Voir Paris-Match nous conter la soirée donnée au Flore par BHL pour fêter sa revue ’La Règle du jeu’ est aussi réjouissant que voir Madoff partir en prison.
Les occasions de rire étant aussi rares que les livres dans la bibliothèque du Président, je vous engage à faire deux visites sur Internet. La première sur le site de Paris Match pour y voir la divine Catherine Schwaab vous livrer une séquence qui peut accroitre votre instinct de mort, si jamais il faiblissait.
Voir la péronnelle nous conter la soirée donnée au Flore par BHL pour fêter La Règle du jeu, la revue qui depuis 20 ans glorifie le mari d’Arielle, est aussi réjouissant que voir Madoff partir en prison. Au moment où huit millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, Paris Match a raison de se montrer aussi près du peuple de BHL.
Comme elle ne parle pas comme elle écrit, Schwaab ne dit pas que le champagne coulait « à flot », mais le cœur y est. La grande reportrice de Match sur le front si dangereux de la bêtise heureuse nous précise un détail capital : BHL a donné 100 euros à chacun des serveurs. Un domaine où le philosophe est compétent puisque, chez lui boulevard Saint-Germain, sa porte a longtemps été ouverte par « Henri », un laquais noir portant gilet rayé. Schwaab nous révèle encore « qu’après 3 heures du matin, la fête s’est poursuivie à l’hôtel Raphaël » où la « suite d’Etat » ne coute que 6 360 euros la nuit. Tout ça, ça en aurait fait des grains de riz pour les camps du Darfour ! Merci Schwaab, tu as plus fait pour l’émergence d’une nouvelle bande à Baader que Debord ou ce pauvre Julien Coupat.
Pour le reste, c’est-à-dire le tout, je vous expédie sans possibilité de dire non sur le site de La règle du jeu, le jouet de BHL. Là aussi, la pudeur n’était pas invitée. La preuve, Françoise Bettencourt était présente, comme tous les patrons de journaux, du Canard Enchainé au Figaro. Ne manquaient que les chefs de La Croix et celui du Parisien, l’odeur de l’encens et celle des vrais gens est-elle incommodante ? C’est vrai qu’il faut faire attention, il y a trop de choses qui donnent envie de vomir.
Voici un petit commentaire à propos du contenu de la soirée mondaine BHL relayé par le site de "La règle du jeu".
"Bousculade à l’apparition de Roman Polanski…" L’article commente ainsi l’apparition de l’artiste à la soirée pour smicards offerte par le plus grand philosophe qui a jamais eu l’humanité. J’espère que la bousculade n’était pas à cause d’une fuite massive des filles ayant pris peur soudainement dans l’enfer du Flore. Pfff, c’étaient ces informations ignobles et infondés sur une affaire ancienne de coucherie de l’artiste avec une gamine. Quel calvaire pour le maître Polanski d’avoir été confiné dans un chalet minable de Gstaad. Dans les photos, en bas de l’article du site de "La règle du jeu", il a une mine rouge. Mais pourquoi je me demande ? C’était lié au champagne ou aux encore séquelles du calvaire qu’il subit dans un environnement d’enfermement aussi piteux que celui des prisonniers de La Santé à Paris ? Non, Polansky ne fut protégé par personne. Car BHL et ses potes sont, Personne.
J’estime que 100 euros c’est beaucoup comme pourboire consenti à chaque salarié qui a servi du champagne à ces nécessiteux de la crasse quotidienne. Le milliardaire de gauche a ainsi privé les panses du tout Paris de quelques bouteilles de champagne en plus. Il a donné en outre un pitre exemple à ces OS de la servitude des tavernes. Désormais ils vont réclamer des pourboires à 1000 euros, vous verrez. C’est toujours comme ça l’ouvrier. Il réclame d’abord et après il te fonde un syndicat !
Les chefs du Canard Enchaîné et du Figaro ensemble dans la soirée du plus grand philosophe de tous les temps. Que c’est beau, nom de nom. Le faux satires et les vrais comiques unis, c’est hilariant. La presse était là pour éveiller les consciences, écrire le vrai et démasquer le faux. Adieux Canard, tu est vraiment un enchaîné.
Bref, tout ce champagne qui a fini plus tard dans des cabinets de toilettes après le relâchement des vessies, c’est d’un vulgaire… Garçon, vite, une aspirine et préparez moi l’auto. Nous partons respirer le bon aire d’un chalet suisse loin des bousculades parisiennes. Être de gauche et mondain fatigue autan que la labeur d’un ouvrier. Se coucher à 8 heures du matin après une nuit de fête est plus dur que supporter les cadences imposées par les maîtres de la société. Bernard en est un. 100 euros de pourboire en témoignent.