Dans une courte missive depuis sa cellule de la prison de Poissy, Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos, félicite Obama et lui demande de faire toute la lumière sur la disparition, en 1995, d’un terroriste suisse.
Quinze années de prison en France n’ont pas refroidi les ardeurs révolutionnaires de Carlos. Longtemps, l’homme le plus recherché de la planète, avant qu’Oussama Ben Laden ne lui ravisse la vedette, le Vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez, 59 ans, purge une peine de détention à perpétuité pour un triple meurtre commis à Paris en 1975. Dans cette lettre, envoyée le 29 janvier 2009 à la Maison-Blanche, Carlos félicite Barack Obama pour sa décision de fermer les prisons secrètes de la CIA et la base de Guantanamo à Cuba.
Mais dès la deuxième ligne, le terroriste demande au nouveau président américain de mettre en pratique ses promesses en révélant ce qui est advenu du Suisse Bruno Bréguet, l’un de ses compagnons de lutte, mystérieusement disparu le 12 novembre 1995 à bord d’un ferry-boat faisant la liaison entre le port italien d’Ancône et Igoumenitsa, en Grèce. Bruno Bréguet n’a jamais réapparu.
Carlos ne se fait pas beaucoup d’illusions sur le sort réservé à ce militant révolutionnaire, condamné en 1971 à quine ans de prison en Israël pour transport d’explosifs. « Nous avons été informés officieusement que Bruno a été tué accidentellement durant un interrogatoire dans une base américaine dans le sud de la Hongrie ». Dans sa lettre, Ilich Ramirez Sanchez demande à Obama que le corps de « ce héros de la cause palestinienne », soit rendu à sa famille, qui habite au Tessin, le canton italophone de la Suisse.
Le journaliste Laszlo Liszkai, auteur de « Carlos a l’abri du rideau de fer » [1], a recueilli les confidences d’un homme proche des services hongrois. « Bruno Bréguet serait mort lors d’un interrogatoire sur une base américaine près de la ville de Kaposvar, dans le sud de la Hongrie. Selon cet homme, c’était une bavure. Bréguet n’avait été ni torturé, ni battu sauvagement. Il serait mort vraisemblablement d’une crise cardiaque ». Le décès remonterait à fin 1995 ou au début 1996.
Plus d’une décennie après faits, la CIA n’aurait donc plus véritablement de raison de cacher la vérité. Seulement voilà, cet enlèvement s’est déroulé avec la complicité des services grecs, et, selon Laszlo Liszkai, ancien correspondant de l’hebdomadaire Le Point à Budapest, des services secrets français. Expulsé d’Israël en 1977, Bruno Bréguet avait été arrêté à Paris en 1982 alors qu’il s’apprêtait à exécuter un « contrat » pour le compte des Syriens.
On peut imaginer que les Français, qui avaient enlevé Carlos au Soudan en 1994, pensaient que Bruno Bréguet était susceptible à cette époque de leur livrer des informations sur son chef. Bref, Français, Grecs, et aussi Hongrois, ne rêvent peut-être pas d’autant de transparence que Barack Obama…
[1] « Carlos a l’abri du rideau de fer », Le Seuil, 1992.
Désigner le complice d’un terroriste sous le doux euphémisme de "compagnon de lutte", bravo…
Et s’inquiéter du sort réservé à un tel personnage, encore bravo pour la justesse du combat.
Ce site semble se radicaliser à grande vitesse.
Dommage.
Ce jeudi soir, nous, anarcho-patriotes, sûr qu’on regarde pas la télé !..
Et même… pour moins d’audimat’… ON COUPE L’ÉLECTRICITÉ…
BAKCHICH nous racontera…
Mais… s’il annonce qu’il… BAISSE de 20% les traitements et pensions des fonctionnaires sur la tranche dépassant 1000€… et qu’il BAISSE simultanément de 15% la TVA, les autres taxes, les impôts, contributions, contraventions… alors là oui !… on l’applaudira !..
Moins d’inflation ça se fête, n’est-ce pas ?
Du courage… comme OBAMA !… pour en finir avec le… « Royaume des Fonctionnaires » et… sauver les travailleurs français de la misère et… notre pays… de la RUINE…
À suivre… jeudi soir… ici !
Et totalement hors-sujet pas rapport à la lettre de Carlos
Si votre seul combat est de s’en prendre aux fonctionnaires, vous êtes pile dans l’optique du gouvernement. Semer les divisions, opposer les pauvres aux plus pauvres. C’est par le haut que le nivellement doit se faire. C’est dans les banques qu’il faut aller chercher l’argent, au sein des multinationales comme total…
Georges de Saint-Étienne
avant qu’Oussama Ben Laden ne lui ravisse la vedette…/
Ben Laden est toujours ami de Bush
Juste on a monter le scénario pour exécuter les attentats crapuleux du 11 septembre que tout le monde connaît que c’est l’œuvre de l’amerique elle-même de ses services secrets, les deux avions ont été bien téléguider et deux autres disparus dans les océans, remplacés par des missiles.
Ben Laden est à l’abri.
Obama ne s’explique ni sur ben laden ni sur le 11 septembre….enfin un président qui de noircir avec le temps, déjà ses apparitions à la télé ne lui donne aucune carrure de président, il continue de douter de lui même.
L’humanité n’a rien a attendre d’Obama qui a encore du mal à se libérer de l’esclavage et de la peur de ses adversaires terroristes blancs américains qui cherche à l’assassiner, donc c’est ça va lui peser trop.