La compagnie de ferries Seafrance, premier employeur de Calais, est au bord du dépôt de bilan. Une mauvaise nouvelle de plus pour cette ville sinistrée. Reportage tout en images.
Après la déconfiture de la dentelle et des P’tits LU, Calais voit aujourd’hui l’avenir de la seule compagnie française à assurer encore la liaison avec l’Angleterre sérieusement menacé. La SNCF actionnaire à 100% ne semble plus prête à soutenir sa filiale lourdement déficitaire. Les syndicats avaient jusqu’à aujourd’hui pour accepter un plan de redressement qui prévoit 540 suppressions de postes sur un effectif de 1500 personnes. La CFDT majoritaire ne voulait jusque-là pas en entendre parler, estimant que la direction profitait de la crise pour dégraisser afin de vendre Seafrance au meilleur prix.
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A relire sur Bakchich.info :
Quoi attendre d’un régime parlementaire dépassé par les évènements ?
Dans quelques années, les parcours administratifs et financiers qui permettent de créer de l’activité économique seront complètement grippés. Les gens endettés, l’Etat endetté… on a plus les moyens d’attendre quoi que ce soit d’une centralisation des décisions. Quelles soient à Paris, à Londres, à Bruxelles ou à Washington.
Vous voulez qu’on continue de dépendre des centrales d’achats ? De se battre pour des boulots destructeurs, des salaires de misère, des logements mal adaptés, dépensiers en énergie, chacun pour sa peau contre tous ?
Il y a des tas d’idées et de choses à faire ensemble dans nos régions maintenant.
Et s’il y a des gens qui ne sont pas d’accord, qui envoient la Police pour nous en empêcher, profitons des rouages de la démocratie qui restent pour les forcer à nous expliquer pourquoi.
Vous verrez alors ce qu’ils peuvent faire pour nous.