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Comment ne devient-on pas président

vendredi 1er décembre 2006
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Petit chapelet de conseils aux candidats à la présidentiel, distribué gratuitement par la correspondante du Prince Pokou à Paris, Coco Bel Oeil

L’étonnante Mme Arlette Laguillier, le sait bien, elle, qui depuis 32 ans est candidate à l’élection présidentielle en France. Respect Arlette parce que tu fus bien avant Buffet, Voynet, Marie-France, ou Marie-Ségolène, concurrente de ces machos gaulois, qui pensaient détenir le pouvoir suprême à jamais.

Mme Taubira fut candidate, elle aussi, en 2002, sans doute pour faire radicalement perdre Lionel Jospin. Yoyo, en voilà un qui se voyait déjà « en haut de l’affiche » ! Mais comme d’autres, nous le verrons, arrogance, plus manque d’acuité politique conduit au désastre. Bien avant lui, les vaniteux futurs présidents de la République française se bousculèrent au portillon.

Les champions ont été nos Excellences, anciens « Secrétaires Généraux de l’Elysée », dopés par leur orgueil, courtisés par les « journalistes politiques », les fonctionnaires, leurs femmes ou leurs maîtresse, ils ont souvent « pété les plombs » au point de se croire déjà élus : Michel Jobert chez qui l’anti-américanisme tenait lieu de politique. Pierre Bérégovoy qui se prit vite pour le dauphin obligatoire de Tonton Pisse-vinaigre, Sir Edward Balladur dont le sémillant chambellan Sarkozy, nous annonça même qu’il pouvait être élu dès le premier tour en 95. Last but not least Dominique Galouzeau de Villepin qui cumule à lui seul, outre l’aveuglement de sa femme Marie-Laure, tous les défauts des trois pré-cités, avec Clearstream !

Ces anciens Secrétaires Généraux du Château, en plus de l’arrogance et de la prétention, avaient l’outrecuidance d’imaginer que l’on peut faire de la politique en France sans être le grand patron d’un fort parti dominant. De Gaulle, Mitterrand, Chirac le savaient fort bien, eux, qui furent chacun élus et réélus, soutenus qui, par ses compagnons, qui, par ses camarades et Chirac par tout le monde contre Le Pen.

Pour être élu il faut petre travailleur comme Chirac et convaincu comme Mitterrand

Nicolas de Nagy Bocsa et Marie-Ségolène Royal, ont bien compris eux que pour ne pas se planter comme les vaniteux Giscard et Balladur, il faut à tout prix être soutenu par la grande majorité de son parti. Vous me direz que ça ne suffit pas : Même élue par 96% des camarades communistes, joli score stalinien, Marie-Georges Buffet ne présidera jamais aux destinées de la République française. Autrefois d’ailleurs, l’inquiétant Jacques Duclos et le faux débonnaire Georges Marchais ne parvinrent pas non plus aux marches de l’Elysée, malgré leurs grandes gueules dans les meetings des camarades cocos, ou à la télévision de Duhamel et d’Elkabbach.

Il en va toujours de même pour le cocasse populiste Jean-Marine Le Pen et pour le farceur Olivier Besancenot, qui, à eux deux, totaliseront quand même, probablement, 33% au premier tour des élections présidentielles en 2007 !

Bayrou, le Béarnais et Villiers, le Vendéen ne manquent pas du soutien d’un parti, ni même de réparties, mais ils seront à la droite ce que Chevénement sera à la gauche. Manque de troupes, manque de renforts ! Stratégie IV iéme en pire !

Borloo, Alliot-Marie, et Hulot risquent bien de regarder le match sur le banc de touche . Georges Frêche nous l’espérons tous, sera interdit de match et d’accès à la tribune du KOP. Je ne voudrais pas oublier dans la longue litanie de ceux qui pensaient que leur mère avait mis au monde un futur président de la République, l’ineffable et imbittable Michel Rocard.

Ce sympathique Spirou de la politique, presque autant prophète et professoral que Giscard, Juppé, Fabius et Galouzeau réunis fut toujours défait, battu, et même roulé dans la farine par son camarade socialiste François Mitterrand. C’est toujours mieux que Mendés, Delors ou Jospin, prématurément vieux, usés et fatigués…

Alors Marie-Ségolène, Nicolas, Jacques, Jean-Marine, je vous ai presque tout dit : retenez ceci, pour devenir le très grand patron du Royaume de France faites exactement l’inverse de Strauss-Kahn. En gros, soyez travailleur comme Chirac, soyez convaincu comme Mitterrand et surtout soyez habité comme le Général de Gaulle pour la France.

PS : Sur le manége, pensez toujours à être celui qui ne sera pas celui qui n’a pas attrapé la queue du Mickey !!!

COCO BEL OEIL


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