une visite de Vladimir Poutine à Alger en 2006, le président Bouteflika a donné son accord pour un gros contrat d’aviation avec la Russie qui devait aboutir à la livraison d’avions de chasse Mig 29. À ceci près que les Algériens se sont révélés forts déçus par les premiers spécimens réceptionnés en 2006 et 2007. Résultat : à quelques heures de l’arrivée à Moscou du président algérien Abdelaziz Bouteflika, ce lundi 18 février, l’annonce d’un accord a fuité dans la presse russe. Finalement, les Mig 29 devraient être remplacés par des Mig 35. Étonnant quand on sait que ces dernières semaines, la présidence algérienne se disait intéressée par la livraison de Rafales français…
En réalité, à la manœuvre en coulisses, les militaires algériens ont fait comprendre à Bouteflika que les Russes avaient leurs faveurs. Surtout, le tout puissant général Mohamed Médiène, à la tête des services algériens depuis dix-huit ans, qui a fait savoir à Bouteflika qu’il fallait conclure avec les amis de Poutine. Après tout, ce général aussi discret que redouté a été formé à Moscou. Apparemment, les désirs de Médiène - surnommé « Tewfik »- restent des ordres. Et entre le patron de la sécurité militaire algérienne et Bouteflika qui fait de la résistance, la guerre est déclarée.
Le président algérien, qui apparaît aujourd’hui affaibli par ses pathologies aux reins et à l’estomac, s’accroche au pouvoir. Élu en 1999 et réélu en 2004, il prétend se présenter pour un troisième mandat en 2009. Bouteflika bénéficie de quelques appuis au sein du sérail algérien, essentiellement auprès des confréries religieuses (zaouias) et des ministres originaires de l’Ouest du pays. Parmi eux, le ministre de la Jutice, Tayeb Belaiz, le ministre du Travail, Tayeb Louh, le ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil mais aussi le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zehrouni, bien qu’il soit né à Tunis.
Or, le bilan du groupe de l’Ouest n’est pas des plus glorieux : les privatisations traînent, la situation sociale se tend et surtout les attentats terroristes se multiplient autour d’Alger. Et, disons-le, l’idée d’un troisième mandat de Bouteflika n’enchante pas la population. Mais surtout, les ambitions du président suscitent la colère d’une partie de l’armée et des services secrets algériens.
Du coup, le général Médiène et ses amis ont envoyé quelques scuds bien sentis dans le jardin de la Présidence. On peut, entre autres, citer celui des nominations d’ambassadeurs et de préfets. Ces dernières nécessitent impérativement le feu vert (ou « habilitation ») des services qui se gardent bien de le faire. Résultat : depuis des semaines, elles traînent. Mais on pourrait tout aussi bien citer les récents malheurs judiciaires de Kaddour Gouaïche. Ce conseiller du président Bouteflika et responsable de l’association des Zaouias a été condamné à quatre ans de prison pour avoir servi en douce, et moyennant devises, d’intermédiaire auprès de sociétés étrangères voulant décrocher des contrats en Algérie.
À l’approche de l’élection présidentielle de 2009, l’un des derniers fortins de Bouteflika reste le géant des hydrocarbures algérien, Sonatrach, dirigé de facto par le ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, et par l’un de ses proches. Et encore, même sur ce dossier, la marge de manoeuvre présidentielle se réduit comme le montrent les rebondissements de cette affaire qui implique 104 hauts cadres de la Sonatrach, accusés de comportements déviants lors de passations de marchés. Malgré ces déconvenues, le président Bouteflika s’accroche à un troisième mandat et n’hésite pas à mettre les deux pieds dans le plat. Ainsi, le 5 juillet dernier, en plein Conseil de sécurité qui a rassemblé la fine fleur de l’État-major de l’armée et des services, le président n’a pas hésité à leur lâcher : « Vous vous occupez de la sécurité et moi du reste »…
Du coup, en haut-lieu à Alger, on cherche une solution. Un débarquement à la Bourguiba (renversé en Tunisie en 1987 par le général Ben Ali lors d’un coup d’État médical) a été envisagé. Mais, soucieux de ménager l’opinion internationale, d’autres penchent pour la nomination d’un vice-président aux côtés de Bouteflika, ce qui permettrait une transition en douceur. Pour l’instant, l’armée n’a pas de favori tant le paysage politique algérien est davantage discrédité qu’en France, au vu de l’asthénie des partis politiques. L’Algérie est donc à la recherche de l’homme providentiel pour sortir de l’ornière. Avec toujours cette ambiguïté de l’armée qui tient le pouvoir sans l’assumer vraiment.
SALUT TOUT LE MONDE
MAINTENANT ON SAIT POURQUOI TOUTLE MONDE avance VERS L’avant avec du rien mais nous on avance vers l’arriere avec les richesse d’un pays qui est classé 47 eme dans l’echelle des revenus des pays du monde . comment voulez qu’il avance vers l’avant et nous voyons les consequence de gestion d’un pouvoir qui a choisis l’exclusion et la marginalisation de toute une tendance qui sont ceux qui pronait la democratie et le modele de société a l’universalisme et qui a permis a un condamné de mort (boumedienne) avec sa methode de gouverner a l’orientalisme nacereen du modele de société esclave et esclavagé. les resulatat sont visible on avance vers l’arriere c’est le principe de l ’entoonoir inversé dans le systeme politique algerien. au lieu au lendemain de l’independance apres qu’en s’est retrouvé devant plusieurs tendance (normalement c’est une richesse pour le pays)le syteme politique mis en place doit perfusionner ces tendance pour une seul qui va oeuvrer pour la construction du pays ,celui ci a donne suivant le pricipe de l’entonnoir inversé a une reatcion en chaine illimite a des sous sytemes politques ou chaque sous et sous et sous suos sytemes possede sont programme et maniere d’agir ,alors on se retrouve devant une multitude de programmes qui divergent en terme d’indicateurs de performance. le resulatat est la avec 150 milliard de dollard ,a 60 km de la capital les gens se nourissent des poubelles en meme temps que les humains. et monsieur boutef ou lieu de s’interesser a fonder les vraies politqiues de developement du pays ,il est venue regler des comptes ,impossible de construire en algerie et l’algerie se perd et le pire esta venir.
amirouchesielhoues@yahoo.fr
monsieu, permettez-moi,de vous signaler qu’il est temp de donner le pouvoir à la jeunesse qui représentent 75% de la population Algérienne.
Oubliez les anciennes montalités,du courage messieurs qui accaparer l’Algérie.