A l’approche de son premier anniversaire à la tête de France-Inter, Philippe Val peine toujours à convaincre.
« A moins de gestes forts, Val ne se débarrassera jamais du soupçon élyséen qui pèse depuis sa nomination sur chacune de ses décisions », analyse un journaliste vedette de France-Inter.
Il faut dire que sa stratégie du statu quo a été entachée de grosses maladresses. La plus belle reste sa sortie sur « l’actionnaire qui n’est pas bien traité. » Sarkozy a apprécié. La journée spéciale Yves Saint Laurent organisée le 10 mars sur la radio et patronnée par Carla Bruni a une fois de plus donné du grain à moudre à ses ennemis.
Et les rumeurs de repartir de plus belle. Dernière en date, Philippe Val, qu’« on ne voit pas trop à la rédaction », musicien à ses heures perdues, passerait beaucoup de temps avec Carla, son amie, aux arrangements de son prochain disque. Un potin de plus ? Toujours est-il que le poison du soupçon gêne de plus en plus de monde. Renaud Dély, transfuge de Marianne et dernière recrue de Val, a beaucoup hésité avant de rejoindre le service politique.
Les auditeurs ne sont pas les derniers à râler. Récemment, Philippe Val a même reçu des menaces de mort. Bon gré mal gré, il va devoir dévoiler sa stratégie dès cet été en annonçant la grille des programmes de rentrée. Jean-Luc Hees, toujours très attaché à France-Inter, est conscient du problème. Il ne se retient plus pour lâcher ici ou là que s’il le faut, il dira à Val de partir. Tout ça pour ça ?
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Il te reste le Monde Libertaire,Alternative Libertaire,Courant Alternatif,Offensive,CQFD,La Brique et quelques autres…
Siné a toujours veauté,pour hypocritement s’en repentir après.Il n’est libertaire que par l’autoproclamation.On n’est pas obligé de le croire.
Franchement je suis scandalisé que la nomination de cet individu ne suscite pas plus de remous que çà. Tout reste dans le non dit. Val plombe l’ambiance de la Radio.
Il suffit d’une étincelle pour que France Inter entre en rebellion. VAL et HEES sont à mettre dans le même paquet. Ils doivent dégager tous les deux. L’Élysée n’arrête pas de téléguider des ministres qui viennent cracher sur la rare radio qui ose dire merde au Pouvoir.
On sent dans la matinale de France Inter un ras le bol. Il suffit de tendre l’oreille. Applaudissements et rires approbateurs de la redac à chaque missile salvateur. Cela nous rappelle qu’on a encore quelques lambeaux de démocratie sur NOTRE radio publique.