Jacques Chirac revient dans l’actualité, via une enquête judiciaire qui a perquisitionné la DGSE et entendu un ancien haut cadre des services secrets. Ah les vieux démons japonais….
La vénérable Agence France Presse (AFP) aura attendu la fin de journée d’hier pour pondre cinq lignes laconiques sur le scoop politique de la journée : la justice enquête enfin sur le fameux compte japonais de Jacques Chirac ! Quelques jours auparavant, Bakchich d’abord, via le blog de Nicolas Beau (directeur de Bakchich et auteur d’un livre sur le sujet), suivi hier par les sites internet du Monde, du Point, de l’Express et de Paris-Match, notamment, avaient déjà diffusé la nouvelle : un juge d’instruction de la République, venu de Tahiti, Jean-François Redonnet, avait enfin décidé de tirer au clair l’affaire interdite de la Vème République : l’ex-président de la République a-t-il eu un compte bancaire occulte au Pays du Soleil Levant ?
Chargé d’élucider les conditions de la mystérieuse disparition du journaliste tahitien Jean-Pascal Couraud dit « JPK », en décembre 1997, alors qu’il enquêtait sur des transferts de fonds suspects entre Tahiti et le Japon concernant notre Ex, le juge Redonnet mène en effet des investigations dans la capitale. Comme l’a révélé Le Monde, mercredi 4 juin, le juge de Tahiti saisissait dix-sept documents classé confidentiel-défense sur le sujet à la Piscine, le siège de la DGSE, les services secrets. Et, selon nos propres informations, entendait dans la foulée, Alain Chouët, un ancien cador de la Maison, ayant supervisé les investigations du service sur les avoirs de Jacques Chirac à la Tokyo Sowa Bank (TSB), un établissement bancaire nippon au début des années 2 000. Le lendemain, jeudi 5 juin, le magistrat tahitien se pointait au cabinet de Me Jean Veil, fils de Simone et avocat du Chi.
Le juge voulait saisir le document commandé par l’ex-chef de l’Etat au Japon auprès des nouveaux patrons de la TSB et tendant à conclure à l’inexistence de ce fameux compte. Curieusement, ledit Me Veil s’est fait tirer l’oreille pour confier ce document, pourtant rédigé à la faveur de son prestigieux client. Il est vrai qu’à l’examen, ce précieux dossier soi-disant blanchissant est… déspérement vide. Rien ne prouve en effet que la TSB, quand elle était dirigée par le grand pote de Chirac, l’ineffable banquier Shoichi Osada ne recelait pas quelques éconocrocs du Chi ! Bref, le juge des îles semble sur une bien belle piste. N’en déplaise aux agences d’informations officielles.
À lire ou relire sur Bakchich.info
Avec tout le fric des contribuables qui Chirac a généreusement donné aux rédactions de France et de Navarre, il est normal que les journaux en question soient discrets sur le sujet.
Ca s’appelle la récompense du ventre, c’est la base de tout système corrompu, signe de l’appartenance de la 5° république française aux grandes démocraties.
Un scoop incroyable….ou comment faire de l’auto-promo pour pas un rond !C’est génial !
Ce qu’il y a de plus génial encore , c’est de faire des "scoops" sur une histoire qui a commencé il y a huit ans de cela…Nos géniaux plumitifs attendent la fin de vie d’un homme politique pour lui tirer dessus ou de nous balancer des articles bien faisandés !C’est cyclique chez ces bons journaleux , ils écrivent timidement des articles sur les "affaires" quand nos dirigeants sont en fonction et ouvre la boite de pandore en criant au scoop quand ces mêmes personnes sont à la retraite … ! c’est trèèèèèèèès courageux !
je ne trouve pas votre commentaire sympa, puisqu’il est mal placé du moins en ce qui concerne cet auteur.
Si vs lisez bien les articles ,ou les livres de Nicolas Beau, il n’a pas attendu la retraite de Chirac pour parler de ses activités ainsi que celles de ses comparses Pasqua an co.
Il a même eu droit à des menaces de mort, 8 procès pour le seul livre La maison Pasqua.
Il n’attendait pas ce scoop pour vendre son livre, juste une réaction des citoyens de se pays. La pression populaire force les juges à faire leurs travails
Lis les commentaires sous des articles en ligne dans la presse nationale, parlant de faits divers
Tous les peignes Q viennent crier à la peine de morts, mais quand il s’agit de bandits en col blancs, des puissants, ils ne trouvent plus rien à redire.
Pourtant, Chirac s’est rempli les poches en se servant de l’appareil d’Etat, et non pas par desespérance sociale.
Si on compte les "affaires" uniquement à partir des "Diamants du cousin Bokassa" et de "l’avion renifleur", c’est à dire un peu plus que ces 30 dernières années, combien aurons-nous comptabilisé d’affaires ? PLUS d’une centaine ! Eh, oui ! Et dire que certains continuent à parler de droits de l’homme, de Lumières (tiens, tiens, tiens), de démocratie, de virginité et de tout le bazar ! (Au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes, on passe son temps à … radoter ! Au lieu de balayer devant sa porte, on s’occupe de l’Iran, par exemple …)
TOUT N’EST QUE SUPERFICIEL !
Le plus grave, c’est que toutes ces affaires sont passées ensuite aux … oubliettes !
Combien d’affaires REELLEMENT traitées en Justice ? Parmi ces dernières, combien jugées VRAIMENT ! Aucune, que des peines légères, s’il y en a !!!!