Doit-on voir, dans l’image du ballon rond qui pénètre les buts, une métaphore érotique ? Coïncidence ou non, les footballeurs sont particulièrement en pointe dans le domaine du sexe. Dans son dernier livre, « Sexus footballisticus » (éd. Danger Public), Jérôme Jessel, journaliste à « VSD », enchaîne les histoires de dessous du football.
Jérôme Jessel est un petit coquin, doublé d’un apprenti freudien. Ou à peu près. Après avoir exploré les coulisses des transferts du foot dans son précédent ouvrage, La face cachée du foot business – en gros l’argent–, le grand reporter de VSD s’est attaqué à la deuxième mamelle de la pensée de l’ami psychanalyste Sigmund : le sexe. C’est du moins la parade qu’il a dégottée pour répondre aux prudes âmes qui ne manqueront pas de descendre son dernier ouvrage, Sexus footballisticus (Danger Public, disponible le 15 mai).
Diable, un journaliste ose pénétrer l’intimité des vestiaires, fouiller dans les shorts des footballeurs, s’immiscer dans les troisième mi-temps, afin de révéler les petits et grands dérapages des stars du foot. Odieux viol de la vie privée, seulement possible dans une presse poubelle ? Pas vraiment tant ces petites et grandes histoires de fesses qui jalonnent le quotidien des clubs de foot ont une incidence sur les « performances » des stars du ballon rond… et de leurs équipes.
Du départ de Thierry Henry d’Arsenal à la brouille entre les deux attaquants du FC Barcelone Samuel Eto’o et Ronaldinho, de la mise en quarantaine de Wiltord à Lyon aux secrets de l’icône Zidane, Jessel pose une grille de lecture toute particulière pour comprendre les soubresauts de ce monde foot. Un peu d’histoire aussi, pour les plus nostalgiques. Avec une lecture fort pertinente de la défaite de la France, en demi-finale de la coupe du monde 1982 contre l’Allemagne de l’ouest à Séville. Où comment un oukase de Platini contre un de ses coéquipiers pour une rumeur adultérine a, peut-être, fait basculer ce match de légende.
Mais qu’il est dur d’être un footballeur, avec toutes ces tentatrices. Velines italiennes, Maria chuteira brésiliennes, et autres succubes prêtes à tout pour toucher le gros lot… À déguster tranquillement, les confessions d’une gloire de l’équipe de France championne du monde en 1998 qui tente de se justifier d’avoir autant de maîtresses ; ce pauvre Ronaldo, qui s’est contraint à subir une vasectomie pour éviter de trop essaimer d’enfants ; ou encore l’idylle entre Ronaldinho et la fille de Rijkaard qui a miné la saison de Barcelone.
Joueur, Jessel se permet même d’intellectualiser un brin la démonstration. Avec un recours pertinent – presque un exploit – à des sociologues pour expliquer l’hypersexualité remarquée chez les footballeurs et qui modifie durablement leur relation aux femmes. Plus trophée qu’objet de désir, à ranger à côté des jantes alliages, chaînes en or, tatouages et voitures « tunées ».
Et enfin, la réponse à la question du tabou de l’homosexualité dans un sport qui regorge d’icône gays, comme David Beckham et son successeur à Manchester United, Cristiano Ronaldo.
Sexus footballisticus, un petit manuel de 300 pages pour mieux comprendre les dessous du foot.
Enfin un livre de cette sorte… Ces deux choses sont tellement lié (comme tout ce qui touche à l’argent et à la gloire). Aprés je sais pas si l’auteur est tant informé que ca, et même s’il le serait peut on tout balancer comme ça ? Il suffit de toucher même d’un peu loin ce millieu pour savoir toutes sortes d’histoires, la plupart des footballeurs (mêmes mariés) sont souvent des chiens qui contrairement au terrain ne rate la très peu d’occasion.
Les derniers déboire de Ronaldo ne sont qu’une toute toute petite partie de l’iceberg… Et ce sont pas que les joueurs qu’on appéle pudiquement "fétards" qui sont concernés…