Un accord limité a été obtenu au dernier moment vendredi soir sur la déclaration politique du sommet de Copenhague. Dessin de Pakman.
Les dirigeants prévoient de limiter le réchauffement planétaire à 2°C, c’est-à-dire l’objectif affiché de la conférence de l’ONU sur le climat. Les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés à l’horizon 2020 ne seront décidés qu’en janvier.
"Tous les pays, y compris la Chine, donneront par écrit leurs objectifs de réduction de CO2 d’ici janvier 2010", a annoncé Nicolas Sarkozy. "Tous les pays sont d’accord pour 100 milliards de dollars d’aide aux pays pauvres par an à partir de 2020", a-t-il ajouté, évoquant un accord "positif, mais pas parfait".
"Un accord vaut mieux qu’une absence d’accord", a fait valoir la Commission européenne. "Ce qui a pu être obtenu aujourd’hui n’est pas à la hauteur de nos attentes, et de loin. Mais il maintient en vie nos objectifs et nos ambitions. Il prend en compte les besoins des pays en développement. C’était le seul accord possible à Copenhague", a ajouté une porte-parole de l’exécutif européen.
Pour Djamila Sonzogni, porte-parole des Verts « La conférence de Copenhague s’achève sur un fiasco. Le résultat est aussi désespérant que les enjeux étaient d’importance. La Chine et Obama sont les coupables numéro un, mais l’Europe a péché par sa désunion et son absence de leadership. Nous avons eu la preuve éclatante durant ces jours passés que nombre de nos responsables sont en fait des irresponsables. »