Nicolas Sarkozy est-il pénétré d’une grande idée, ainsi que le furent De Gaulle ou François Mitterrand ? Enrichit-il l’amour des Arts et des Lettres qui façonne le génie français ? La suite des grandes leçons magistrales de l’été sur ce qu’a apporté à l’humanité un an de sarkozysme.
L’été sera spirituel, ou ne sera pas.
Cette semaine, notre savant chroniqueur Jean-François Probst, qui en sait lourd sur la politique française pour avoir conseillé Jacques Chirac, Charles Pasqua, Alain Juppé ou Jean Tibéri, professe une leçon magistrale sur ce qu’a apporté un an de sarkozysme au génie français et à l’histoire universelle des idées.
"De Gaulle ne montrait pas Tante Yvonne tous les jours !" s’exclame professeur Probst, pour qui l’exhibition des femmes du président reflète le vide conceptuel de sa présidence.
Et de rappeler ici qu’il faut un manque cruel d’amour de la culture et de la littérature pour oser tutoyer le président sud-africain Tabo M’Beki, afin de lui faire savoir "que sa femme est belle aussi".
Qu’apporte, donc, Nicolas Sarkozy au génie français ? Quelle est sa grande idée ? Pour le savoir, écoutez Probst. Ainsi aborderez-vous la seconde année du mandat présidentiel, au terme de cette série d’été, plus cultivé que vous ne le fûtes jamais.