Nicolas Sarkozy promettait à ses amis patrons un avenir à la Bill Gates. Un an après, on les retrouve inquiets pour leur coffre-fort, à la Picsou. La suite des grandes leçons magistrales de l’été sur ce qu’a apporté à l’humanité un an de sarkozysme.
Cette semaine, notre savant chroniqueur Jean-François Probst, qui en sait lourd sur la politique française pour avoir conseillé Jacques Chirac, Charles Pasqua, Alain Juppé ou Jean Tibéri, nous professe une leçon magistrale sur ce qu’a apporté un an de sarkozysme au succès des affaires.
Qu’est devenu le roman d’amour entre les grands patrons et Sarkozy ?
Après le dîner au Fouquet’s, ils voyaient tous en Nicolas leur Emiliano Zapata, leur grand libérateur. Ils croyaient faire plus d’argent en faisant travailler plus les gens. « Au bout d’un an, il y a moins de travail et moins d’argent, Bolloré perd le port de Dakar et Dassault ne vend pas un avion ! », synthétise Probst.
Sarkozy se serait-il montré trop vantard ? Les grands patrons lui pardonneront-ils ? Pour le savoir, écoutez Probst.
Ainsi aborderez-vous la seconde année du mandat présidentiel, au terme de cette série d’été, plus solide en affaires que vous ne le fûtes jamais.
Les dernières allocutions de Jean-François Probst sur Bakchich :
Sarkozy viré par les patrons ? Le paradoxe n’est qu’apparent. Livré à lui-même, le capitalisme s’effondre…c’était vrai avant Kerviel ou avant la crise des subprimes. Je n’en ferai pas pour autant un plaidoyer pour la gauche sarko-compatible…
Les patrons avec nous ?
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