Toujours aussi fan de Jacques Chirac, notre glorieux président, Gilbert Comte commente l’émouvant discours de pot de départ que son idole a déclamé dimanche dernier, et les réactions à ce laïus
Gros titre en première page du Parisien lundi : « Chirac réussit sa sortie ». Ils ne s’embêtent pas les « confrères » flagorneurs. Toujours irrattrapables, hauts et gros dans l’idolâtrie. Dans leur héros, ils ne remarquent donc jamais la continuelle discordance entre le verbe et les mensonges ? Remplie de médiocres, notre histoire politique présenta-t-elle jamais pire orateur de cette espèce ?
Profond mystère du personnage. D’une vigueur physique impétueuse, digne de respect, palpable parfois dans chacun de ses gestes, il tombe dans le pathos, la platitude logomachique presque chaque fois qu’il ouvre la bouche. Comme s’il existait tout au fond de lui un blocage intense entre ses actes qu’il sait ténébreux, et les explications simples et claires qu’il aimerait en offrir. Alors, il bredouille, bafouille, enchaîne ses mots dans l’amphigouri. À tuer tous ses auditeurs d’ennui. Son discours de dimanche n’enfreignait pas ses habitudes. Un festival d’hébétude.
L’homme ne se juge pas dans le plaisir d’en dire du mal. Le vrai bonheur viendrait plutôt de rendre justice à sa personne, à ses actes. Mais comment s’y prendre avec toutes les catastrophes qu’il nous laisse ? Son refus de suivre l’Amérique dans l’agression contre l’Irak mis à part, son œuvre entière se ramène à des calculs équivoques dictés par l’intérêt électoral ou personnel. Avec lui, tout se conclut pour les autres dans le hachis, le gâchis, le raturé, les gaspillages. Demandez son avis à Juppé ?
Car enfin, comment ne pas voir tant de victimes dans son sillage, et même de récents cadavres judiciaires au sol, sous nos yeux ? Voici moins de vingt jours, son ancien directeur de cabinet à la Mairie de Paris Michel Roussin, ancien ministre aussi d’Édouard Balladur, s’entendait condamner à quatre ans de prison avec sursis et privation de ses droits civiques en Appel. À ses côtés, l’ancienne trésorière du RPR Louise-Yvonne Casseta en prenait aussi plein les narines. Pour quels résultats mesdames et messieurs ?
Pour qu’Il s’offre depuis 1995 avec sa famille une existence glorieuse mais douce. Qu’il rende visite au Pape en costume de cérémonie, avec Bernadette à ses côtés, une onctueuse mantille sur la tête. Pour qu’ils passent tous les deux en famille des vacances de princes à Maurice ou dînent en Angleterre chez Elizabeth II. Pour eux une vie de rêve. Pour beaucoup d’autres, le désastre. « La France, je l’aime passionnément », assurait-il néanmoins l’autre soir. Et pour cause ! Avec tout ce qu’il lui extorque depuis quarante ans, une réaction moins affectueuse pousserait bien loin l’ingratitude.
Quand même, ce sentiment amoureux désarme. « Pas un instant, vous n’avez cessé d’habiter mon cœur et mon esprit », déclare-t-il dimanche à ses compatriotes. À en avoir les larmes aux yeux. Mais il n’écrit, ne compose jamais un seul de ses discours. Celui-là pas plus qu’un autre. Un travail beaucoup trop minutieux pour cet agité toujours à courir entre la hâte et la houle. À partir de thèmes généraux qu’il fixe au cours d’entretiens oiseux avec ses collaborateurs, son art oratoire se borne à répéter à haute voix les formules-manigances. Non sans rectifications, nuances infinies pour plaire à tout le monde. Les développements sentimentaux d’il y a six jours sortent de cette fabrique. Par ces temps de communication, intensive, peut-être incombent-ils à quelques-uns de ces « psy », reconvertis par promotions comme mercenaires dans la « pub » ou la politique, faute d’obtenir du travail ailleurs. Beaucoup fréquentent Le Pavillon Le Nôtre ou La Maison du Caviar où sa fille Claude tient jusqu’en mai table ouverte.
Grand, large d’épaule, à l’occasion même séduisant, Jacquot dissimulait autrefois sa trivialité profonde sous une assez belle allure. L’âge détruit la prestance. Si, à partir de la quarantaine chacun devient responsable de sa figure, la sienne annonce tout son intérieur. Un visage constamment crispé, parfois presque défait du septuagénaire constamment sur la défensive, avec aussi le front immense mais ridé, sans esprit ni lumière les sourcils mobiles d’un vieux clown.
Sans cesse, des appétits sans bornes l’obligèrent à côtoyer des gouffres sans fonds. Pour assurer à lui-même comme aux siens non pas le nécessaire, mais d’immenses frais de bouche et de bouffes. Il apparaît pour la première fois parmi les grands fauves politiques au décès de Georges Pompidou, comme s’il lui fallait la mort pour marraine dans ses débuts de tueur.
Avec un tel passé, il ne peut réussir « sa sortie » comme le prétendent des idolâtres sans vergogne. Ne parlons pas des commentaires agréés, comme un Gilles Leclerc sur la Deux, un François Bachi à TF1. D’abord soucieux de plaire au Pouvoir, d’où qu’il vienne, ces lascars lustrent leurs compliments comme d’autres astiquent des godasses. Et puis, au mot près, il faut bien savoir comment s’y prendre pour garder sa place. Quand Chirac lui-même, vieil assassin sorti à son avantage de cinquante embuscades, exhibe ses veilles blessures au cou, aux jambes, au front, sur la joue, aux bras sous leurs yeux émerveillés, ils applaudissent. Aucune de ces cicatrices ne démontre sa démoralité.
En tout cas, son dossier personnel n°23-45455211/02/74 l’attend au tribunal de Nanterre, prêt à s’ouvrir, prendre effet, dès qu’il quitte la Présidence. Bien sûr, Sarkozy ou Bayrou peuvent lui épargner des poursuites par grâce présidentielle. Chacun des deux y acquiescera de bon cœur. Pendant ce temps, Ségolène dormira dans les fleurs. Quant à François Hollande, le PS l’expédiera à Sainte-Hélène, comme parfait faux-cul de l’année, mais vrai Napoléon des farces et attrapes. Ainsi regardions-nous Chirac dimanche soir, quand ses yeux brillaient encore de convoitises. Pauvre Bakchich. Les « confrères » n’ont pas vu les mêmes choses. À ce train, nous ne nous entendrons jamais. Quels regrets !
Cher Amis de Bakchich.info. Dans un Article
Margerie , le valentin de Total du mercredi 21 mars 2007 par Xavier Monnier Article d’ailleurs tres Vrais et bien documenté je faisais une réponse : http://www.bakchich.info/article798.html =================== Paul Okili-Boyer
"Ingerence de Omar Bongo dans l’Election de mon Pays celà moi je peux pas l’accepter" =====================================================================================
Je tiens aussi a vous dire que certains sites gabonais , ont fait sortir cette Infos
Cette Nouvelle accréditée aussi par les infos télévisées du gabon , première chaine RTG1 est un scandale de grande envergure , car l’Ingérence manifeste d’Omar Bongo Ondimba par des moyens financiers ….., (ce qui semble etre le cas …d’apres des indiscrétions que nous allons révéler aux juges Européens) ……dans la Politique Française
Nous sommes même au courant de certaines sommes remises par le Cabinet du Président de la République Gabonaise Certain Candidat pour la campagne Présidentielle Française. tombe sous le coup des Directives édictées par le Conseil de l’Europe Strasbourg, le 31 mars 2006 ………..Avis n° 366 / 2006 que vous pouvez trouver a cette adresse web http://www.venice.coe.int/docs/2006/CDL-AD(2006)014-f.pdf
S’Il s’avère que certains candidats , reçus a ces audiences par Omar Bongo Ondimba ont eus a toucher des Prébendes de Ce Monsieur Omar Bongo - Ondimba qui est Etranger (Gabonais ) en plus Chef d’Etat , mais de qui se moques t- on enfin , non mais alors.
Nous allons collectivement porter plainte et dès a présent nous demandons officiellement une audience au conseil de l’Europe pour que soit entendus les personnes ayant eues a prendre part a ces audiences de plus la personnalité de Monsieur le Ministre de l’Intérieur en Exercice , est passible en ce sens de la Cour de Justice de la République. Notre Pays la France est un Pays indépendant , qui fait partie de l’Europe et nous demandons des a présent audience au Conseil Européen pour savoir ou le droit s’applique
ou alors si Omar Bongo - Ondimba Président du Gabon ,est au dessus des lois de la République Française ainsi que des directives Européennes.
Les Personnes ayant eues a prendre part aux Audiences surprises (vraisemblablement cadeautées..) d’Omar Bongo - Ondimba sont visibles sur les vidéos de la Télévision Gabonaises aux liens suivants :
Pour le reste nous allons remettre a la commission européenne a Bruxelles les preuves que nous pourrions avoir
d’ailleurs en corrigeant le dernier lien Tv qui est plutot :
je signale que le legislateur français a prévu l’Ingerence d’Homme tels Omar Bongo -Ondimba non-français dans le débat Electoral Français Voici un éclairage d’ailleurs : Article 10 de la loi organique n° 76-97 du 31 janvier 1976
Propagande électorale
Cet article aménage les règles de propagande électorale à l’étranger. Le texte du projet de loi initial se limitait à une modification rédactionnelle. Le texte adopté par le Sénat permet de prendre en compte l’évolution du droit européen au regard du principe de liberté d’expression politique.
Le principe de l’interdiction de la propagande électorale à l’étranger
En complément de l’article 11 de la loi organique qui étend à l’étranger les interdictions prévues sur le territoire national par les articles L. 49, L. 50 et L. 52-1 du code électoral relatifs à certaines formes de propagande (18), cet article interdit toute forme de propagande à l’étranger. Cette interdiction est conforme au principe de souveraineté nationale qui rend difficilement acceptable la possibilité de voir la campagne électorale française déborder des frontières du territoire national et s’afficher hors des enceintes diplomatiques et consulaires. Dans certains pays, comme les États-Unis, une telle propagande est interdite jusque dans les appartements privés. Par application du principe de réciprocité, cette interdiction est également conforme aux règles appliquées sur notre territoire qui interdisent à un État étranger d’y organiser une campagne électorale qui dépasserait les limites de ce que la France pratique elle-même à l’étranger.
Mais, pour concilier ce principe de souveraineté avec le principe de sincérité du scrutin - qui impose que les électeurs soient informés des enjeux de la campagne -, la loi organique réserve la possibilité d’envoyer ou de remettre aux électeurs, sous plis fermés, des circulaires et des bulletins de vote, et autorise aux candidats l’affichage à l’intérieur des locaux des ambassades et des consulats. La commission électorale exerce sous l’autorité de la commission nationale de contrôle de la campagne électorale les attributions confiées aux commissions locales de contrôle en matière de propagande.
Le projet de loi organique, dans son texte initial, assure la mise à jour du vocabulaire utilisé dans cet article relatif à la propagande électorale en remplaçant la référence aux consulats par une référence aux postes consulaires.
La nécessaire prise en considération de l’évolution du droit européen
Le Sénat, à l’initiative de M. Michel Guerry, avec un avis favorable de la commission des Lois et compte tenu d’un sous-amendement du Gouvernement, a adopté une nouvelle rédaction de l’article 10 de la loi organique permettant de prendre en considération l’évolution du droit européen en matière de liberté d’expression politique.
En effet, le droit européen résultant des traités sur la Communauté européenne et sur l’Union européenne consacre la liberté d’expression politique dans les États membres. Cette liberté a été consacrée par la Charte des droits fondamentaux de l’Union. Cette dernière n’a certes pas, en l’état, de valeur normative, mais la jurisprudence communautaire y voit l’expression des « droits de l’homme et des libertés fondamentales tels qu’ils résultent des traditions constitutionnelles communes aux États membres » qui font partie du droit de l’Union en tant que « principes généraux » du droit communautaire, conformément à l’article 6, paragraphe 2 du traité sur l’Union européenne. La Charte du Conseil de l’Europe, dans son article 10, et les traités communautaires, en particulier sur le fondement de l’article 6 du traité sur l’Union européenne, reconnaissent, par ailleurs, l’existence d’une citoyenneté européenne aux ressortissants des États membres.
La Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales de 1950 et l’article 3 du protocole n° 1 à la Convention garantissent également ce droit à la libre expression électorale. Dans un arrêt Piermont contre France en date du 20 mars 1995, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé que l’appartenance d’une personne à un État membre de l’Union européenne ne permettait pas de lui opposer l’article 16 de la Convention de 1950 autorisant les États à restreindre la liberté politique des étrangers, notamment leur liberté d’expression au cours d’une campagne électorale. À cette occasion, la Cour a rappelé que la liberté d’expression constitue « l’un des fondements essentiels d’une société démocratique, l’une des conditions primordiales de son progrès ». Si elle a précisé que « la liberté de discussion politique ne revêt assurément pas un caractère absolu et qu’un État contractant peut l’assujettir à certaines " restrictions " ou " sanctions " », elle a aussi jugé qu’il lui appartenait de statuer en dernier lieu sur leur compatibilité avec la liberté d’expression consacrée par l’article 10 de la Convention. Dans l’espèce considérée, la Cour a protégé le droit de libre expression des citoyens européens contre les restrictions que voulait imposer le gouvernement français. Cette décision consacre, par conséquent, la liberté d’expression électorale des ressortissants de l’Union dans tout État membre. Dans l’état du droit, l’article 10 de la loi organique du 31 janvier 1976 n’est donc pas conforme aux dispositions actuelles du droit européen et des traités qui garantissent les libertés fondamentales. En premier lieu, la modification apportée par le Sénat permet donc de pallier cette difficulté en rappelant dans cet article les exigences de la liberté d’expression électorale sur le territoire des États membres. Seront ainsi autorisés les réunions, l’affichage, l’usage des moyens de communication, la liberté des correspondances, dans le respect de la législation du pays hôte. Cette modification est conforme aux conclusions de la commission de la réforme du csfe (19), qui avait opté pour une distinction entre le régime applicable dans l’Union européenne et celui applicable dans les autres États. En deuxième lieu, elle permet de procéder à un affichage électoral dans les bureaux ouverts dans des locaux autres que locaux des ambassades et des postes consulaires. En troisième lieu, elle supprime l’obligation de transmettre sous plis fermés les bulletins de votes et les circulaires, ce qui ouvre la possibilité d’envoyer des documents électoraux par voie électronique et de faciliter ainsi l’information la plus efficace des électeurs qui se trouvent dans des zones très éloignées des centres de vote et mal desservies par les services postaux. Une disposition semblable a été adoptée, par coordination, dans l’article 3 bis du projet de loi modifiant la loi du 7 juin 1982 relative à l’afe.