Et bien oui mon frère, les préliminaires électoraux, en ce moment ne sont bon nulle part. Ne parlons plus de Madagascar où le grand bazar Ravalomana s’est installé, sans guère de raison d’espérer. Parlons plutôt du Nigeria où la pré-campagne présidentielle a déjà fait des morts et des blessés. On ne peut que déplorer le bordel au Sénégal et la zizanie en Côte d’Ivoire ! Vous comprenez donc que les Chinois préfèrent extraire les richesses du sol d’Afrique, gagner beaucoup d’argent et vendre beaucoup de chinoiseries plutôt que de s’intéresser aux droits de l’homme, à la liberté de la presse ou aux conquêtes sociales que ces rigolos de Gaulois, et ces attardés de Britishs essayaient de nous faire gober comme VALEURS FONDAMENTALES !
Valeurs mon œil ! Un demi-siècle après le mouvement des indépendances, nous voilà, nous Africains, à cause des dictateurs négriers, et pas seulement ceux d’Afrique Centrale, brinquebalés dans la mondialisation, malmenés dans la globalisation tandis que nos chefs accourent chez l’impérialiste chinois dès son premier coup de sifflet. Demandez donc à un étudiant africain ce qu’il retire d’une année universitaire passée à Pékin : cuisine forte, tsché-tsché, y’a bon, mais racisme anti-black encore plus forte ! On peut rêver de mariages noir-yellow !
En Californie il y en a déjà quelques-uns, dans le treizième arrondissement de Paris quasiment pas, et sur le continent africain alors là pas du tout. Frères et sœurs, malgré leur racisme profond, nous allons montrer à ces Chinois aux jeux olympiques de Pékin qu’il ne suffit pas de piquer nos matières premières contre un bol de riz blanc. Ils ne nous voleront pas notre horloge africaine, prétendument pour nous dire l’heure : en 2008 à Beijing, nous les blacks nous leur montrerons ce qu’est gagner, comme jadis à Berlin, Mexico, Londres ou Paris : tremblez capitalistes sauvages ! Malgré votre pollution et nos roitelets, nous accumulerons l’or … des médailles.