Nicolas Sarkozy a démarré son mandat en fanfaron balladurien, il le poursuit en rigolo international, ironise notre chroniqueur Jean-François Probst. La suite des grandes leçons magistrales de l’été sur ce qu’a apporté à l’humanité un an de sarkozysme.
L’été sera spirituel, ou ne sera pas.
Cette semaine, notre savant chroniqueur Jean-François Probst, qui en sait lourd sur la politique française pour avoir conseillé Jacques Chirac, Charles Pasqua, Alain Juppé ou Jean Tibéri, professe une leçon magistrale sur ce qu’a apporté au monde un an de sarkozysme.
Tout avait parfaitement commencé, rappelle notre professeur en parodiant le cri de victoire sarkozien : « on a Balkany ! on a Lellouche ! on a Schuller ! on est les rois du pétrole ! ». Et puis soudain, avec les montres du petit Nicolas et « le drap de la nuit de noces pendu au balcon, le monde entier rigole de nous ».
Ecoutez la chronique mordante et désabusée de la contribution du sarkozysme à l’image de la France dans le monde. Ainsi aborderez-vous la seconde année du mandat présidentiel, au terme de cette série d’été, plus bling bling que vous ne le fûtes jamais.
Un homme de droite qui a de l’esprit, ça existe, encore fallait-il le trouver !
Ces interventions sont toujours très marrantes et souvent pertinentes mais on reste quand même en surface.
Maître Probst n’est sans doute pas enclin à critiquer la politique réelle menée par le prétendu président des Français. A savoir une sorte de thatchérisme socialement ultra violent qui va faire des dégâts pour très longtemps.
Pouvez-vous faire intervenir d’autres doctes et spirituels commentateurs ? Spontanément, je pense à quelqu’un comme Gérard Filoche sur la question du travail. Il y en a surement d’autres, à droite comme à gauche, médiatiquement reconnus ou pas, de ces personnes qui savent communiquer oralement sur de grands sujets.
Pour les gens culturés (ou se considérant comme tels) :
La chronique du matin à 8h55 de Jean-Marc DeBiasi sur France Culture, aussi affûtée que les commentaires de Probst…
Quant aux avocats d’affaires, ma foi, Madame Lagarde nous a donné un excellent exemple de ses compétences au service de la langue de bois (avec cet excellent journal de centre droit qu’est devenu Libé depuis que Ségolène les a déçus comme relais).