Un nouvel élu villiériste a sorti devant sa mairie le drapeau de la Vendée, le double coeur sacré et entrelacé de Jésus, aux côtés du drapeau tricolore…
On ne pourra pas dire que les élus du Vicomte couvée 2008 restent les deux pieds dans le même sabot… Après le recours de la liste « villiéro-socialiste » (Peltan-Bourmaud, MPF et PS) et la « branlée » du 9 mars dernier aux élections municipales de la Roche sur Yon, un autre affidé de Philippe de Villiers, élu celui-là, à la mairie d’Olonne sur mer, petite commune proche des Sables d’Olonne, n’a pas traîné pour marquer son territoire.
Yannick Moreau - c’est son nom -, après sa victoire sur son concurrent de gauche, s’est vaillamment exprimé en se faisant remarquer auprès de la population du coin. Devant la mairie d’Olonne sur mer, le précédent patron de l’hôtel de ville, avait imprudemment hissé le drapeau européen. Un drapeau d’azur, à douze étoiles d’or comme on sait ! Le symbole de l’Union européenne. A sa vue, le sang de Yannick n’a fait qu’un tour. Aussi sec, il a fait amener les couleurs de l’Europe, à peine 48 heures après avoir été élu, devant les badauds interloqués.
Comme la nature villiériste a horreur du vide, l’efficace frais émoulu et nouveau maire d’Olonne sur mer, a envoyé d’autres couleurs en remplacement de l’oriflamme européen : savoir le double coeur sacré et entrelacé de Jésus, qui est le fanion de la Vendée éternelle. On ne sait quelle a été la réaction de notre Sainte Mère l’Église, devant cette concurrence entre les douze étoiles de Marie et le double coeur de Jésus. Heureusement le Saint esprit du MPF, a soufflé la solution au turbulent Yannick. Celle qui consiste à laisser finalement côte à côte, flotter les deux drapeaux : l’européen et le vendéen. Il ne faudrait pas qu’une histoire de chiffons vienne contrarier les espoirs du souverainiste Philippe de Villiers : redevenir un jour ministre ou sous-ministre d’un gouvernement qui fait de la construction européenne, l’une de ses priorités.
Je n’ai pas compris le sens de cet article. Vous réfutez l’existence d’une identité vendéenne ? Vous pensez qu’une loi oblige à faire flotter le drapeau européen sur les mairies ou qu’il est urgent de voter une telle loi ? Vous vous apprêtez à dénoncer les drapeaux corses qui flottent sur l’île de beauté, mais n’osez pas vous y attaquer frontalement ? Vous n’aimez pas de Villiers, mais ne trouvez rien de concret à lui reprocher ?
EM
Pour voir flotter, sur Olonne, le "saint" drapeau vendéen (quoique : d’affreux laïques ayant fait procés, ils furent déboutés, le tribunal, dans sa grande sagesse mais sa vue basse, estima qu’on ne voyait point de croix dans le logo vendéen) vous pouvez aller sur http://deblog-notes.over-blog.com/article-18472197.html
Vous constaterez qu’il est nettement plus blanc - ça va de soi - que rouge et ce rouge doit plus symboliser le sang des pauvres "blancs" que la révolution marxiste (que dieu nous en protège !)
A noter que le jeune apparatchik villiériste (employé du conseil général), à peine élu, s’est écrié "Olonne réintégre la Vendée". Car, comme en témoigne une sous réaction, le Vicomte Le Jollis de Villiers de Saintignon et ses féaux vivent encore à la fin du XVIIIe siècle et le Pays des Olonnes avait résisté à la sainte armée royale vendéenne ; enfin la conquête est en bonne voie !
J. F. Launay
"révolution marxiste" constitue probablement un effet de style pour outrer la réflexion de ceux qui ne pensent pas comme vous.
L’historien vous répondra cependant que les gens qui furent massacrés pendant cette période honteuse de notre histoire n’étaient que de simples citoyens qui défendaient leur mode de vie agricole et frugal.
Ce massacre d’environ 20 % de la population vendéenne est une matrice des génocides du XXème siècle. Si vous en aviez conscience, peut-être nous épargneriez-vous votre ironie.
EM
Partielle villèriste encore, c’est pour les nouvelles fraiches.
extrait de presse : "Le fait que Dominique Souchet soit en tête n’est pas une surprise. La messe était dite depuis un mois, quand Jacques Auxiette, président socialiste de la région Pays de la Loire, avait décidé de ne pas être candidat après avoir laissé entendre le contraire."
Et oui pour être élu, il faut se présenter. C’est sans doute aussi çà le courage politique. Pour hisser ses couleurs, il faut livrer bataille.