L’activisme planétaire de notre hyper président va reprendre dans le sillage du sommet de Copenhague.
Nicolas Sarkozy vient d’annoncer aux associations écolos reçues à l’Elysée mardi 22 décembre qu’il entend organiser une série de réunions tous azimuts pour sauver la planète.
A en croire certaines associations, une réunion est prévue à Paris fin janvier avec les représentants des quatre grands bassins forestiers ( Amazonie, Congo, Indonésie et Sibérie ). Elle sera peut-être suivie plus tard d’une conférence des Chefs d’Etat de ces régions.
Ce n’est pas fini. Sarko veut créer un groupe de Copenhague composé des 28 pays les plus écolos. Leurs chefs d’Etat tiendraient une sauterie en mars ou avril prochain.
Tant qu’à faire, Sarko propose aussi un sommet Afrique France en mai pour traiter de protection de l’environnement. Bref beaucoup de kérozène brûlé en perspective. Et sans doute aussi de belles dépenses.
C’est là qu’on verra si le coup de griffe de la Cour des comptes sert vraiment à quelque chose. Récemment, elle avait vertement critiqué les dépenses somptuaires de la mégalomaniaque présidence française de l’Union européenne : le coût des vols en avion de Sarkozy et de sa suite avait crevé le plafond de 2,7 millions d’euros prévus pour atteindre « 4,47 millions ».
Et Philippe Séguin, le patron de la Cour s’était ému du fait que « la multiplication des réunions internationales et l’élargissement progressif de leur composition exposent les États à des dépenses en progression spectaculaires. » Le moindre sommet franco-africain avoisine ainsi « les 10 millions d’euros » et le coût unitaire d’un G 20 s’élève à quelque « 20 millions ».
A défaut de limiter les émission de CO2, cela peut toujours relancer la croissance…