« Bakchich » publie en exclusivité les bonnes feuilles d’« Au nom du 11 septembre… », un ouvrage de journalistes et d’universitaires sur les dérives de la lutte contre le terrorisme des démocraties occidentales.
Au nom du 11 septembre… Les démocraties à l’épreuve de l’antiterrorisme est un ouvrage collectif qui sort aux éditions La Découverte le 11 septembre. Coordonné par Didier Bigo, Laurent Bonelli et Thomas Deltombe, respectivement universitaires et journaliste, il regroupe les écrits de plus d’une trentaine de spécialistes européens et de journalistes, tous pointus dans leur domaine.
De l’Afghanistan à l’Irak, en passant par l’Algérie, le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne, la France, la Russie et bien sûr les États-Unis, cet ouvrage se penche, preuves à l’appui, sur les graves dérives et manipulations d’une lutte contre le terrorisme marquée au fer rouge par l’ampleur des attentats du 11 septembre 2001 à New York. Le tout sans oublier le durcissement des législations qui restreint les libertés, les conséquences du renforcement de la coopération antiterroriste internationale, notamment avec les États-Unis du président Bush, ou encore les actions ouvertes ou clandestines violant sciemment le droit international.
Le chapitre dont Bakchich produit des extraits est rédigé par la journaliste Naïma Bouteldja, basée à Londres. Il raconte, anecdotes croustillantes à l’appui, les dessous du fameux « complot de la ricine » qui a défrayé la chronique au Royaume-Uni en 2002 et 2003. Au final, la montagne antiterroriste a accouché d’une souris mais l’affaire a facilité la tâche de Tony Blair, alors Premier ministre, pour envoyer des troupes britanniques en Irak.
Les intertitres et les passages en italique sont de Bakchich
En matière de poisons susceptibles d’être employés pour commettre des attentats terroristes, on connaissait déjà le gaz sarin, utilisé dans les années 90 dans le métro de Tokyo par la secte Aum, et on était sensibilisé aux dangers de l’anthrax suite à de grosses frayeurs aux Etats-Unis. En 2002, un nouveau produit jaillit sur la scène sécuritaire : la ricine. Et ce, à la faveur d’un abracadabrant « complot à la ricine » né au Royaume-Uni mais qui lie alors l’Irak à l’Angleterre, via l’Algérie et la France. Le fait que cette affaire n’éclate que quelques semaines avant l’envoi des troupes américaines et britanniques en Irak, n’est bien sûr pas le fruit du hasard…
Ce qui deviendra l’« affaire de la ricine » débute à l’automne 2002 avec l’opération Springbourne, dont l’objectif officiel est d’enquêter sur des militants extrémistes nord-africains que les autorités britanniques suspectent de collecter frauduleusement de l’argent pour soutenir des terroristes basés à l’étranger (…)
En septembre 2002, dans une maison de Thetford, à 140 kilomètres au nord-est de Londres, les détectives trouvent des photocopies contenant des recettes de poisons et des informations sur les explosifs et la fabrication de bombes. Des dizaines de Nord-Africains sont arrêtés, dont un Algérien, Mohammed Meguerba, chez qui la police retrouve de faux documents (dont un faux passeport français). C’est ce personnage, nous allons le voir, qui est au cœur de l’affaire. (…)
Une fois libre, Mohammed Meguerba va à Liverpool, prend un avion pour l’Espagne, puis se rend au Maroc et enfin en Algérie, où il est arrêté par les autorités en décembre 2002. Peu après sa capture, les services secrets algériens envoient une série de rapports aux autorités britanniques pour les prévenir de l’imminence d’une attaque terroriste à Londres. Selon le premier rapport, des « terroristes algériens » d’Al-Qaida qui fréquentent la mosquée de Finsbury Park, bastion du très virulent prédicateur Abou Hamza Al-Masri, auraient en leur possession une « quantité de poison mortel » cachée dans deux pots de crème Nivéa dans un appartement de Wood Green, dans le nord de Londres, et seraient sur le point de l’utiliser « dans les prochains jours ». Les notes se fondent sur les « témoignages » de Mohammed Meguerba, qui a « avoué » aux autorités algériennes s’être entraîné à la fabrication de poison avec un certain « Nadir » dans des camps en Afghanistan à la fin de l’été 2002. De retour à Londres et en suivant les instructions de documents « qui viennent d’Afghanistan », les deux hommes auraient fabriqué dans l’appartement qu’occupe Nadir à Wood Green un poison à base de graines de ricine, « qui agit au contact de la peau ». Le but étant de répandre la substance sur les poignées de voitures d’une grande rue du nord de Londres.
Début janvier 2003, commence la filature de Nadir (dont personne n’a pu déterminer la réelle identité, mais qui sera identifié pendant toute l’affaire sous le nom de Kamel Bourgass, un ressortissant algérien d’une trentaine d’années et familier de la mosquée de Finsbury Park) [1]. Dans l’appartement de Wood Green que Bourgass a partagé pendant plusieurs mois avec un jeune Algérien de dix-sept ans, Sidali Feddag, la police saisit le 5 janvier les originaux des documents retrouvés à Thetford : cinq pages de notes en arabe écrites sous la plume de Kamel Bourgass et contenant des instructions pour produire de la ricine, du cyanure, de la toxine botulique et une liste de produits chimiques utilisés dans la fabrication d’explosifs. Les policiers découvrent aussi vingt-deux graines de ricin et des articles de toilette en grande quantité (pots de crème, brosse à dents…). Des sources policières affirmeront avoir été surprises par l’amateurisme de l’opération, mais se diront convaincues du sérieux de l’intention sous-jacente de lancer une attaque terroriste [2]. L’équipe du centre scientifique gouvernemental de Porton Down, envoyée sur les lieux, détecte la présence de traces de ricine dans l’appartement et collecte plusieurs articles et substances pour procéder à de plus amples analyses dans ses laboratoires.
Deux jours plus tard, le 7 janvier, David Blunkett et John Reid, respectivement secrétaires d’État à l’Intérieur et à la Santé, diffusent un communiqué de presse déclarant que des « traces de ricine » et des graines de ricin suffisant à produire une « dose létale » ont été retrouvées dans un appartement de Wood Green.
Parallèlement, une note commune de la police de Londres et de la médiatrice gouvernementale du Département de la santé (Deputy Chief Medical Officer for the Department of Health), le docteur Pat Troop, est envoyée à tous les hôpitaux, médecins, pharmaciens et centres de santé du pays, les alertant de l’éventualité d’intoxications à la ricine, une « substance toxique qui, si elle est ingérée, inhalée ou injectée, peut être fatale [3] ». Le communiqué annonce les résultats des nouvelles analyses : une « petite quantité des substances retrouvées dans l’appartement de Wood Green répond positivement au test du poison de ricine ».
Invité principal, ce même 7 janvier 2003, d’une conférence sur la politique étrangère du Royaume-Uni à Londres, le Premier ministre Tony Blair affirme, en parlant des armes de destruction massive, que « les arrestations faites un peu plus tôt dans la journée montrent que le danger est présent et réel et parmi nous aujourd’hui et que son potentiel est immense [4] ». Sans surprise, les annonces officielles et les opérations policières qui se poursuivent à Dorset (dans le sud-ouest de l’Angleterre) font immédiatement la une des médias. (…)
Au milieu des déclarations officielles exhortant le public à se tenir « en état d’alerte mais pas en état d’alarme », les « fuites » se multiplient. Le 12 janvier, Paul Lashmar écrit dans The Independent on Sunday : « Des membres des services secrets européens ont déclaré [à notre journal] “être extrêmement préoccupés” par les activités à Londres et dans d’autres villes européennes de cellules terroristes nord-africaines liées à Al-Qaida et qui manigancent des attaques [avec des] poisons exotiques. [5] »
L’arrestation de suspects algériens conduit Lashmar, comme plusieurs de ses confrères, à revisiter la guerre civile algérienne des années 1990, qui a drainé en France et au Royaume-Uni des milliers de demandeurs d’asile politique. Et, parmi eux, « des terroristes qui se sont entraînés dans les camps en Afghanistan » et qui sont aussi des « vétérans » de la guerre de Bosnie et des champs de batailles de Tchétchénie. « Les fondamentalistes algériens sont parmi les plus prolifiques, cruels et disciplinés du réseau clandestin d’Al-Qaida opérant en Europe », assène Lashmar. Un avis partagé par le docteur Magnus Ranstorp de l’université de St-Andrews, lequel ne cessera, durant toute cette période, de donner son avis d’« expert » à qui voudra bien lui tendre son micro : « Les Algériens sont les maîtres de la fraude des papiers d’identité et cela a été d’une très grande aide pour Al-Qaida. »
Alerté par le fracas médiatique, Kamel Bourgass prend la fuite. (…) C’est finalement par hasard, au cours d’une opération policière visant un autre Algérien en situation irrégulière, donc sans rapport avec les événements de Londres, que Kamel Bourgass est découvert le 14 janvier 2003 dans un appartement d’un quartier nord de Manchester, Crumpsall Lane. « Les policiers n’étaient pas sûrs de son identité et ont demandé des renseignements à leur quartier général. Ils ont fini par recevoir des photos confirmant qu’il s’agissait de Kamel Bourgass », relate Harry C. Dos au mur, Bourgass frappe l’un des deux gardes qui le surveille, se précipite hors de la chambre et tente de s’enfuir par la petite fenêtre de la cuisine de l’appartement. Réalisant qu’il ne peut pas se glisser au travers, il fait marche arrière, se saisit d’un couteau qui traîne sur l’évier et frappe mortellement à huit reprises l’inspecteur de police Stephen Oake, qui s’était lancé à sa poursuite. Il blessera trois autres agents de police avant d’être maîtrisé. Stephen Oake, âgé de quarante ans et père de trois enfants, ne portait aucune tenue de protection. (…)
À partir de septembre 2002, date de la publication du premier rapport de Tony Blair sur les armes de destruction massive irakiennes, la participation du Royaume-Uni à une attaque contre l’Irak paraît inéluctable. Mais le Premier ministre britannique n’en est pas moins soumis à une intense pression interne. Celle de la rue d’abord, rythmée depuis novembre 2001 par les mobilisations anti-guerre dont l’ampleur ne cesse de croître : la dernière manifestation en date, organisée le 28 septembre 2002, a rassemblé 400 000 personnes (150 000 d’après la police) dans les rues de Londres, faisant du mouvement anti-guerre l’un des plus vastes mouvements sociaux de l’histoire du pays. (…)
Ce que la presse britannique appelle désormais le « complot de la ricine » pourrait bien aider le Premier ministre britannique à sortir de cette mauvaise passe. Depuis l’été 2002 en effet, des bruits laissent penser qu’un groupe baptisé Ansar Al-Islam, lié à Al-Qaida et fuyant les bombardements occidentaux en Afghanistan, se serait implanté dans le Nord de l’Irak. Sa spécialité ? La ricine, qu’Ansar Al-Islam aurait testée, selon un responsable américain ayant requis l’anonymat, « sur des volailles et au moins une personne ». Laquelle personne serait morte, affirme une « source non confirmée [6] »…
Le 31 janvier 2003, Tony Blair se rend en visite officielle dans la résidence présidentielle américaine de Camp David dans le Maryland pour discuter avec le président Bush du dossier irakien. La conférence de presse, organisée quelques heures après son arrivée, est entièrement consacrée au terrorisme international et aux armes de destruction massive, « deux menaces qui ne sont pas dissociées [mais] liées » selon le Premier ministre britannique . Lorsqu’un journaliste rappelle à George W. Bush que la décision d’attaquer l’Irak semblait prise six jours seulement après le 11 septembre 2001, le président américain rétorque qu’aucune « nation libre » ne peut plus se considérer à l’abri du danger des armes de destruction massive, comme le montre au Royaume-Uni le « complot au poison » que le gouvernement de Tony Blair vient de mettre en échec.
Les événements de Londres et de Manchester vont ainsi peu à peu alimenter le dossier contre Saddam Hussein pour convaincre des opinions publiques dubitatives. De retour à Londres, Tony Blair déclare le 3 février 2003 à la Chambre des communes que « l’Irak n’est pas le seul pays qui présente un risque en ce qui concerne les armes de destruction massives (ADM). Le complot à la ricine à Londres et Manchester nous a fourni ces dernières semaines la preuve absolue de la menace terroriste continuelle ». Mais c’est le gouvernement américain qui va établir un lien explicite entre l’Irak, Al-Qaida et le « complot à la ricine » en Angleterre, avec la surréaliste présentation du secrétaire d’État américain, Colin Powell, devant le Conseil de sécurité de l’ONU le 5 février 2003 .
Le réquisitoire de Powell contre le régime de Saddam Hussein comprend un premier volet sur les prétendues ADM que l’Irak s’évertuerait à dissimuler aux inspecteurs de l’ONU et un second, plus décisif encore, pour justifier, en particulier aux yeux de l’opinion publique américaine, une intervention militaire. Le secrétaire d’État américain explique à son auditoire qu’une connexion « sinistre » existe entre l’Irak et le réseau terroriste d’Al-Qaida, via le super-terroriste international Abou Moussab Al-Zarkaoui. Chef du groupe Ansar Al-Islam, ce dernier se serait installé en 2002 au nord de l’Irak pour y établir, sous l’œil indulgent des services secrets irakiens, des camps d’entraînement « terroristes » spécialisés dans la production de « poisons », et notamment « de ricine ». « Le terrorisme de Zarkaoui ne se confine pas au Moyen-Orient, affirme Colin Powell. Zarkaoui et son réseau préparent des actions terroristes contre des pays comme la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la Russie. […] Quand les Britanniques ont découvert la cellule [de ricine] là-bas, pas plus tard que le mois dernier, un officier de police britannique a été assassiné pendant le démantèlement de la cellule. »
Bien que le ministre des Affaires étrangères britannique, Jack Straw, qualifie la démonstration de son homologue américain de « puissante et solide » (most powerful and authoritative), l’affirmation selon laquelle le « complot de la ricine » a pour origine l’Irak laisse perplexes les services secrets des autres pays européens. (…)
Pour frapper les esprits, Colin Powell avait, de manière théâtrale, minutieusement décrit les effets de la ricine devant le Conseil de sécurité : « Laissez-moi vous rappeler comment la ricine fonctionne. Moins d’une pincée — imaginez une pincée de sel —, moins d’une pincée de ricine : manger seulement cette quantité dans votre nourriture, causerait un choc suivi d’une défaillance [du système] circulatoire. La mort survient après 72 heures et il n’y a pas d’antidote. Il n’y a pas de remède. C’est fatal. » La ricine est en effet un poison terriblement dangereux s’il est directement injecté par voie sous-cutanée. Il est par contre beaucoup moins efficace s’il est absorbé par voie orale. Extrait des graines de ricin, il « inhibe la synthèse protéique » des cellules, provocant de multiples défaillances des organes vitaux [7]. (…)
Les scientifiques s’accordent cependant sur le fait que si la ricine peut être utilisée pour semer un climat de panique, elle ne peut pas être considérée comme une arme de destruction massive. Contrairement à ce qu’affirment les rapports envoyés par les autorités algériennes aux Britanniques, le contact de la ricine avec la peau est insuffisant pour provoquer une intoxication. (…)
Mais ce qu’ignore également l’opinion publique en 2003, c’est que, contrairement aux déclarations officielles, aucune ricine n’a jamais été produite par Kamel Bourgass ! Ce fait restera caché pendant plus de deux ans.
Deux jours seulement après le raid dans l’appartement de Wood Green et alors que plusieurs déclarations officielles affirment que de la ricine a été trouvée, le responsable du Groupe d’identification des armes biologiques de Porton Down, le docteur Martin Pearce, établit que le résultat initial qui suggérait la présence de traces de ricine était un « faux positif ». Mais l’employé chargé de rapporter l’information aux autorités locales leur délivrera le message contraire , comme l’expliquera le journaliste Duncan Campbell : « Porton Down est entrée dans l’appartement de Wood Green en janvier 2003, leur équipement a enregistré la présence de ricine. Mais il s’agissait de détecteurs de terrain ultrasensibles… Quelques jours plus tard, dans le laboratoire, le docteur Martin Pearce […] découvrait qu’il n’y avait pas eu de ricine. Cependant, lorsque les résultats furent communiqués [aux autorités], le message disait le contraire [8]. »
Un porte-parole du ministère de la Défense britannique affirmera que c’est seulement le 20 mars 2003, c’est-à-dire le jour même de l’attaque américano-britannique en Irak, que la nouvelle fut annoncée aux forces de sécurité et aux ministres, à cause selon lui d’un « problème de communication »…
Notons au passage que la ricine provoque, exactement au même moment, un autre « problème de communication ». En France, cette fois : le 21 mars 2003, le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy annonce sur l’antenne d’Europe 1 que des « traces » de ricine ont été découvertes dans une consigne de la gare de Lyon à Paris. Bien que les analyses aient apparemment conclu que la concentration de ricine retrouvée était « non létale pour l’homme [9] », cette annonce ne manqua pas d’alarmer puisque, d’après le ministre, la « recette » de la ricine « était dans les papiers d’Al-Qaida » et qu’un « lien » pouvait être fait entre cette découverte et l’arrestation de jeunes « islamistes » de la banlieue parisienne en décembre 2002. On apprendra deux semaines plus tard qu’en fait de ricine, les dangereuses substances étaient de la farine de blé et d’orge mélangée à de l’eau, de l’acétone et de l’éthanol [10]… (…)
À lire ou relire sur Bakchich.info
[1] « Mystery still surrounds killer », BBC News, 13 avril 2005.
[2] Duncan Campbell et Rosie Cowan, « Terror trail that led from Algeria to London », The Guardian, 14 avril 2005.
[3] « Concern over ricin poison in the environment », Public Health Link, 7 janvier 2003, www.info.doh.gov.uk
[4] « Blair warning over terror threat », BBC, 7 janvier 2003.
[5] Paul Lashmar, « IOS investigation : Ricin “made for use in random killing spree”, The Independent on Sunday, 12 janvier 2003
[6] Ezzesine Saïd, « Ansar Al-Islam, des extrémistes “pires que les talibans” », AFP, 20 août 2002
[7] Voir le dossier sur la ricine sur le site www.globalsecurity.org
[8] Duncan Campbell, « Ricin ring that never was », The Guardian, 15 avril 2005. Cet article a été retiré du site web du Guardian pour des raisons juridiques, mais il a été reproduit sur de nombreux webzines (comme www.rense.com/general64/ricin.htm
[9] Piotr Smolar, « Des traces de ricine découvertes dans une consigne de la gare de Lyon à Paris, Le Monde, 22 mars 2003.
[10] Ariane Chemin, « Les flacons de la gare de Lyon ne contenaient pas de ricine », Le Monde, 13 avril 2003.
bonsoir
mon avis n est pas indispensable tout comme bakchich
les journalistes n ont pas peur des reopennistes
tsahal n a pas peur des palestiniens
on n as pas les même moyens cousin comment comparer …
on entre dans toute la difficulté que nous impose l hypocrisie,à savoir vous êtes réellement aveugles et c est pardonnable, vous le faites exprès , et là ca va etre dur
mais de toutes façons vu le temps que vous avez mit en tant que journaliste pour comprendre que la télé et la presse écrite dites grand public ne vous donne aucune liberté et créer un journalisme "indépendant" ,c est déjà la preuve que vous supportez une grosse dose d hypocrisie sans complexe
je me suis fait comprendre ?
a plus
Le "reopenistes", comme dit LAMBERT (christophe ?) sont juste des citoyens lambda qui demandent juste qu’on arrête de les prendre pour des cons.
C’est trop demandé ?
P.S.Reopenistes, çà fait Lepenistes. Ca arrange bien les langues de vipères qui agissent dans l’ombre.
A mais non, où ai-je la tête, nous sommes dans le Nouvel Ordre Mondial des Bisounours !
"rions" un peu :
C’est pas compliqué :
Envoyez-nous les videos du 757 du pentagone et les "conspirationnistes" se tairont à tout jamais.
En attendant ce grand jour…
ça a été fait à partir de caméras de surveillence d’un parking…
Mais de toutes façon ce n’est pas le problème, l’antiaméricanisme porté à ce niveau d’incandescence(*) n’a aucun besoin de faits, les préjugés suffisent.
(*) comprendre stupidité